Bonjour Bonjour !
Pfiou Noël est passé mais il reste le plus dur, le nouvel an ! Alcool !
Soyez sages et faites attention. : D
Je vais être franc je suis un peu déçu attention, pas par les histoires que j'ai reçues, mais par le nombre de participants... ils ne sont que trois.
Mais ça sera une bataille acharnée ! Qui va gagner ? Qui est le meilleur auteur de cette belle histoire ? À toi, public, de nous le dire !
/i\ Pour que les votes soient équitables veuillez lire les histoires jusqu'au bout s'il vous plaît /i\
Les Participants :
Souvenirs partagés.
Alors que les étoiles constellaient de leurs derniers feux, virent laisser la nuit céder sa place, traînant au gré du vent hivernal, rude, glacial, agressif, afin de dégager l'espace pour l'aube d'un nouveau jour, empreint d'une magie scintillante...
Pourtant, ce jour de vacances scolaire d'hiver commençait de manière des plus banale pour Ran Mouri, fille unique du désormais très célèbre détective Kogoro Mouri, dit "l'endormi".
Ce dernier, d'ailleurs, dormait encore, l'esprit aux mains de rêves charmeurs, tandis que Ran s'affairait, presque machinalement, à préparer le premier repas de la journée, quand, songeuse, elle posa son regard sur le calendrier accroché au mur.
-C'est vrai que nous sommes déjà le 24 aujourd'hui, le reverrais-je enfin cette année?
Le bruit grinçant de la porte de la cuisine s’entrebâillant la fit sortir de ses mélancoliques pensées, entremêlées de souvenir aigres-doux. Un petit garçon, le visage encore marqué par les plis d'un sommeil du juste, habillé de son simple pyjama fit irruption dans la cuisine, le grondement de son estomac dénonça la raison de sa venue dans la pièce, et plus précisément auprès de Ran, grande soeur adoptive au grand coeur.
-Ran, j'ai faim! articula t-il en baillant.
-Oui, oui, des oeufs au plat avec du riz, t'irais? répondit-elle, souriante, comme pour cacher ses émotions.
Émotions qui n’échappèrent pas aux yeux brillants d’intelligence de Conan, qui malgré son apparence d'enfant, cachait en réalité le cerveau bien accomplit d'un adulte, Conan, en effet, vivait caché dans la famille de son amie d'enfance.
Il s'agissait en fait du jeune détective lycéen, Shinichi Kudo, qui après une affaire bien plus dangereuse que son ordinaire, avait été contraint d'avaler un poison: l'APTX 4869 qui, en lieu de le tuer sans laisser trace, eu l'effet incommodant de le faire rajeunir de dix ans, le ramenant ainsi a l'âge du primaire!
Conan, ou plutôt le coeur de Shinichi, connaissait trop bien son amie d'enfance, et savait parfaitement que cette absence trop longue, presque insoutenable, chaque mois passant, pesait sur ses épaules. "Il" lui manquait, mais il ne pouvait rien dire, il devait la protéger contre l'organisation des hommes en noir, il ne supporterait jamais s'il devait lui arriver malheur par sa faute. Il ne pouvait la réconforter qu'en l'appelant au téléphone, que de rares fois, lui soutenant ainsi qu'il allait bien, mais qu'il ne pouvait pas encore revenir, repoussant toujours à plus tard leurs retrouvailles. Mais aujourd'hui pensait-il, Conan, se promis de créer un miracle qui rendrait son amie heureuse, au moins ce soir...
-Au fait, je serais absent aujourd'hui, je dois aller chez le professeur afin de tout préparer pour le camping de ce week-end!, finissant d'engloutir rapidement son repas.
-Fait attention sur le chemin, il à neigé fort cette nuit, et passe le bonjour à la petite Aï de ma part.
