[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Cher lecteur,[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Si tu aimes les combats mous et sans aucun intérêt entre des gamines de 14 ans portant mini-jupes, fanfreluches, et nœuds géants, félicitations, tu es un magical-girl-phile. Heureusement, ici, tu n’es pas obligé de cacher cette passion honteuse et tu peux crier ton amour des poudriers magiques et des sceptres en plastoque magiques.[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Exemple de sceptre[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]en plastoque magique[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Alors, prends un bon chocolat chaud et assieds-toi confortablement, cette chronique est pour toi.[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L'anime de cette semaine se nomme « Yûki Yûna est une héroïne » (Yûki Yûna wa Yûsha de Aru). Il a été produit par le studio Gokumi et diffusé durant l'automne 2014.[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]En fait, j’ai un peu menti j’avoue. Point de poudrier magique ou de sceptre en plastique ici. Yûki Yûna est une héroïne est un magical girl qui s’inscrit dans la veine d’un nouveau sous-genre popularisé par Madoka Magica : le magical girl où tout n'est pas mignon et où les méchants sont vraiment dangereux (mais genre vraiment dangereux).[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Yûna est membre du club des héros de son collège, avec trois autres jeunes filles. Leurs activités de héros consistent à rendre service autour d’elles, comme donner un spectacle de marionnette à des enfants.[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Pour le moment, on est à ce niveau d’héroïsme[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Mais la présidente de leur club, Inubôzaki Fû, est en réalité une magical girl, obéissant à un ordre obscur nommé L'Amnistie qui a pour but de défendre le Dieu Arbre. Ce dernier va être attaqué par douze créatures bizarres nommées Vertex. Sur ordre de l’Amnistie, Fû a donc recruté les membres du club dans le but d’en faire des magical girls et de protéger l’Arbre. Car la destruction du Dieu Arbre signifie la destruction… DU MONDE ![/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Découvrant cette série un peu par hasard sur Crunchyroll (qui à les droits chez nous), je regarde le premier épisode sans grandes attentes. Celui-ci pose les bases de l’intrigue et nous permet de découvrir l’univers de la série. Pourtant loin d'être un aficionado des magical girls, j'ai tout de suite accroché. Le character design est bien et correspond à la personnalité des héroïnes. Les combats ont lieu dans une sorte de dimension parallèle où se trouve le Dieu Arbre, et celle-ci possède une patte graphique assez intéressante qui donne un rendu assez joli. De même, le design des Vertex est assez original, même si le style graphique est déjà vu (on est un peu dans la veine des anges dans Evangelion).[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]À la fin de l’épisode, on est à ce niveau d’héroïsme[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Les costumes et les pouvoirs des héroïnes correspondent bien à un style plus « sérieux » du magical girl. Niveau costume, on est dans un design plus moderne, assez classe et sans trop de fioritures. Les jeunes filles combattent essentiellement avec des armes qu’elles matérialisent (fusils, katanas, grosse épée, points renforcés) et sont protégées par des esprits qui les accompagnent (qui, à défaut de la présence d'une véritable mascotte, font office de personnages mignons afin de remplir le quota minimum légal pour que l'anime soit considéré comme un bon magical girl). Les combats sont dynamiques et parfois assez épiques (quand la « floraison », un espèce de bankai, est utilisé, les persos deviennent carrément badass). Je ne me suis pas ennuyé une seule fois sur les douze épisodes que je dois avoir torchés en une ou deux soirées.[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L’espèce de vache miniature qui vole est un esprit protecteur[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L’histoire avance assez vite, tellement vite qu’on se doute qu’au vu du nombre d’épisodes, il va y avoir une cou**** dans le pâté. En effet, la lutte pépère contre les Vertex va petit à petit tourner au vinaigre lorsque les héroïnes vont découvrir que l’Amnistie leur a caché des choses.[/font]
[font="arial, helvetica, sans-serif;"]J’ai fait une comparaison avec Madoka Magica en début de chronique car il est vrai qu’on se retrouve dans une construction scénaristique assez similaire. Des héroïnes se battent gaiement contre le mal mais découvrent petit à petit que l’autorité pour laquelle elles se battent ment où cache des choses. De même, dans les deux cas, les protagonistes combattent des ennemis apparaissant des des dimensions parallèles à l’univers graphique particulier. Même si la comparaison peut être faite, elle s’arrête cependant là. Yûki Yûna reste un anime beaucoup plus gentillet et convenu, la fin ne casse pas trois pattes à un canard, et artistiquement, on est loin de ce qu’a fait un Madoka Magica. Yûki Yûna est une héroïne reste cependant un bon petit divertissement qui peut être apprécié aussi bien par les fans de magical girl que par les autres. Un univers intéressant qui mérite d’être approfondi (j’avoue espérer une suite), un scénario assez bien ficelé même si on devine assez vite certains éléments. Dommage que la fin n’ait pas été plus travaillée.[/font]
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[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Ça c’est de la grosse épée (et de la grosse coiffure)[/font]