[color=#000000;]Bonjour à tous, [/color]
[color=#000000;]Oui, je suis le nouveau… "nouveau"…. je suis votre nouveau chroniqueur: Mutsurini.[/color]
[color=#000000;]Alors pourquoi suis-je là ? Qu'ai-je donc à vous proposer ? En fait les autres [/color]chroniqueurs en avaient marre de devoir regarder des Ecchi, donc ils ont appelé quelqu’un qui aime ça. "C'est un talent unique !" qu'ils m'ont dit.
[color=#000000;]Mais là où ils m’ont bien eu c’est qu'ils avaient surtout besoin de quelqu’un pour faire [/color]tous les genres dont ils ne voulaient pas ! Ils m’ont donné l’excuse d’une histoire de semaines et de votes… j’ai pas tout compris mais bref: ça payait bien donc j'ai dit oui. J'espère que sur ce point-là au moins ils n'auront pas menti...
[color=#000000;]Donc aujourd’hui vous l'aurez compris nous ne parlerons pas Ecchi mais Shonen-Ai ![/color]
[color=#000000;]...[/color]
[color=#000000;]... Euh non ! Pardon ! Je voulais dire Shojo-Aï ! Shojo-Aï ![/color] (pour me faire pardonner la prochaine fois que ce thème tombe sur moi vous aurez un Shonen, promis ! Comme ça tout le monde aura sa part.)
[color=#000000;]Je vous propose donc de nous intéresser cette semaine à cet anime qu’est Maria†Holic. (ainsi que sa suite Maria†Holic Alive)[/color]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#800080;]Maria†Holic[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(90,90,90);font-size:12px;background-color:rgb(252,252,252);] [/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Oui, vous avez bien lu: il y en a deux saisons ! Deux fois plus d'épisodes ! Ce qui nous fait donc 24 épisodes d'une vingtaine de minutes ! De quoi vous occuper un moment si vous ne l'avez pas déjà vu depuis sa sortie en 2008. (et 2011 pour la deuxième saison)[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Mais justement, si vous ne l'avez pas vu vous êtes sûrement là pour savoir si ça vaut la peine de l'être. Et bien commençons sans plus tarder par voir de quoi ça parle ![/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(255,165,0);]C'est juste une petite histoire d’amour.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Une histoire qui commence avec Miyamae Kanako, jeune fille rêveuse, qui vient de réussir à se faire transférer dans la prestigieuse école catholique pour filles Ame no Kisaki dans l’espoir, comme ses parents avant elle, d’y trouver le grand amour. (ça vous paraît étrange ? Ça l'est.)[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Car oui, Kanako ne supporte pas les hommes au point qu’ils lui donnent des boutons au moindre contact ! Heureusement dans cette école composée à 100% d’étudiantes elle n’aura plus rien à craindre et trouvera sûrement l’âme soeur. Mais c’est au moment où elle rencontre la belle Shidou Mariya, petite fille de la principale de l’école, que son plan tombe à l’eau…[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#808080;]Oui elle est jolie cette Mariya, et pourtant...[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(255,165,0);]Les apparences sont parfois toujours trompeuses.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Car la fameuse Mariya est loin d’être celle qu’elle prétend être, d’ailleurs son secret ne tiendra pas 13 minutes: c’est un garçon et il a décidé que Kanako deviendrait sa souffre-douleur pour avoir découvert son identité secrète. C’est d’ailleurs sur un statu quo établi entre eux deux que toute l’histoire et l’humour de l’anime repose: elle garde le travestissement secret, et lui ne révèle pas l’homosexualité de Kanako.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Vous l’aurez compris, dans Maria†Holic les gens sont rarement ce qu’ils semblent être: de Mariya le travesti sadique à l’égo surdimensionné en passant par Matsurika, sa Maid glaciale dont la passion est d’insulter gratuitement et copieusement les gens qu’elle côtoie, (y compris son maitre qui le lui rend bien) à Kanako, perverse en puissance qui tente de maintenir son image de jeune fille pure et innocente. Et que dire de la gardienne de leur dortoir, personnage mystérieux à l’apparence de petite fille aux oreilles de chat qui se fait appeler Dieu… [/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]C’est donc à grands coups de répliques cinglantes et de monologues internes que toutes ces personnalités improbables vont devoir coexister au même endroit, pour notre plus grand plaisir.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#808080;]Ça a l'air calme comme ça mais ça ne va pas durer.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(255,165,0);]Plus qu’une simple School Comedy: un "Harem Parody".