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Discours sur l'essence du Manga
Débuté par Aporia, 12 avril 2012 12:06
13 réponses à ce sujetCe sujet est fermé
#1
Aporia
Posté 12 avril 2012 - 12:06
- messages 12
- Inscrit(e) : 19 février 2012
Réputation : 9 (Neutre)En parcourant les pages pourtant si bien agencées de ce forum je n'ai trouvé que peu de sujets traitant du manga/anime en lui-même .Certains sujets s'en rapprochent comme "Pour qu'un anime ait du succès il faut.." (Ichimaru). Si certains mangas/animes ne sont que des exutoires à fantasmes avec le style gakuen/ecchi , d'autres plus profonds, traitent de sujets aussi variés que complexes: "Yakitate!!Ja-pan ", "Sommelière " , "Hikaru no Go" mais aussi "Gundam OO", "Maoyuu Maou Yuusha", "Death note" ou encore des séries du style "Bartender" etc..On passe alternativement d'une exploration du backstage gastronomique à une initiation à un jeu de stratégie , à une réflexion géo-politique sur fond futuriste ou au contraire ancestral jusqu’à l'étude du comportement humain dans des situations extrêmes. Les séries du style de "Cage of eden" et les death-match/policier ne sont pas de simples horror-show. Comme le film "la Vague" qui retrace une expérience psychologique ayant pour but de déterminer le possible établissement d'une dictature au sein même d'une population "informée", chaque situation extrême met en évidence des vérités sous-jacentes que le confort de nôtre situation tend à nous dissimuler. Ces problèmes sont des problèmes fondamentaux qui persistent en latence et se révèle ponctuellement au travers de décisions semblant pourtant anodines. Sans aller jusqu'au puritanisme excessif et traquer ses moindres vices de corps ou d’esprit il est tout du moins nécessaire de s'interroger, tant que les circonstances nous le permettent, pour ne pas avoir à le faire une fois totalement acculé. De même les comédies romantiques japonaises sont des œuvres de plus en plus paradoxales: les nouvelles comédies romantiques abordent le mythe amoureux de deux manières, soit en le faisant persister et en le confrontant à l'adversité pour en démontrer la nécessité soit en posant l'idée d'un amour bâtit progressivement, basé sur une compréhension mutuelle et , sans pudeur, en démontre les défaillances. Les séries les plus récentes concilient les deux surtout dans les mangas car à l'inverse des séries hollywoodiennes qui elles se contentent en général de relater les évènements et laisse au spectateur le soin de l'analyse; les mangas présentent verbalement les choses. Le développement de personnages "cyniques" par exemple: ces personnages expriment verbalement leurs opinions, si X trouve que le ou la protagoniste ne fait que projeter son auto-satisfaction sur les autres au travers de sa "générosité" et sa fausse modestie il le dit. Dans les séries hollywoodiennes (plus réalistes) ces sous-textes émergent surtout à la faveur de disputes ponctuelles des "clashs". La vérité n'y est pas plus discrète mais elle n'est pas intellectualisée à proprement parler. De fait le lecteur ne fait que subir un "surmoi" (en gros on va dire pression/conditionnement social) crée par le scénariste par catharsis (Projection dans le personnage: permet d'obtenir de "l'expérience" par procuration )ce qui fait que le lecteur/spectateur ne peut pas s'approprier cette vérité, il ne la contrôle pas elle lui est imposée. De fait si le scénariste ou les scénaristes se trompent ils nous trompent aussi (dans les séries hollywoodiennes). Petit résumé au cas où: On par du principe que le jeune n'a pas d'opinion fixée éventuellement un début d'opinion. Scénariste hollywoodien---> crée série pour les jeunes---> jeune s'identifie au personnage crée et subit le scénario----> comme il subit il ne comprend pas totalement il développe juste un réflexe ex: "Ah alors c'est comme ça que je dois me comporter quand je suis "amoureux" " .Scénariste Japonais---> Tiens j'écris ce que les protagonistes pensent et j'insiste dessus et je présente plusieurs avis ---> le jeune lis , s'identifie si ses idées coïncides mais étudie le deuxième avis ----> si il ne s'identifie pas il cherche à comprendre l'idée de l'auteur d'autant plus si il aime la série et que le graphisme lui est agréable, et là aussi il réfléchit. Donc dans tous les cas il réfléchit sur l'idée. Ce schémas appliqué aux centaines de séries que des otakus/ geek ou autre de notre envergure dévorent par jour l'impact est donc assez considérable même de manière inconsciente. Ainsi même si chaque œuvre a une influence qui peut sembler limitée l'exposition prolongée à ces "petite réalités" nous influence. Je sais l'intro est longue...mais voilà le vif du sujet : Puisque vous l'aurez compris un scénariste essaie en général d'incorporer à ses œuvres une dimension plus large et plus profonde qu'un simple divertissement (oui oui même chugo chara )il convient donc pour leur faire plaisir de faire au moins semblant d'avoir capté le message. Le but de ce sujet est donc que, en précisant la catégorie d'anime/manga concernée, de montrer les éléments qui, pour vous, servent le mieux cet objectif (de transmission de message) ex: est-ce que le "je dois croire en mes amis" est bien transmis dans naruto ou existe-il (dans d'autres mangas par exemple) des manières plus subtiles et efficaces de transmettre cette idée. Quitte à développer votre opinion sur l'idée transmise. A vous de jouer
- 3
#2
Cherryz
Posté 12 avril 2012 - 17:05
Bonjour Aporia,
Avant de participer à ton sujet, j’aurais besoin d’éclaircissements…
Tu proposes donc que nous trouvions les éléments servant un message profond : d’accord.
