Bonjour à tous.
Nouvelle semaine = nouvelle chronique. Et aujourd'hui, c'est à un petit nouveau de s'y coller (en l'occurrence, moi). Je suis Arhimasura, 24 ans, toutes mes dents (oh put*** l'humour de m****), informaticien (c'est mon métier) et maintenant chroniqueur. Bon, fini pour la présentation, et en avant pour la chronique.
Pour cette chronique, le thème imposé était le sport. Après avoir éliminé le baseball et le football (sports qui saturent l'animation japonaise), j'ai décidé de choisir une œuvre assez atypique : Buzzer Beater.
Buzzer Beater est un anime de treize épisodes produit par le studio TMS (D.Gray-Man et une tonne d'autres trucs) et diffusé en 2005. Une seconde saison nommée Buzzer Beater 2007, et produite par le même studio, fait office de suite. L'anime est une adaptation du manga éponyme de Takehiko Inoue (Slam Dunk, Real, Vagabond).
Comme le titre* ou l'auteur le suggère, il s'agit d'un anime sur le basketball.
*En basket, un buzzer beater, est un panier décisif marqué alors que le buzzer de fin de match (ou de période) résonne. Ce panier est valide si le ballon a quitté les mains du joueur avant que le buzzer ne sonne. On dit alors que le joueur a battu le buzzer (buzzer beater).
Cette critique ne prend en compte que la première saison. Je considère la deuxième, sortie deux ans plus tard, comme un autre anime méritant une critique qui lui est propre.
Synopsis
Nous sommes dans un monde où les humains cohabitent avec une race extraterrestre, les gorans. Au basketball, ils sont largement supérieurs aux humains, si bien que ceux-ci dominent les compétitions depuis bien longtemps.
Hideyoshi Tanaka (Tono pour les intimes) est un jeune défavorisé qui survit avec ses deux amis en volant et pariant sur leur victoire dans des matchs de basket de rue. Celui-ci va se faire approcher par une jeune fille (Cha-Che) puis par la coach d'une équipe de basketball pour le recruter. Tono va alors intégrer l'équipe de Mr Yoshimune. Yoshimune a un rêve, créer une équipe entièrement composée d'humains, capable de rivaliser avec les gorans, et de gagner la ligue intergalactique.
Une équipe composée de quatre gorans et un humain
Gyuma, le champion goran
L'anime entre directement dans le vif du sujet en nous présentant le personnage principal en train de disputer un match de rue. Après les deux premiers épisodes, faisant office d'introduction où Tono rencontrera Cha-Che, le personnage féminin principal (et à vrai dire, l'unique ou presque), il intègre dès l'épisode 3 l'équipe montée par Yoshimune, et à partir de là, les événements s'enchaînent. C'est là la qualité principale de cet anime (sans doute inhérent au fait qu'il ne fait que treize épisodes) : il ne traîne pas en longueur. Si l'anime se permet quelques temps morts, ceux-ci sont savamment dosés et axés sur des scènes à vocation humoristique.
Si le héros est assez classique (tant au niveau du chara-design que de la personnalité) et devient très vite insupportable (type grande gueule qui la ferme jamais), mention est faite aux personnages secondaires composant l'équipe. Si l'anime n'a évidemment pas le temps de développer le passé de tous ces personnages, l'auteur a pris la peine de rendre chacun d'entre eux uniques en leur choisissant notamment un style physique bien particulier.
À droite, le héros, encore en train de dire une connerie, et à gauche, Cha-Che, la seule fille humaine du groupe
Deux joueurs qui ont trop la méga classes et Ivan, le gorille de 15 ans
Au niveau de l'animation, c'est assez correct, mais on reste en général dans un anime de qualité moyenne. Visuellement, le principal problème est la définition (pas de HD en 2005). Les épisodes que j'ai visionnés avaient un rendu final assez dégueulasse en plein écran. Mais cela peut évidemment aussi dépendre de l'encodage. Du point de vue sonore, c'est moyen aussi. Un opening et un ending pas vraiment mémorables sans être nuls, et une OST assez pauvre (j'ai l'impression d'entendre tout le temps le même thème de deux minutes qui revient). Les doublages sont par contre nickels (comme dans la plupart des productions japonaises...).
En conclusion, Buzzer Beater s'avère être un anime de basketball moyen mais plutôt atypique de par sa situation dans un univers non réel. Avec un scénario intéressant, de l'humour bien dosé et certains personnages attachants, on regrette que le héros soit si chiant et que l'anime n'ait pas profité d'une meilleure bande-son. Cependant, cela reste un anime agréable à regarder et un bon divertissement.
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Modifié par Arhimasura, 18 février 2014 - 10:26.