[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Une fois les bases posées, l’anime prend rapidement la forme d’une comédie épisodique. Le scénario est donc très dilué, avançant lentement à travers l’enchaînement de petites aventures qui tournent autour de l’arrivée de Kanako dans sa nouvelle école et de ses relations avec les autres étudiantes: clairement une parodie du schéma harem classique du "garçon transféré dans une école de filles". [/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Mais l’anime ne se contente pas de simplement reprendre les codes et les clichés du genre, il les adapte à ses personnages. Donc si Kanako a un harem, c’est surtout un harem de problèmes en tout genre.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Ainsi la vie n’est pas facile pour elle. Non seulement elle doit retenir son affection unilatérale pour ses camarades de classe mais en plus subir les attaques de Mariya qui prend un plaisir fou à lui pourrir la vie. Toutes les situations dégénèrent donc systématiquement de la façon la plus absurde qui soit pour Kanako, quand elles ne se terminent pas de façon surréaliste.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#808080;]Alors elle c'est Dieu ? Non, pas "lui", elle. Mais peut-être que...[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(255,165,0);]Après Sayonara Zetsubou Sensei. Avant Bakemonogatari.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Surréaliste, c’est d’ailleurs le mot juste pour Maria†Holic. L’ambiance générale de l’anime laisse une impression quasi-mystique.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Dans la plus grande tradition du studio Shaft (Saga Monogatari, Madoka★Magica, Nisekoi) avec Shinbou Akiyuki (Arakawa Under the Bridge, la saga Monogatari, Sayonara Zetsubou Sensei) aux commandes c’est visuellement beau, on y trouve de nombreux détails et autres images subliminales. Les scènes sont très découpées, presque saccadées avec une abondance de changements de décors et de styles souvent significatifs par rapports à l’état d’esprit des personnages. (des dessins façon vitrail médiéval, ou exagérément typés shōjo, etc…)[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Et si l’anime aime brouiller les pistes entre le réel et l’imaginaire par sa réalisation, c’est, comme pour tous ses autres aspects, d’abord au service de la comédie.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#808080;]Voilà le genre de décor qui viennent illustrer les dialogues. Ici quelqu'un doit [/color]visiblement tenir sa langue... certainement sous risque de représailles.[/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=rgb(255,165,0);]Je suis plus doué pour me travestir que pour écrire des conclusions…[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Que faut-il donc retenir de Maria†Holic en dehors de son aspect comique ? [/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Son côté parodique d’abord, que vous apprécierez d’autant plus si que vous êtes familier avec les animes de type Harem. Ensuite, comme la quasi-totalité de ce que fait le studio Shaft, c’est sa réalisation originale: aussi bien sur son aspect visuel que dans ses mécaniques narratives. En revanche il faut bien admettre qu’il ne brille pas par l’originalité de son scénario, même si celui-ci, avec les deux saisons de l’anime, ne manque pas de rebondissements et saura je pense quand même satisfaire la majorité du public.[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Enfin, je pense que la meilleure façon de finir pour vous convaincre de le regarder ou non c’est de vous faire votre propre idée grâce à l’opening de la première saison:[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;][/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Merci de m'avoir lu, et au plaisir de la prochaine chronique ![/color][/font]
[font="tahoma,[lirelasuite][/lirelasuite]geneva,[lirelasuite][/lirelasuite]sans-serif;"]http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=689097Capturedcran20160707171640.png[/font]
[font="tahoma,[lirelasuite][/lirelasuite]geneva,[lirelasuite][/lirelasuite]sans-serif;"][color=#808080;][i]Trop[lirelasuite][/lirelasuite]longue[lirelasuite][/lirelasuite]cette[lirelasuite][/lirelasuite]chronique,[lirelasuite][/lirelasuite]on[lirelasuite][/lirelasuite]dirait[lirelasuite][/lirelasuite]qu'on[lirelasuite][/lirelasuite]a[lirelasuite][/lirelasuite]perdu[lirelasuite][/lirelasuite]Kanako.[/i][/color][/font]
[font="tahoma,[lirelasuite][/lirelasuite]geneva,[lirelasuite][/lirelasuite]sans-serif;"][u]Liens[lirelasuite][/lirelasuite]utiles[/u][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Saison 1[/color][/font]
[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][color=#000000;]Saison 2[/color][/font]
Modifié par Mutsurini, 25 juillet 2016 - 19:07.