(Bon par contre, tu dis que c'est "pour leur faire plaisir", mais on s'en cogne de leur faire plaisir, non ? Discutons plutôt pour notre plaisir à nous)
Cependant, es-tu sûr que tu ne vois pas plus de messages dans les animes / mangas parce que tu as plus envie d’en voir ? En quoi seraient-ils plus porteurs d’un message que les autres productions ?
Es-tu bien sûr de ne pas rendre le débat profondément manichéen en rendant le spectateur « hollywoodien » crétin comme ses pieds (« ha bon je dois faire comme ça alors ! ») et le spectateur japanophile intelligent et sensé (« je dois en tirer un sens caché »)… Je ne saisis pas bien l’opposition étant donné qu’il y a quand même d’autres choses sur terre… Et que certains animes / mangas sont bien aussi concombres que des productions hollywoodiennes…
De quelles séries hollywoodiennes parles-tu, au fait ? Tu as l’air d’en avoir une image bien moisie.
Bref si tu veux bien éclairer ma lanterne concernant tes intentions, je t’en serai reconnaissante ^^ Désolée si j’ai compris de travers, donc !
PS : quel rapport entre la catharsis et la projection dans le personnage ? Moi pas comprendre...
Question subsidiaire : en quoi penses-tu que cela t’influence au quotidien ? (par curiosité)
Modifié par Cherryz, 12 avril 2012 - 17:06.
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#3
Aporia
Posté 12 avril 2012 - 19:45
- messages 12
- Inscrit(e) : 19 février 2012
Réputation : 9 (Neutre)Bonsoir,CherryzComme convenu je vais donc apporter quelques éclaircissements.Tu proposes donc que nous trouvions les éléments servant un message profond : d’accord.(Bon par contre, tu dis que c'est "pour leur faire plaisir", mais on s'en cogne de leur faire plaisir, non ? Discutons plutôt pour notre plaisir à nous
)
Cependant, es-tu sûr que tu ne vois pas plus de messages dans les animes / mangas parce que tu as plus envie d’en voir ? En quoi seraient-ils plus porteurs d’un message que les autres productions ?
Dans les séries hollywoodiennes (plus réalistes) ces sous-textes émergent surtout à la faveur de disputes ponctuelles des "clashs". La vérité n'y est pas plus discrète mais elle n'est pas intellectualisée à proprement parler.
Es-tu bien sûr de ne pas rendre le débat profondément manichéen en rendant le spectateur « hollywoodien » crétin comme ses pieds (« ha bon je dois faire comme ça alors ! ») et le spectateur japanophile intelligent et sensé (« je dois en tirer un sens caché »)… Je ne saisis pas bien l’opposition étant donné qu’il y a quand même d’autres choses sur terre… Et que certains animes / mangas sont bien aussi concombres que des productions hollywoodiennes…
De quelles séries hollywoodiennes parles-tu, au fait ? Tu as l’air d’en avoir une image bien moisie.
PS : quel rapport entre la catharsis et la projection dans le personnage ? Moi pas comprendre...
Modifié par Aporia, 12 avril 2012 - 19:49.