Et à Conan de sortir en croisant Kogoro, lui aussi maintenant levé et prêt a boire son café matinal, avant de s'installer à son bureau, à lire son journal, ou écouter les couses hippiques à la radio.
Ran quand à elle, prévoit de faire quelques dernières courses de noël avec sa meilleure amie Sonoko Suzuki, cette dernière toujours en proie de taquiner son amie quand à son "mari", Shinichi.
Elles se retrouvèrent plus tard dans la matinée, aux devants du grand centre commercial du quartier Beika.
Sonoko interpella son amie.
-Alors, tu lui a choisit son cadeau, pour cette année? Moi je te conseillerais une laisse, afin qu'il ne t'abandonne plus jamais en partant aux quatre coins du monde, ce maniaque des enquêtes!
-Sonoko, voyons! lança Ran, rougissante, il est simplement occupé...
-Tu es bien trop gentille avec lui ma pauvre, un jour il finira sûrement par partir avec une autre... appelle-le encore une fois, force-le a être présent ce soir!
-J'ai bien essayé, mais je tombe toujours sur son répondeur, je te l'ai dit, il est très occupé!
Et son après-midi se passait ainsi, voyageant de boutiques en boutiques, toujours à la recherche des cadeaux idéaux pour son proche entourage.
C'est à la tombée des premiers rayon de soleil que les deux adolescentes se séparèrent, mais Ran décida de faire un détour avant de rentrer chez elle, sacs remplis sous les bras. Elle voulait encore une fois passer devant cette grande maison, désormais vide de vie depuis qu'il avait disparu, subitement, et comme ses parents sont toujours eux aussi, en voyage autour du monde, Ran ne s'étonna pas de voir volets fermés, et lumières éteintes.
Elle resta debout devant le portail, immobile. Alors que les larmes commencèrent à monter à ses yeux, un flocon de neige vint fondre sur son nez, rougit par le froid, puis son téléphone vibra dans son sac à main. Ran s'empressa de l'ouvrir, et vite décrocher, c'est lui, c'est Shinichi, enfin!
-A...allo, Shinichi, c'est toi?
-Qui veux-tu que ça soit, idiote?
-Où es-tu Shinichi, quand reviens-tu enfin? étaient les sempiternelles questions qu'elle lui posait sans cesse, à chacun de leurs contacts.
-Ce soir, avant minuit, retrouve moi sous le point le plus culminant et étoilé de la ville, il y aura un présent très spécial pour toi.
-Le point culminant? Shinichi, que racontes-tu? Shinichi! Allo?
Il avait raccroché! C'était ce genre de garçon, à aimer le mystère, on le devient parfois soi-même!
-Haa stupide détective! Raccrocher ainsi, serait-il sans coeur! Puis elle se remémora ses paroles; "un présent spécial, sous le point culminant et étoilé de la ville..."
Quel est donc ce mystère? Nous sommes en pleine ville, il n'y a pas de montages dans les environs ou l'on pourrait voir les étoiles, et en plus le ciel est couvert et il neige, que pouvait-il bien vouloir dire?
Qu'importe, elle devait trouver la réponse de cette énigme, car elle pourrait enfin revoir Shinichi, après tout ce temps! C'est du moins ce que son coeur souhaitait chèrement, il serait le plus beau des présents, celui qui la rendrait la plus heureuse.
Alors que la neige tombait de plus belle, continuant à couvrir les rues de ses blanc flocons, Ran partit rentrer chez elle, peut-être demander de l'aide à son père. Mais elle trouva l'appartement et le bureau vides.
Elle allait devoir trouver la solution toute seule.
- Réfléchit ma fille, réfléchit, trouve la solution, si Shinichi l'a écrite pour toi, c'est que tu dois pouvoir trouver la réponse, vite une feuille, je vais tout noter.
"Ce soir, avant minuit, retrouve moi sous le point le plus culminant et étoilé de la ville, il y aura un présent très spécial pour toi."
