Cette semaine, en l'honneur de Noël, je vous propose de revenir sur quelques bases de la religion : les anges descendront du Paradis pour nous sauver des esprits maléfiques qui corrompent notre monde.
Mais qu'est-ce que je raconte, moi ? C'est de la comédie qui est demandée, il faut un peu plus de fun !
(Je recommence) J'espère que vous êtes en forme, car cette semaine c'est un florilège d'action délirante et d'humour déjanté qui vous attend. Je vous ai déniché une des séries les plus cinglées de l'animation japonaise, un anime qu'il faut prendre au moins au douzième degré : Panty and Stocking with Garterbelt.
Panty and Stocking est un anime produit en 2010 par le studio Gainax, très célèbre pour des œuvres comme Evangelion, FLCL ou Fushigi no Umi no Nadia. Il a été imaginé par l'équipe de Gurren Lagann alors qu'ils étaient bourrés, et réalisé plus particulièrement par Hiroyuki Imaishi (qui, en plus de son travail sur les œuvres ci-dessus, a aussi réalisé Kill la Kill).
La série compte treize épisodes, la plupart scindés en deux petites histoires.
[color=#ff8c00;]Un anime complètement décalé[/color]
Je pourrais vous parler de l'histoire de Panty and Stocking. Franchement, je pourrais. Mais honnêtement ça n'a aucun intérêt : il s'agit simplement de deux filles qui doivent vaincre des monstres qui apparaissent les uns après les autres.
Non, l'intérêt de cette série est ailleurs. En réalité, c'est en anime qui se regarde pour ses délires tous plus invraisemblables les uns que les autres et pour l'action à 200 à l'heure. Un scénario ne serait ici qu'un fardeau inutile, beaucoup trop sérieux pour une série aussi décalée.
Il semblerait que cette fois nous ayons affaire à des toilettes tueuses
Dans les dix premières minutes du premier épisode, on voie une blondasse nymphomane et une gothic lolita exploser un monstre géant fait de caca avec leurs sous-vêtements, après avoir effectué un strip-tease mélangeant transformation magical girl et pole-dance… et tout ça avec les graphismes cartoonesques que vous pouvez voir depuis le début de cette chronique.
C'est comme ça dans Panty and Stocking : tout est prétexte à des trips abracadabrants. L'anime a un humour très pipi-caca, comportant énormément de sous-entendus sexuels. Mais par je-ne-sais quel miracle, il arrive à créer des personnages et un style graphique propre à lui-même qui rend le tout cohérent. On en oublie la sensation de lourdeur qui accompagne souvent ce genre d'humour… mieux, même: on en redemande ! Plus l'humour est gras, puéril et éhonté, plus on s'immerge dans cette l'ambiance complètement décalée.
Apparemment, la proie le flirt du jour était un laitier
Panty Anarchy : Afin de regagner sa place au paradis, cet ange déchu est chargé de combattre les monstres qui apparaissent dans la ville de Daten City. Mais en réalité, c'est une nymphomane de première. Vulgaire et provocante, elle pense plus à se faire tous les mecs de la ville qu'à affronter les monstres.
Pour se battre, elle peut transformer les culottes (souvent la sienne) en pistolets.
Stocking Anarchy : Cette gothic lolita est la sœur de Panty, envoyée sur terre avec la même mission. Comme sa sœur, sa priorité ne semble pas être la chasse au monstre : elle s'est fixé pour objectif de manger toutes les sucreries de la planète.
Quand elle doit se battre, elle transforme ses chaussettes en épées.
Le duo de choc est prêt à passer à l'action !
Brief : Enfin un personnage normal ! Ce geek timide se fait régulièrement embarquer par Panty et Stocking dans leurs missions. Il semble aussi être leur souffre-douleur préféré.
Qu'est-ce qu'il se passe, Brief ? Pourquoi ces sueurs froides et pourquoi ce sourire forcé ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les graphismes sont très originaux. D'inspiration très cartoonesque, ils ressemblent énormément à ce qu'on peut voir dans des dessins animés américains comme les Supers Nanas.
Cependant, il serait de mauvaise foi de dire que ce sont de mauvais graphismes. C'est vrai qu'ils ont un style très particulier, mais ils sont en réalité parfaitement en accord avec le côté complétement décalé de la série. Et avec un humour aussi trashos, il en fallait bien autant pour atténuer les gags les plus gras.
Ouais, je pense que le monde n'est peut-être pas encore prêt à voir ça avec des dessins normaux
La plupart des épisodes sont des parodies d'un autre genre (courses-poursuites, zombies, films de guerre…), et il est intéressant de noter que le style d'animation change légèrement d'un épisode à l'autre pour s'approcher au mieux du style parodié, tout en gardant son côté très cartoonesque.
[color=#ff8c00;]Bande son[/color]
La musique est très électronique et souvent très rapide pour soutenir le rythme effréné de la série. Malheureusement, la plupart du temps on est tellement absorbé par l'enchainement de gags et/ou d'action qu'on a beaucoup de mal à les remarquer. Pour ma part, je dois bien avouer que je ne me souviens que de la musique des scènes de transformations.
Euh… c'est normal que ces scènes soient les seuls avec des graphismes normaux ?
A l'inverse, l'ending trop calme tranche complètement avec le ton de la série. Peut-être est-ce pour qu'on puisse retrouver un rythme normal en quittant l'épisode ?
[color=#ff8c00;]Conclusion[/color]
Je pense que vous l'aurez compris, Panty and Stocking est une série que je vous recommande vivement si vous avez envie de vous éclater devant un anime fun et délirant. Même si les graphismes peuvent paraitre repoussants, je vous garantis que vous serez happé par la folie de cette série et que bientôt vous ne pourrez plus les imaginer autrement.
En un mot : l'essayer c'est l'adopter.
Lien vers la fiche
"Aller, montre-moi ton matos ou j'te bute !"
Modifié par beixoultes, 28 décembre 2015 - 20:12.