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#4
goldbergg
Posté 13 avril 2012 - 01:19
C'est moi ou tu compare manga papier (et non animation) et serie americaine? (se qui au passage je ne trouve pas vraiment comparable)Car sa fait une enorme difference entre une comparaison japanimation et serie américaine.(La japanimation d'aujourd'hui ne se contente bien trop souvent que d'adaption, parfois baclé, de manga, jeux, roman, etc... en y devoilant parfois une vision diférente, donc bien souvent tres différent de l'oeuvre orriginale)Pour moi les seul vrais comparaison que l'on pourais faire sont:BD japonaise (manga) - > BD americaineanimation japonaise -> animation americaineSerie japonaise (drama) -> serie americaineetc... chaque support vise un publique bien particulié. (et je ne dit pas que l'on ne peut pas s'intéréssé a tous les support a la fois)A moin que je sois a coté de la plaque et que tu compare simplement la culture japonaise et americaine?Et que certains animes / mangas sont bien aussi concombres que des productions hollywoodiennes…
Modifié par goldbergg, 13 avril 2012 - 01:19.
- 0
#5
Lovren
Posté 13 avril 2012 - 09:35
Enfin..comparé les navets de l'animation américaine avec les animes Japonais, c'est chaud quand même. On peut pas dire que niveau animation, l'Amérique nous aura marqué. Le marché du dessin animé a toujours été dominer, quasiment sans partage, par la Japanimation. Comme l'auteur du topic l'a souligné, dans un anime et plus particulièrement, dans un anime de type '' Amour/Amitié - Comédie - Lycée '', les gens ont tendance à se retrouver au travers de l'image du protagoniste. Ses faits et gestes nous rappellent notre enfance pour les plus vieux et pour les plus jeunes, ils nous montrent ce que l'on peut vivre.Bon après, faut pas se focaliser dessus, il est clair qu'on ne revivra pas ses situations, cela serait surréaliste. Mais tout ça pour dire que les séries d'animation américaine n'ont pas la même... comment dire.. la même force qu'on les animes japonais pour s'imposer sur le marché. Le chara-design, l'animation, le ton de l'anime est très différent d'un pays à un autre. L'humour japonais est très bien accueilli, tandis que l'humour Américain peut être très lourd au bout d'un moment. Pour finir sur les comédies romantiques, rares sont les oeuvres de l'animation américaine, à proposé ce type. Les japonais savent renvoyer les sentiments, les situations en plein sur le spectateur. Rien que pour ses thèmes, les différences sont flagrantes. Pour en revenir au sujet. Dans une type '' Amour/Amitié - Comédie '', ce qui est important, c'est de sentir que quelque chose passe entre le héros et la petite amie présumé/finale. Dans la plupart des animes, ça se sent directement. On voit que quelque chose tournent entre eux. La seule exception, c'est High School DXD, où il faudra attendre l'épisode 2 pour une confirmation. Ensuite, après que le courant soit passé, que faire ? C'est là qu'intervient le genre comique, donc la plupart des scénaristes créeront quelques situations cocasses et/ou suggestives, pour faire rire les gens. Dans de rares cas, c'est dans ces moments que le héros et la petite amie présumé/finale, se rapprochent tout doucement. Sinon, c'est vers les 2-3 derniers épisodes qu'on sent une sorte de '' pression '' ou '' tension '' s'emparer de nous. Car on veut savoir la fin, le dénouement de l'anime. Est-ce que Untel ira avec Untel ? C'est encore une expérience personnelle, mais ce genre d'animes à la capacité, à m'arracher des moments de stress, même la fin est peut-être prévisible. Malheureusement, le défaut de ce type d'anime, ce sont les fins... Les fins ratées.. . Pourquoi ? Tout simplement car le baiser de fin est bien trop rare. Peu d'animes peuvent se targuer d'avoir une fin qui montre les sentiments pur des deux personnages. Même un '' Je t'aime '' est devenu tellement rare comme conclusion... Pour moi, c'est le gros défaut/point noir de l'animation japonaise pour cette catégorie.
- 1
Signature non conforme.
#6
Aporia
Posté 13 avril 2012 - 09:46
- messages 12
- Inscrit(e) : 19 février 2012
Réputation : 9 (Neutre)A moin que je sois a coté de la plaque et que tu compare simplement la culture japonaise et americaine?
BD japonaise (manga) - > BD americaineanimation japonaise -> animation americaineSerie japonaise (drama) -> serie americaine
je parle des séries au sens large
chaque support vise un publique bien particulié. (et je ne dit pas que l'on ne peut pas s'intéréssé a tous les support a la fois)
Car sa fait une enorme difference entre une comparaison japanimation et serie américaine.(La japanimation d'aujourd'hui ne se contente bien trop souvent que d'adaption, parfois baclé, de manga, jeux, roman, etc... en y devoilant parfois une vision diférente, donc bien souvent tres différent de l'oeuvre orriginale)
trop souvent
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#7
King of Waveland
Posté 13 avril 2012 - 10:20
Sujet intéressant mais assez complexe !Pour moi les seul vrais comparaison que l'on pourais faire sont:BD japonaise (manga) - > BD americaineanimation japonaise -> animation americaineSerie japonaise (drama) -> serie americaineetc...