-"Sous le point", est un indice important, quelque chose m'attendrait en dessous de quelque chose de grand? La tour radio de Tokyo? Non, c'est trop loin, je n'ai pas le temps d'y aller.
C'est forcément un lieu que nous connaissons tous les deux, quelque part dans le quartier Beika. "Étoilé", cela voudrait dire que ça brille? Mais tout est allumé en ce moment, les enseignes, les décorations, les illumi...
Ran s'interrompit. Un souvenir venait de jaillir de sa mémoire.
Quand il était enfants, alors petits écoliers, lors des périodes de fêtes de fin d'années, ils aimaient déambuler au milieu des galeries marchandes, après l'école afin d'aller admirer les vitrines remplies de jouets, d'automates et autres animations. Mais aussi, une fois l'obscurité de la nuit tombée, les rues marchandes prenaient une nouvelle forme de vie grâce aux décorations lumineuses, clignotantes, véritable spectacle de lumières, qui ébahissait petits et grands. Cette magie colorée parcourait les rues, telle une guirlande, une invitation au voyage dont la destination serait lui, grand symbole de leur enfance commune.
- C'est ça, ça ne peut-être qu'ici! Vite je dois me dépêcher, il est presque minuit!
Ran sortit en courant de l'immeuble, se jetant à corps perdu dans la rue, prenant garde à ne pas perdre l'équilibre, à cause d'une neige collante, qui s'entassait toujours plus le temps filant, puis la jeune fille piquait en direction du passé, de ce souvenir si précieux qui n'est autre que la solution de l'énigme!
Elle courra, à pleine haleine, défilant les avenues, les rues, parfois bousculant quelques passants, s'excusant rapidement, mais rien ne semblait l’arrêter.
- Shinichi, attends moi, j'arrive, je sais où tu es, j'arrive, je vais te rejoindre, je ne te laisserais pas partir!
Quand enfin elle arriva à destination, devant lui, elle s’arrêta net. Comme si depuis toutes ces années, rien n'avait bougé, comme si, depuis ce souvenir d'enfance, rien n'avait changé. Toujours aussi majestueux, aussi grand, aussi... illuminé.
Il culmine tout la place, et il brille comme si toutes les étoiles étaient venues s'accrocher à lui, le temps d'une nuit magique.
Témoin des plus belles histoires, comme des plus tristes, il faisait partie du passé de Ran et Shinichi.
Le grand sapin de la place centrale, lui aussi se souvient...
Il se souvient voir deux jeunes enfants courir autour de son tronc, se faufiler entre ses branches, afin d'admirer du plus près les décorations de Noel, il entend encore les éclats de rires joyeux, sent encore l'odeur du sucre et de la cannelle glisser sur ses épines, quand soudain, il entendit des pleurs.
La fillette un peu trop jouasse, venait de se cogner fortement contre l'une des basses branches. Le front marqué, rougissait rapidement, sa mèche pleine d'épines, rien ne semblait pouvoir la consoler, si ce n'est le petit garçon, qui, amusé par la scène, ne pouvait s'empêcher de rigoler.
-Shinichi, ce n'est pas drôle, j'ai très mal, je veux aller voir maman!
-Tu n'y pense pas idiote! On va encore se faire gronder, enfin surtout moi, qui t’entraîne partout...
Alors, le petit garçon dénoua son écharpe rouge, l'offrit aux épaules de son amie afin d'apaiser ce chagrin qui le gênait, avant de passer sa main sur le front blessé, comme pour appliquer un baume qui chassera toute douleur.
Aujourd'hui, le grand sapin sentit à nouveau du mouvement entre ses branchages; et c'est avec une certaine joie, qu'il revit ces enfants, mais qu'ils avait beaucoup grandit! Auraient-ils oublié ce moment de leur enfance?
Surgissant du grand résineux, un jeune homme habillé de manière décontracté, les yeux brillant et le sourire aux lèvres, s'approchait délicatement de Ran, il vint près, très près d'elle!
