Albator 78 (Albator le Pirate de l'espace) nommé ainsi pour ne pas le confondre avec Albator 84 son prequel (logique...)Là, je vais vous parler d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître (les moins de 34 ans plus exactement ) puisque ce pirate débarque en 1980 sur nos écran, je le sais, j'y étais .Mais à l'époque, Go Nagai était arrivé plus tôt avec son Goldorak et je dois vous avouer que le capitaineHerlock est passé alors au second plan. Et comme il n'est jamais trop tard, en 2013, je me suis fait l'intégralité de la série en la matant sur la chaine Katharn.TV :PDifficile de faire une critique sur un anime assez ancien, d'autant plus que celui ci fait partie d'une saga imaginée par Leiji Matsumoto (notre ami et fan number one Narutotoko vous en a déjà tracé les grandes lignes).Albator 78 fait son age, je veux dire par là, que l'animation, et bien c'est l'animation de l'époque, ne vous attendez pas à quelque chose de transcendant et surtout un conseil, ne matez pas Uchuu senkan Yamato 2199 avant, la comparaison risque d'être cruelle.Contrairement à Goldorak, Albator est moins manichéen qu'il n'en parait. Nous avons bien sur les Sylvidres dans le rôle des méchants, toutefois à y regarder de plus près, leur intention d'envahir la Terre est presque légitime. De plus, ces plantes humanoïdes doivent partager le rôle du méchant avec les autorités terriennes qui pourchassent notre pirate dès qu'il pointe le bout de son nez sur la planete bleue pour rendre visite à sa filleule Mayu (Stellie dans l'anime).
La construction des épisodes de l'anime reste basique même si dans le cas d'albator, ceux-ci suivent quand même une certaine logique scénaristique, à savoir chaque épisode relate une aventure qui trouve son dénouement à la fin de ceux-ci.
Les points faibles (désolé Narutotoko ), il y en a :Le vocabulaire utilisé pour la navigation de l'Atlantis (ou Arcadia) prête pour beaucoup à sourire. Après, c'est peut-être du à la traduction française, je ne saurais dire, mais le fait de ne pas trouver la terminologie utilisée dans la marine (comme on le voit dans Yamato 2199) m'a perturbé autant qu'entendre albator nous sortir un "Atlantis, ascensionne".
L'Arcadia, parlons en justement, c'est un magnifique vaisseau conçu par Toshiro, mais bizarrement, on y rentre et sort comme dans un moulin. Je chipote vous allez me dire, mais c'est l'impression que ça m'a laissé.Les "guest star" : Il fait pas bon être guest star dans albator, généralement vous mourrez à la fin de l'épisode dans lequel vous apparaissez tout ça parce que pour sortir l'Arcadia d'une mauvaise passe, vous avez réussi à chiper un chasseur pour affronter à vous tout seul, l'armada des Sylvidres. Même si notre capitaine salue d'un verre de vin à chaque fois cette mort héroique, il n'en reste pas moins que çe sont des morts dignes des "Darwin awards", des morts stupides...Et enfin sur les DVD de l'intégrale, mais là ce n'est pas la faute du Maitre Leiji Matsumoto, mais plutôt de la censure de l'époque qui supprimé tout bêtement les 3 derniers épisodes pour la première diffusion sur la chaîne française (Antenne 2). Ceux ci se sont vu offrir une traduction 10 ou 15 ans après et on se retrouve avec des voix différentes pour ces 3 derniers ainsi qu'une bande originale revue qui n'a rien à voir avec tous les épisodes précédents. Autant vous le dire, ça fait bizarre.voili voilou, j'espère ne pas avoir fait tomber de sa chaise Narutotoko par cette critique en demie-teinte.
Je vais quand même conclure par un conseil (mais pas de note, j'ai horreur des notes ) :Albator 78 vaut quand même le coup, que ce soit par curiosité (comment étaient les animes des années 70-80), ou par le désir de découvrir une partie de l'oeuvre de Leiji Matsumoto.