Pour ma part je préfère 10 fois, non 100 fois l'animation japonaise. Le plus grand avantage des séries américaines, c'est qu'elles sont meilleures que les séries françaises. Mais c'est toujours la même chose : une série sur 2 est policière au moins. Pour moi, l'essence du Manga c'est qu'elle nous fait rêver, ce que très peu de séries américaines arrivent à faire. Je pense qu'il faut nuancer le fait que l'animation japonaise s'adresse aux plus jeunes tandis que les séries américaines ne s'adresseraient qu'aux plus âgés. Déjà on sait que celles-ci sont tout public. Pour l'animation, il existe des shonens mais aussi des seinens. Et il y a un public adulte sur Animeserv. L'animation touche un public plus large que depuis récemment tandis que les séries américaines sont nées avec la télé.
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Cte victoire !
#8
Oddwel
Posté 13 avril 2012 - 15:26
La flemme de lire toutes les réponses, mais ...
On ne subit pas un scénario u___u
Subir
Sens 1 Endurer, supporter. Ex Subir l'humiliation. Synonyme éprouver
Sens 2 Se soumettre, être soumis à. Ex Subir une opération chirugicale. Synonyme accepter
Sens 3 Etre l'objet de. Ex La façade a subit un ravallement. Synonyme accuser
"Subir un scénario" ça voudrait alors dire que le scénario se déroule, nous blesse, et on ferme sa gueule ? Je suis désolé, mais quand une série ou un film te déplaît, tu éteins la télé, tu fermes la fenêtre, ou tu te barres du ciné ; mais tu ne restes pas là à regarder un truc qui te plait pas. On ne "subit" un scénario en aucun cas, parce qu'il y a forcément interaction avec le scénario ! Peu importe le scénariste, il va toujours vouloir raconter une histoire, c'est à dire impliquer le spectateur émotionnellement et intellectuellement. Aucun scénariste ne va écrire juste pour faire passer un message philosophique ou pour imposer un avis, ça n'a aucun sens... Un scénariste va chercher à créer un lien entre lui et le public, à travers son histoire. Une histoire a toujours, TOUJOURS, pour but d'impliquer le spectateur. Tu ne peux pas dire qu'on "subit" le scénario... c'est une insulte à cet art ancestral.
Et crois-le ou non, quoi qu'on en dise, Hollywood reste le studio de production le plus performant, qui produit les films qui marchent le plus - en tout cas aux Etats-Unis. Hollywood prospère dans le monde du cinéma ; il n'a aucun rival à son niveau, c'est un géant. On en dit du mal en parlant de "films marketings" ou autre, mais les scénarios de ces films sont peut-être pauvres en contenu intelligent, mais la structure est faite d'une telle façon que n'importe qui peut rester accroché devant, sans forcément qu'il y ait un intérêt à voir ce film. Ce sont des films sans intérêt mais qui marchent. Je respecte ça.
Scénariste Japonais---> Tiens j'écris ce que les protagonistes pensent et j'insiste dessus et je présente plusieurs avis ---> le jeune lis , s'identifie si ses idées coïncides mais étudie le deuxième avis ----> si il ne s'identifie pas il cherche à comprendre l'idée de l'auteur d'autant plus si il aime la série et que le graphisme lui est agréable, et là aussi il réfléchit. Donc dans tous les cas il réfléchit sur l'idée.
Je voulais juste réagir à ça, je lirai le reste plus tard ^^'
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「友達っていなければいけないもの?」
EL PSY CONGROO
#9
Cherryz
Posté 13 avril 2012 - 15:48
Je sais ce qu'est la catharsis, mais ne comprenais pas les délires de surmoi etc. Mais il faut dire que je fuis comme la peste les explications pseudo-psychanalytiques (ou sinon, avec une grande prudence) pour me concentrer sur les sens premiers (la libération de l'hybris, qui passe effectivement souvent par un combat symbolique, et qui sera reprise comme valeur chrétienne de la tempérance)... Donc voilà je n'avais pas du tout fait le lienMes excuses. Je crois que mes études me vrillent le cerveau, hehe.
Par ailleurs tu n'as pas répondu à ma question : en quoi penses-tu que cela t'influence au quotidien de regarder des animes ? Je tiens à le savoir, parce que personnellement, ça me distrait comme peu arrivent à le faire, ça c'est sûr, mais de là à changer ma vision du monde... (Avec si possible un autre exemple que Naruto et ses amis, que je trouve super bidon comme message, dans le sens où... tout le monde est au courant non?).