-Tu n'as pas changée, à être trop près des branches, tu va encore te faire mal!
-Shinichi! Je..., articula t-elle avec peine, les yeux humides avant de pleurer à chaudes larmes.
Et avant quelle ne puisse dire mot, l'adolescent lui enlaça une écharpe rouge, couleur du fil du destin, autour du cou de Ran avant de l'embrasser délicatement sur le front.
-Joyeux Noël, Ran.
Et à l'horloge de commencer à sonner les douze coups de minuit.
FIN.
L'attaque du Démon Rouge.
C'était la veille de Noël. Yuuta faisait tranquillement ses devoirs quand Rikka entra en trombe dans sa chambre.
_ Yuuta, c'est terrible !
Cette phrase était tellement fréquente chez Rikka que Yuuta y prêta à peine attention.
_ Qu'est-ce qu'il t'arrive cette fois ? Demanda-t-il sans même lever le nez de son cahier.
_ Cette nuit, la magie atteindra son apogée. Les sorcières de Pamphile vont en profiter pour invoquer le Démon Rouge afin qu'il traque les serviteurs des ténèbres partout dans le monde. Normalement mon château est invisible aux intrus de son genre, mais la Prêtresse est en train d'installer une balise magique pour le guider ! Si on ne fait rien, il pénétrera ma base cette nuit pour y laisser ces artefacts !
_ Hein ? Je ne comprends rien à ton charabia, soit un peu plus claire.
_ Viens, tu comprendras, répliqua Rikka en le tirant de sa chaise.
Chez elle, Yuuta remarqua immédiatement la décoration de Noël : une couronne de gui était accrochée à la porte d'entrée et un sapin avait été mis en place dans le salon. Rikka s'arrêta devant ce dernier et annonça solennellement :
_ La voilà, c'est la balise de la Prêtresse.
_ Où ça ? Moi tout ce que je voie c'est un sapin de noël.
_ Exactement : ce sapin est en fait une balise qui produit de puissantes pulsations magiques. Et maintenant, les cerbères qui tirent le char de guerre du Démon Rouge n'auront aucun mal à localiser mon château.
_ Le Démon Rouge… tu veux parler du Père Noël ? Ne me dis pas que tu y crois encore ?
_ Une des plus grandes ruses du Démon est d'avoir fait croire qu'il n'existait pas.
_ Si tu veux, soupira Yuuta. Dans ce cas pourquoi ça t'inquiète ? Ce n'est pas une bonne chose s'il vient t'apporter des cadeaux ?
_ Pas du tout, Yuuta. Ces objets sont en fait de puissants artefacts bénis par le Vatican. Quiconque oserait les toucher, ou même s'en approcherait trop, perdrait inévitablement tout usage de la magie des ténèbres… même mon Jaô Shingan ne pourrait y résister. Nous devons organiser nos défenses.
_ Fais comme tu le sens, soupira à nouveau Yuuta. Moi, je retourne finir mes devoirs.
_ Attends, promet-moi que tu seras là pour le combat.
_ Oui oui, c'est promis : ce soir je t'aiderais à te défendre contre ton démon.
Le soir, Rikka accompagné de Dekomori alla chercher Yuuta.
_ Bien. Maintenant que le Jaô Shingan, Mjöllnir Hamer et Dark Flame Master sont réunis, nous sommes prêts à anéantir le démon quand il attaquera, annonça triomphalement Rikka.
Ils se cachèrent derrière le canapé, "en embuscade", avait dit Rikka. Yuuta, toujours aussi septique, commençait à somnoler quand la porte grinça doucement. Une silhouette imposante se découpa dans l'encadrement de la porte. Elle s'approcha du sapin dans la pénombre, s'efforçant d'être le plus discret possible. Une tape de Rikka sorti Yuuta de sa contemplation. Elle avait dégainé son Schwarz Sechs Prototype Mark II et était prête à bondir.
