Bonjour à tous ! Cette semaine, vous avez voté pour une chronique de comédie.
Quelque chose que tu maîtrises au moins, clown que tu es.
Mais pourquoi tant de haine ?
Je fais ce que je veux. Tu as vu les retours ? Les gens aiment ces intros, et c’est parce que je suis dedans !
C’est surtout la chronique que les gens viennent lire.
Tu écris des chroniques sur des animes que tu ne recommandes pas. Tu crois qu’on va te prendre au sérieux ?
Ah ! Tu l’as lue finalement !
…
Gnagnagna… « Je me casse » qu’il disait. C’est toi qu’on ne va plus prendre au sérieux.
Laisse-moi faire une chronique, tu verras que je peux faire bien mieux que toi !
C’est ça… très drôle.
Kobayashi-san Chi no Maid Dragon
Chronique garantie sans Spoilers !
Kobayashi-san Chi no Maid Dragon est un anime de 13 épisodes (qui compte aussi un OAV) diffusé pendant la saison d’Hiver 2017 au Japon et en France par Crunchyroll, produit par Kyoto Animation (Clannad, Suzumiya Haruhi no Yuutsu) et réalisé par Yasuhiro Takemoto (Hyouka, Amagi Brilliant Park). Adapté du manga éponyme de Cool-Kyou Shinja (Danna ga Nani wo Itteiru wa Wakaranai Ken, Ojojojo) encore en cours de parution au Japon mais non licencié en France.
« Bonjour, avez-vous entendu parler de notre seigneur Dragon-sama ? »
Pourquoi chasser les dragons alors qu’ils peuvent s’occuper du ménage ?
Kobayashi est jeune femme célibataire de 25 ans un peu blasée, dont la vie se résume à son travail de programmatrice et quelques occasionnelles soirées alcoolisées avec son collègue et ami Takiya. Mais un matin sonne à sa porte un énorme dragon vert qui prend la forme d’une jeune femme habillée en Maid. Nommée Tooru, la dragonne lui annonce qu’elle l’aime, et décide de devenir sa servante.
Néanmoins, Tooru vient d’un autre monde et a beaucoup à apprendre des humains que, en dehors de Kobayashi, elle déteste et méprise.
D’accord, d’accord… je vais le faire moi-même le ménage.
Conseiller en relations Dragons-Humains. Un poste qui a de l’avenir.
La richesse de l’anime, et même tout ce qui en fait ce qu’il est, ce sont ses personnages. Les mésaventures de Tooru dans notre monde et les difficultés qu’elle peut y rencontrer, ainsi que la façon (généralement amusante) qu’elle a de les surmonter, la rendent immédiatement attachante. La même mécanique est utilisée avec Kobayashi, débordée par sa nouvelle locataire, bousculée dans son quotidien tranquille et incapable de répondre à l’affection débordante dont elle est l’objet, on l’observe avec plaisir s’ouvrir peu à peu à sa nouvelle vie avec Tooru et toutes les excentricités que cela implique. Et malgré les 13 courts épisodes, la relation entre Kobayashi et Tooru est menée d’une façon très naturelle, on n’a jamais l’impression que c’est quelque chose de précipité pour coller au scénario.
Le duo est efficace, et c’est quelque chose qui est valable pour les autres personnages secondaires, humains et dragons: Takiya et Fafnir, Kanna et Saikawa, Shouta et Quetzalcoatl… En parler ici serait spoiler, et je préfère vous laisser découvrir ces individus hauts en couleur par vous-même si ce n’est pas déjà fait.
C’est sur les relations entre les personnages et les interactions entre eux que l’anime base son humour mais aussi toute son histoire. Le background de chacun est important et apporte une vraie profondeur à Tooru et ses amis.
Une réaction naturelle. Je pense que j’aurais eu la même.
L’art des dragons.
Le dessin peut paraître grossier au premier coup d’oeil, mais il n’en est rien. Rapidement, vous vous rendrez compte que nous sommes bien en face d’un anime réalisé par Kyoto Animation. Le dessin est fin, très coloré et l’animation est, à mon avis, proche de la perfection. Même si nous en sommes en face d’un Slice of Life il n’a rien à envier à la plupart des animes d’action, et les quelques scènes « un peu plus mouvementées » sont très impressionnantes.
Du côté musical rien de vraiment exceptionnel. Si les openings et endings sont (à mon avis) fort sympathiques, la bande-son n’est que correcte. Aucun gros défaut, mais rien ne vous restera en tête non plus.
Je n’aurais jamais cru que les dragons aimaient les pâtisseries.
Ma conclusion n’est pas digne d’un dragon.
J’ai traité de cet anime en tant que comédie, et s’il est effectivement drôle par les situations décalées dans lesquelles un dragon peut se retrouver dans notre monde, il est aussi un Slice of Life assez touchant dans le fond. Cet anime raconte beaucoup de choses derrière ses petites scènes : une histoire d’amour surréaliste en une dragonne et une humaine, des histoires de rivalités et d’amitiés… C’est plus qu’une comédie qui se contente d’enchaîner gags et les situations ambiguës, c’est une aventure humaine… ou « dragonesque » ? Bref, c’est le quotidien extraordinaire de personnages radicalement différents qui tentent de surpasser ces différences.
Merci de m’avoir lu ! N’hésitez pas à me donner votre avis (surtout s’il est différent du mien). Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour une autre chronique dans deux semaines.
Maintenant je dois trouver un anime pour la prochaine chronique.
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Modifié par Mutsurini, 02 avril 2018 - 18:53.