Si les supports te sont indifférents et que c'est une différence culturelle que tu cherches : les livres (que j'ai lus, je précise) contredisent ce que tu dis... Je trouve les Japonais encore plus dans l'intellectualisation et la conceptualisation que les américains. Dans les livres, quand ils ont la vérité, ils ne t'en font pas souvent pas part, justement. Et à l'inverse, je trouve très plaisante la littérature américaine, pour sa franchise, son humour. Mais après c'est MON expérience selon ce que j'ai lu, donc je ne généralise pas. J'ai juste beaucoup plus lu de fins en queue de poisson côté Japon que côté US. Ce qui ne veut pas dire que je préfère l'un ou l'autre, par contre.
Si je devais trouver aux animes une qualité que je ne retrouve pas souvent ailleurs, pour moi c'est une chose : l'utilisation de la musique, des sons. De manière générale, je les trouve bien choisis, mais également bien placés, de telle sorte qu'après l'anime, telle émotion te reviendra en écoutant tel son. C'est sans doute la raison pour laquelle les gens réécoutent les OST japonaises et pas les BO américaines (si elles existent seulement pour les séries...). Donc voilà, pour moi les émotions sont véhiculées de façon plus juste et percutante par la musique.
Mais toujours la même question, si le message est mieux véhiculé par certains procédés, reste-t-il plus intéressant que les autres ? Plus inventif, ça oui, mais pas toujours.
Mais pour un exemple concret : je trouve que la série Oz (américaine) véhicule bien plus de messages que n'importe quel anime que j'ai pu voir (à part les Miyazaki côté écologie, par exemple, qui sont très puissants dans leur message).
Maintenant, il serait temps que tu nous donnes un exemple de ton cru, Aporia ?
Modifié par Cherryz, 13 avril 2012 - 15:53.
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#10
Aporia
Posté 13 avril 2012 - 20:16
- messages 12
- Inscrit(e) : 19 février 2012
Réputation : 9 (Neutre)Bonjour, ça fait beaucoup de questions:Par ailleurs tu n'as pas répondu à ma question : en quoi penses-tu que cela t'influence au quotidien de regarder des animes ? Je tiens à le savoir, parce que personnellement, ça me distrait comme peu arrivent à le faire, ça c'est sûr, mais de là à changer ma vision du monde... (Avec si possible un autre exemple que Naruto et ses amis, que je trouve super bidon comme message, dans le sens où... tout le monde est au courant non?).
j'aurais peut être du choisir un autre exemple pour illustrer mais ça rejoint la question subsidiaire sur l'influence au quotidien. Tout ce qu'on ressens (au sens large : les 5 sens) influe de manière suggestive= par tendance. Un peu comme la corruption, il n'y a pas de grand corrupteur ou de grand corrompu c'est tout le monde et personne à la fois , ça ne se manifeste pas de manière évidente seulement par des tendances mais qui cumulées génèrent une atmosphère, pour mon exemple, l'insécurité. Le "Ah bon je dois faire comme ça alors!" est une façon écourtée de dire : l'image que je vois contribue à construire l'image que j’ai de l'amour. Le "ah bon je dois faire comme ça alors" est une image grossière pour exprimer cette idée.
On par du principe que le jeune n'a pas d'opinion fixée éventuellement un début d'opinion.
Si les supports te sont indifférents et que c'est une différence culturelle que tu cherches : les livres (que j'ai lus, je précise) contredisent ce que tu dis... Je trouve les Japonais encore plus dans l'intellectualisation et la conceptualisation que les américains. Dans les livres, quand ils ont la vérité, ils ne t'en font pas souvent pas part, justement.
Dans les séries hollywoodiennes (plus réalistes) ces sous-textes émergent surtout à la faveur de disputes ponctuelles des "clashs". La vérité n'y est pas plus discrète mais elle n'est pas intellectualisée à proprement parler.
Cette manière d'amener les idées profondes , en animation, a surtout lieu dans les films ex: Umi ga Kikoeru ( très beau film où l'idée est amenée surtout par les actes des personnages et par l'atmosphère plus que par les mots)
Si je devais trouver aux animes une qualité que je ne retrouve pas souvent ailleurs, pour moi c'est une chose : l'utilisation de la musique, des sons. De manière générale, je les trouve bien choisis, mais également bien placés, de telle sorte qu'après l'anime, telle émotion te reviendra en écoutant tel son. C'est sans doute la raison pour laquelle les gens réécoutent les OST japonaises et pas les BO américaines (si elles existent seulement pour les séries...). Donc voilà, pour moi les émotions sont véhiculées de façon plus juste et percutante par la musique.