_ Crépite réalité, murmura-t-elle.
_ Eclate synapse, répondit Dekomori.
_ Bannishment… this… WORLD !!!
Aussitôt, Rikka, Dekomori et Yuuta se jetèrent sur l'intrus. "Nergal blast !" Lança Rikka "Royal Revolution !" Renchérit Dekomori. Yuuta quant à lui cherchait surtout à identifier l'inconnu.
Tout à coup retenti un "MAINTENANT ÇA SUFFIT !", suivit de trois "DONG !", tandis qu'une louche voltigeait dans la faible lueur des décorations du sapin.
Le combat prit aussitôt fin. La silhouette se dirigea vers l'interrupteur et alluma la lumière. Même s'il avait reconnu sa voix, Yuuta eu du mal à croire ce qu'il voyait: Tooka dans un déguisement de Père Noël… mais comment diable avait-elle donc rembourré son costume pour lui donner une allure aussi imposante ?
_ Les sorcières nous ont piégés ! S'écria Rikka. Elles avaient prévu nos plans et ont envoyé la Prêtresse à la place du Démon Rouge !
_ Tout juste, Jaô Shingan, répondit Tooka. Et maintenant, en vertu du contrat que j'ai passé avec elles, il ne me reste plus qu'à t'anéantir pour recevoir ma récompense : l'arme la plus puissante qui soit !
_ Courrez, Master ! Lança Dekomori. C'est vous qu'elle veut ! Moi, je vais faire de mon mieux pour la ralentir !
S'en suivit une drôle de course-poursuite entre Tooka, Rikka et Dekomori, sous le regard interloqué de Yuuta. Au final, Rikka et Dekomori parvinrent à s'enfuir et Tooka cessa la poursuite sur le palier de l'appartement.
_ Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Lui demanda Yuuta. Je croyais que tu détestais la chuunibyou, alors pourquoi lui raconter des idioties pareilles ?
_ Une fois par an, je m'autorise à rentrer dans ses délires. C'est Noël, s'il y a bien un jour où on ne peut reprocher à personne d'avoir gardé une âme d'enfant, c'est bien aujourd'hui.
Tokyo est une ville répugnante. Chaque jour, des milliers de gens se ressemblant tous parcourent les rue en direction d'un endroit que eux seuls connaissent. Les écrans géants diffusant de la publicité en continue rappelle aux gens qu'ils doivent consommer. Encore et toujours. On dirait que la populace se sent heureuse lorsqu'elle a dépensé son fric. Pouvoir acheter des choses inutiles montre que l'on est assez riche pour acheter du superflu.
Pendant ce temps, certaines personnes ne peuvent pas acheter le nécessaire. Comme moi, par exemple. Le sweat-shirt en coton que je porte est bien trop fin pour supporter le froid de ce mois de décembre. Pas la peine de demander à mon père de l'argent pour acheter quelque chose de plus chaud, il ne peut pas. Il travaille de nuit dans un petit combini afin de joindre les deux bouts. Ma mère est en arrêt maladie depuis des années déjà. Inutile de vous dire que ce n'est pas la fête à la maison.
A force de me plaindre, j'ai oublié de me présenter : Je m'appelle Tsukiko et j'ai 16 ans. Je suis en seconde année au lycée et actuellement, je suis en train de me balader en ville sans autre but que de regarder but que de regarder les gens effectuer leur course de Noël. Ils me font rire à courir de partout ! On dirait des fourmis attirées par du sucre...Tellement pathétique !
Je ne fête pas Noël, à cause des raisons financières que j'ai déjà expliqué. Cela ne me dérange pas. Enfin, pas vraiment. Même si je me moque de tous ces gens, au fond, j'aimerais être à leur place. Cela doit être amusant, après tous. Mais bon...Ça ne sert à rien d'y penser sinon qu'a me faire du mal.
