Osu à vous les Animeserviens
La littérature... selon Kinkazma.
Beaucoup d'auteurs disent écrire pour les autres, ils ne font que du papier journal, rien de grandiose. Alors bien sûr je suis bien prétentieux de vouloir défier 20 siècles de littérature, mais l'audace et le courage sont des choses auxquelles on accorde plus beaucoup d'importance ces dernières années. Je suis le troisième (et nouveau, soyez clément) de la team de Chronique d'AnimeServ, enchanté.
Je vous propose mon avis sur Oda nobuna no yabou thème de cette semaine à savoir l'historique.
Ahh ! L'histoire... J'en garde un goût amer depuis le bac, mais bon on s'en tamponne de ma vieille vie. On répète souvent que réussir quelque chose d'important implique l'ambition du succès. Oscar Wild disait qu'elle était le dernier refuge de l’échec. Alors Ché bien qu'toi et la philosophie bah vous êtés en fight, mais bon passons outre cette petite difficulté, car le titre signifie littéralement « L'ambition d'Oda Nobuna ».
Les genres :
Oda Nobuna no Yabō est basé sur un Light Novel qui a été écrit par Kasuga Mikage et illustré par Miyama-Zero, publié dans le magazine GA Bunko.
Alors plutôt que de vous faire une simple description du premier épisode, je préfère vous donner un avis pur et sans concession sur ce qu'il représente en terme d’intérêt. Oda Nobunaga le plus important des daimyô(s) de la période Sengoku, de l'histoire du Japon responsable de l'unification du Japon, bla bla bla. BREF C’était un Monsieur okay ?! Retenez bien ça.
Yoshiharu Sagaru, de lui on dira : bas de gamme, standard, n'a vraiment rien d'exceptionnel, aimant les jeux vidéo historiques, il se passionne pour l'un en particulier, titré l'ambition d'Oda Nobunaga (Hum... comme c'est original !). Pour une raison que l'on ignore car phénomène complètement éclipsé, il se retrouve dans l’ère Sengoku en pleine bataille .
Celui-ci lui fait par de son rêve : Otoko no roman le genre : la mort de Mutsurini dans Baka to tests Shokanju (être bien entouré si vous voyez ce que je veux dire) celui-ci est contraint dans le but de préserver la temporalité des événements de remplacer Hideyoshi.
Bon jusqu'ici l'histoire témoigne d'une intrigue à défaut mais intéressante. De fait l'anime démarre d'emblée sur une scène de combat ce qui lui donne du dynamisme et déploie son potentiel. Seulement, vient le moment où le protagoniste rencontre Nobuna (qui n'est plus Nobunaga), il se rend compte que l'ensemble de l’entourage du daimyô, est en fait composé de femelles… Voilà bon… y a mieux comme nœud scénaristique que du fanservice très mal dosé.
Jetez moi ça façon Team-rocket, vite !
Le loli au maximum de ses capacités !
L'intrigue s'aborde difficilement, on comprend mal la trame événementielle. Sans compter les anachronismes, ceci étant principalement dû à la quantité des personnages, et leur fonction mal définie.
Le genre de série que l'on retrouve à foison sur le changement de genre d'un personnage historique (Sengoku collection, Sengoku otome Paradox) l'originalité ne caractérise pas cet animé, pourtant on ne pourrait pas le mettre au même rang qu'un anime lycée même si le protagoniste en représente le stéréotype. L'histoire ne s'y prête pas. En effet les couleurs sont bien travaillées, c'est beau, graphiquement cela plait à l’œil. Et l'histoire de l’ère Sengoku a le mérite d’être inchangée,
Les moments épiques sont accentués en faveur de Nobuna.
Cet animé promet donc sur le teaser mais n'offre rien de concret à part l'opening, les quelques actions restent basées sur une mauvaise maîtrise de la 3D. En d'autres mots : paye ton jeu de PSP à 30 mille yen, puisque c'est ça l'objectif de la série, faire de la pub au jeu.
Un exemple, Senran kagura et la Nintendo DS .
Voilà la différence entre le personnage réel et l'anime sur la personne de Shibata Katsuie.
Mais enfin où se trouve cette barbe et cette moustache fourchue ?!
En toute objectivité j'ai trouvé ça très médiocre en écrivant la critique. Mais après avoirs revu la série j'ai quand même pu lui trouver quelques bons points : certains personnages sont drôles,
ce qui est vraiment rare sur une série en 12 épisodes, de la 3D qui donne envie de porter des lunettes de soleil mais finalement bien présente sur chaque épisode, un style graphique proche d'un Sengoku Basara.
Même si les quelques scènes de combat restent timides elles sont mignonnes !! KAWAI !! Ouais ouais !
Je tchatche le langage de l'être jaune... Je plaisante pas de discrimination envers les jaunes, on aiment le jaune chez animeserv !
L'anime nous fait passez un bon moment, sans tenir compte des anachronismes, de la magie et des autres irrégularités scénaristiques. C'est reposant pour l'esprit, cela fait aussi découvrir l'histoire du japon féodal, la plus représentée dans les animés !
Àpres avoir passé le 1er épisode, une question se pose : L'ambition permet-elle de tout acquérir ?
Aussi revenons à notre débat d'esprit de tout à l'heure. Entre vrai rêve et témérité de jeunesse, entre espoir et simple illusion naïve, peut-on tout désirer ? Même si l'anime ne pose pas texto ces questions, elles s'imposent naturellement, alors que peut-on en dire ?
Je vous propose de vous mettre à la place de Sagaru pour le découvrir, mais bien sûr les drames sont toujours le fruit d'une frustration.
Voilà cette interrogation étant le seul intérêt de la série, je ne vous la gâcherai pas en la spoliant.
Qualité graphique : 15,5 / 20
Qualité sonore : 11,5 / 20
Animation : 14,5 /20 (Vraiment pour l'opening seulement)
Scénaristique : 15/20
Et vous qu'en pensez-vous ?
Modifié par Misuzu, 12 octobre 2013 - 11:07.