Mais toujours la même question, si le message est mieux véhiculé par certains procédés, reste-t-il plus intéressant que les autres ? Plus inventif, ça oui, mais pas toujours.
Maintenant, il serait temps que tu nous donnes un exemple de ton cru, Aporia ?
Le but de ce sujet est donc que, en précisant la catégorie d'anime/manga concernée, de montrer les éléments qui, pour vous, servent le mieux cet objectif (de transmission de message) ex: est-ce que le "je dois croire en mes amis" est bien transmis dans naruto ou existe-il (dans d'autres mangas par exemple) des manières plus subtiles et efficaces de transmettre cette idée. Quitte à développer votre opinion sur l'idée transmise.
). Ça peut ressembler à un scénario avec "l'homme providentiel" le véritable innovateur de Gundam OO par exemple , mais en vérité c'est infiniment plus profond. C'est un résumé de : "incarne tes valeurs"....(PS: utiliser le verbe "subir" est ici approprié : par exemple la fin de "inception" ou encore "the island" qui pose quelques question d'éthique est extrêmement libre contrairement à Green lantern ou Thor où on "subit" le scénario c'est à dire qu'une idée est développée et non une "piste d'idée")
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#11
goldbergg
Posté 14 avril 2012 - 00:21
Je fais un peut de HS mais:crois-le ou non, quoi qu'on en dise, Hollywood reste le studio de production le plus performant, qui produit les films qui marchent le plus - en tout cas aux Etats-Unis. Hollywood prospère dans le monde du cinéma ; il n'a aucun rival à son niveau, c'est un géant. On en dit du mal en parlant de "films marketings" ou autre, mais les scénarios de ces films sont peut-être pauvres en contenu intelligent, mais la structure est faite d'une telle façon que n'importe qui peut rester accroché devant, sans forcément qu'il y ait un intérêt à voir ce film. Ce sont des films sans intérêt mais qui marchent. Je respecte ça.
Modifié par goldbergg, 14 avril 2012 - 00:22.
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#12
Nesse1040
Posté 14 avril 2012 - 07:45
- messages 5 381
- Inscrit(e) : 26 juillet 2010
Réputation : 488 (Adulé !)Comparer ce qui n'est pas comparable est un peu limite.Comparer deux cultures différentes c'est pas facile.C'est comme si on comparait deux religions différentes, les idéaux ne sont pas les mêmes.Les attentes des gens de l'orient n'est pas la même que celle des gens de l'asie tout simplement, dut à le culture des pays.Pour ma part j'aime aussi bien les scénario typique américain d'ado que les dramas.Car aux fond les série américaine et les dramas, destiné aux ados, ont la même base de scénario !
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#13
Oddwel
Posté 14 avril 2012 - 09:06
La culture est différente, mais l'espèce est la même. On parle pas de japonais et d'américains, on parle d'êtres humains. Un être humain, peu importe qui il est, va avoir un caractère qui lui est propre, une caractérisation qui le définit extérieurement, et un univers dans lequel il est planté.
Pour les définitions (parce que ce sont des termes spécifiques) :
Caractère : Le caractère d'un être humain (ou tout autre personnage) ne peut être définit que d'une seule façon : les choix qu'ils fait quand il est sous pression. Ce qui va définir une partie du caractère d'un perso, ça va être par exemple sa réaction quand il voit une maison en feu. S'il va sauver les éventuels victimes, on sait que dans les conditions dans laquelle il est, il y va, et s'il y va pas, on sait qu'il ne va pas y aller dans ces mêmes conditions. On ne peut pas vraiment mettre un terme ou une phrase dessus ; on ne peut pas dire de ce type qu'il est courageux juste parce qu'il va dans une maison en feu sans protections. Peut-être que ce même type va fuir le moment où il devra déclarer sa propre flamme à une femme, là où il n'hésitera pas à risquer sa vie pour des innocents. On définit le caractère comme l'essence d'un personnage, constituée simplement de ses choix.