De retour chez moi, allongée sur mon lit, je ne pu m'empêcher à ce que j'ai vu en ville. Tous ces gens riants, achetant des cadeaux à leur proche et ayant les bras chargés de nourriture. Il y en a qui ont de la chance...
Alors que je fermais les yeux afin de me calmer un peu, j'entendis un bruit étrange. On aurait dit une souris ou quelque chose comme cela. Je me redressa d'un coup et fit le tour de ma chambre. Rien d'anormal à l'horizon. Tout d'un coup, au sommet d'une pile de livres entreposée sur le sol, je fit une créature que j'avais jamais eu vu auparavant.
Je me mis à la fixer avec attention, essayant de la rattacher à une espèce connue, sans succès. Je sursauta quand la fameuse créature se mit à parler et me dit :
- « Je suis Kyubey ! Ravi de te rencontrer »
A ce moment-là, je me calma et je fourmulais une réponse réfléchie et...Non, ce n'est pas vrai. La seule réponse que je fut capable de donner fut :
«-Kyaaaaa ! Une peluche qui parle ! Je suis folle! Complètement folle ! Je...Tu...Nous.. »
Je me pris la porte de ma chambre de plein fouet, interrompant ainsi mes bégaiements affolés. La créature continuant à me regarder avec ses grands yeux roses sans expression et me dis d'une voix calme :
« As-tu un vœu que tu veut réaliser?»
Pourquoi me demandait-il cela? A ce moment-là, je ne comprenais plus grand chose à la situation en cours. Alors que je suis dans ma chambre, une espèce de peluche parlante me demande si j'ai un vœu à réaliser...Calme-toi...Il s'agit sûrement d'un mauvais rêve. Comment pourrais-je l'expliquer autrement ?
Je regardais la créature d'un air plus calme que précédemment et lui rétorqua :
- «Regarde autour de toi ! Tu as vu le bordel que c'est ici? On vit dans un immeuble délabré, puant la friture et je ne sais quoi d'autre ! J'aimerais...J'aimerais bien pouvoir fêter Noël avec ma famille, comme tous les autres... »
Je sentais ma voix s'affaiblir, teinte d'émotions. Je n'avais jamais vraiment avouer ceci à quelqu'un. J'essayais toujours de faire la fille forte, tenace, ne s'apitoyant pas sur son sort et essayant d'en rire, malgré tout.
Un silence se fit. La créature, ou plutôt Kyubey comme je devrais l’appeler, me regardant de ces grand yeux roses, plus intensément que tout à l'heure.
Il me dit d'une voix grave et posée: « Veut-tu devenir une Puella magi ?»
15 jours plus tard...
La froideur glaciale de la nuit de janvier me faisait frissonner. Postée sur le toit d'un immeuble, je regardais le peu de gens restant dans les rues par cette heure tardive.
J'étais différente d'eux à présente. Le fossé entre tous ces gens et moi-même s'était encore creusé.. J'étais devenue une Puella Magi à présent. Une jeune fille devant combattre des sorcières poluant les cœurs humains. La tâche était lourde et périlleuse. Mais il s'agit de mon vœu, de ma volonté.
Je me souviendrais toute ma vie de ce Noël. Mes parents, devenus soudainement riche, avait acheté une grande maison à l'écart de la vie bruyante. Lors de cette soirée-là, nous avons temps rit, mangé,oublié tout ce qu'il y avait derrière nous.
C'est peut-être ça, la magie de Noël...
Je m'approcha de cette fameuse sorcière que je devais anéantir. Avant de me lancer à corps perdu dans la bataille, je repensa à ce vœu, pouvant paraître futile et insensé.
Mais ces instants de bonheur vécu ne me feront jamais regretter cette charge pensant sur mes épaules : Combattre au péril de ma vie.
Modifié par Misuzu, 30 décembre 2014 - 11:21.