Caractérisation : Si un personnage est un fruit, le caractère est le jus et la chair du fruit, et la caractérisation la peau. La caractérisation, c'est tout ce qui n'est pas important pour la fonction du personnage : son âge, son apparence physique, son comportement global, son niveau social, son appartenance sociale, etc... C'est tout ce qu'on voit de l'extérieur dans la vie de tous les jours. Je dis que ce n'est pas important, parce que c'est le cas. Quand on écrit une histoire, on va commencer avec des caractérisations spécifiques parce qu'on les aime bien, mais on écrit à partir d'un certain moment dans la chronologie des intrigues, on étend à gauche et à droite, et petit à petit on va vers la fin et quand on est à la fin, on a soi-même la révélation : "C'est pas du tout l'histoire que je voulais écrire ! Qu'est ce qu'un clampin comme lui ferait dans une base aérienne ? Pourquoi personne le remarque ?" et d'autres questions, et au final on peut (si ça arrive pas, le scénario risque d'être très décevant parce que pas travaillé) décider de réécrire l'histoire en prenant compte de la fin, du message qu'on s'est soi-même transmis et découvert, et s'il faut changer totalement les personnages et remplacer des étudiants par des espions adultes, ou remplacer un vieillard par un homme de vingt ans, c'est tout à fait permis. Faut faire les changements en conséquences, mais ce sera juste la couche extérieure. L'essence et la signification même de l'histoire ne changeront pas, parce que les caractères, les buts des personnages resteront les mêmes et c'est eux qui sont réellement important dans l'intrigue. La caractérisation n'agit que sur le décor.
L'univers d'un personnage, c'est le milieu dans lequel il évolue. Il est TOUJOURS composé de trois niveaux : L'intime, le personnel, et l'extrapersonnel. L'univers intime, c'est l'univers du personnage direct, c'est son propre esprit, ses propres réactions, ses propres pensées et motivations, son propre corps. C'est lui-même. L'univers personnel est constitué de ses amis, familles, connaissances directes. Ce sont ses liens sociaux de personnage à personnage. L'univers extrapersonnel est tout ce qui ne touche pas directement le personnage : les institutions politiques, économiques, judiciaires, exécutives, les entreprises importantes ... le reste du monde, en fait. C'est aussi le mobilier et l'immobilier entourant le personnage. Sa cuisine ne fait pas partie de lui-même, ni de ses relations personnelles (quoique, il fait ce qu'il veut ! XD), alors elle fait partie de l'univers extrapersonnel.
Un récit part toujours de la même base : un personnage principal, avec son caractère et sa caractérisation propres, dans un univers qui généralement va créer un conflit avec le désir et la motivation du personnage. Ça ne changera pas, que le récit soit d'origine japonaise ou américaine. Ce qui va changer, c'est l'agencement dans le temps et dans les niveaux de l'univers des différents conflits, et le type du désir du personnage. Dans les scénarios américains, on va beaucoup trouver des personnages avec un désir conscient positif (je veux dire que c'est un "bon" désir, que le personnage veut quelque chose de bien) qui va finir par révéler un désir inconscient négatif (c'est à dire qui va l'inciter à agir "mal"). Dans les scénarios de séries japonaises, la plupart du temps, on a un personnage qui a un désir relativement négatif (ex: le pervers qui veut avoir un harem pour lui tout seul), qui cache en fait un désir largement positif (ex: ce même pervers va en fait souhaiter le bonheur de ces femmes dont il veut consciemment tirer profit). Mais ce désir positif n'est pas caché le moins du monde, il est exposé avec une insistance telle qu'au bout d'un moment on n'y croit plus et on se dit que ça se veut moralisateur à tout prix.
Et apparemment je viens au sujet principal de ce topic ! (BRAVO =D)
Le souci de certains animés, c'est leur insistance sur "ce que fait ce héros est bien" (je pense à Naruto, High School DxD, Rosario+Vampire, les Mahou Shoujo et tous les autres animés qui parlent de l'importance de l'amitié). Ils définissent un protagoniste qui veut le bien et uniquement le bien, surtout celui des autres, au dépend du leur. C'en n'est que peu crédible. Les êtres humains par nature sont égoïstes, et pas dans le mauvais sens du terme. Je veux dire qu'on va tous, chacun d'entre nous, agir de façon à ce qu'on reçoive un bénéfice. C'est tout à fait naturel ! On ne fait rien si ça n'améliore pas notre expérience de la vie, c'est dans notre nature. Un protagoniste peut vouloir le bien des autres et vouloir se sacrifier pour eux, mais c'est parce qu'au fond de lui il voudra la reconnaissance et la satisfaction d'avoir accompli quelque chose pour autrui. Alors si ce désir altruiste est déjà un désir inconscient, alors ça veut dire qu'il y a un autre désir de reconnaissance dans l'inconscient de l'inconscient ? Pas crédible. Je suis pas le seul à le penser, j'en suis sûr : les héros de ce genre d'animés sont inintéressants et absolument pas vrais (par "vrais" je veux pas dire réalistes mais Authentiques, c'est à dire qu'on y croit, qu'ils nous touchent parce qu'on se dit que ça pourrait être nous). Il y a énormément d'animés qui ont ce défaut : un personnage principal trop simple, trop bon, dont le côté mauvais n'est pas assez travaillé, si bien que ça donne des animés qui respirent la joie et la bonne humeur, mais qui n'apportent rien à l'homme comme modèle d'expérience. Ils n'apportent rien de vrai, d'authentique, et on les regarde pour le plaisir des yeux ou des oreilles, pour rire un bon coup, mais absolument pas pour en tirer une leçon, parce qu'au final ça ne représente pas la vie, mais un délire de l'auteur.
Après, il y a d'autres animés, comme Code Geass, Guilty Crown, Steins;Gate, Chaos;Head... dont les personnages principaux sont très travaillés, jusqu'à leur plus sombre et mauvaise portion de caractère. Et au final, on les termine en se disant "Ah si je devais être maître du monde j'aimerais bien (ou pas, chacun son avis) en être un comme Lelouch !" ou d'autres genres de commentaires où on s'identifie réellement, où on se compare aux personnages. Là où les autres animés, on les quitte en se disant "C'était bien fun !", ceux-là on les quitte en se disant "... waouh! J'adore cette histoire ! Une bonne leçon de vie !"
Pour moi, le meilleur moyen de faire passer un "message" s'il y a un message à faire passer (Je le redis, quand on écrit, on écrit d'un point de l'histoire à la fin et on la découvre soi-même. La dernière révélation, la dernière action, l'Ultime scène, on la découvre soi-même, et on se dit qu'au début jamais on y aurait pensé. Et finalement, le message que cette scène fait passer n'est pas celui que voulait l'auteur au début.) est justement de ne pas vouloir faire passer de message. En voulant faire passer un message, on s'enferme dans une seule idée, par exemple l'amitié, et le scénario tourne en boucle sans apporter quoi que ce soit au monde. Non, il faudrait par exemple écrire en se disant "Eh ! Si le Père Noël existait ?" ou "Eh ! Si un gamin de 16 ans était un espion de la CIA ?" ou "Eh ! Si un analphabète tombait amoureux d'une prof de français ?", ou autre "Eh ! Si ... ?" bien entendu, c'est à dire avec une idée de situation de base, qu'on va développer, qu'on va étendre, qu'on va préciser, qu'on va encadrer, etc... et petit à petit construire l'univers et l'intrigue jusqu'à l'Ultime Scène où le conflit ne pourra pas être plus élevé, et à ce moment-là on va se découvrir soi-même. "Ben, finalement, bien que le Père Noël est accablé par son boulot au point d'envies suicidaires, il est irremplaçable. Quand on est créé pour une tâche, on doit l'accomplir, parce qu'il n'y a personne d'autre pour ça. C'est triste, mais c'est comme ça. Putain, quand je pense que je voulais qu'il soit heureux, au début ! Je me suis bien trompé !! lol", par exemple très simple. On construit son histoire jusqu'à la fin et on y trouve une conclusion, un message qui va passer parce que tout ce qui y a mené est authentique. Enfin, pas pour l'instant, mais on reconstruit le reste de l'histoire pour qu'on ne puisse pas, avec les évènements qu'on voit, penser à autre chose que cette fin. Le spectateur doit être emmené du début à la fin par l'auteur pour que l'histoire ait un impact et un sens aux yeux du public. Le public après cette histoire de Père Noël se dira "C'est bête pour lui... Comme quoi, c'est pas cool, la vie de Père Noël... Respectons-le un peu, il le mérite bien. Demain je recrois au Papa Noël !! =D", par exemple. Le public aura, même s'il est emmené dans une histoire du début à la fin, l'occasion de prendre du recul sur son propre monde et sa propre vie grâce à cette histoire (je parle pas de celle du Père Noël !)
Conclusion : Pour que le public réfléchisse à l'histoire et prenne du recul sur son monde, il est nécessaire d'avoir un protagoniste complexe et authentique bien définit, et une Idée Directrice (l'idée que l'auteur et le public retiendront de la fin) authentique reliée au monde réel.
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「友達っていなければいけないもの?」
EL PSY CONGROO
#14
Aporia
Posté 14 avril 2012 - 19:07
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Réputation : 9 (Neutre)Je n'ai pas beaucoup de temps je lance juste quelques films de qualités que je vous conseille vivement de voir si ce n'est pas déjà fait pour alimenter la discussion: La 25 ème heureLes évadésGoodbye BafanaHotel Rwandale Pianistela liste de SchindlerLes orphelins du Huang ShiLa vie de David GaleWill HuntingAmerican History XDepartures (japonais)Tous sont des films très forts en messages.
Modifié par Aporia, 14 avril 2012 - 19:08.
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