
Modifié par Faboloso2k10, 18 mai 2010 - 18:26.
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Modifié par Faboloso2k10, 18 mai 2010 - 18:26.
Ronin en reconversion professionnel
Modifié par Noxiell, 02 septembre 2010 - 18:40.
Modifié par Eternal, 05 mai 2011 - 21:29.
Purupuru pururin pururin
Purupuru pururin purupururin
Purupuru pururin pururin
Fushigi Puru Pururin Rin! - NHK ni Youkoso
lvl 1 : noob
lvl 20 : Otaku
lvl 50 : Fushogi
lvl 100 : Hikikomori
lvl 500 : Shinigami
http://www.youtube.com/watch?v=nhM-qPTVP2Y
Durarara, second mattage. Cette saison étant sortie il y a 5 ans (bon dieu), je pars du principe que si l'anime vous intéressait, vous seriez déjà allé le voir, ergo : il y aura des spoilers dans les paragraphes suivants. C’est parti.
L’histoire, ou plutôt la multitude des intrigues qui composent Durarara (onomatopée du bruit, en japonais –right ?) se situent à Ikebukuro, Tôkyô, la jungle urbaine par excellence, et je dois commencer par dire que l’OST réussit à retranscrire cette ambiance toujours un peu bordélique, parfois sombre –la plupart des épisodes se déroulant en fin de soirée-, souvent rythmée, et cosmopolite grâce à l’utilisation d’instruments qu’on associerais pas forcément à la culture asiatique (notamment l’accordéon).
En gros très gros, une créature du folklore irlandais cherche sa tête qu’elle pense pouvoir retrouver au Japon, et plus particulièrement à Ikebukuro. En parallèle, deux amis d’enfance se retrouvent, une guerre des gangs éclate, et un sabre prend possession des citadins. Comment, ça vous semble confus et plutôt dramatique? Non, l’humour reste très présent et les running gags fonctionnent à chaque fois, la série fait très bien la balance entre ton sérieux et côté fun.
Le gros point fort du drrr réside dans ses personnages et leur diversité. Une bonne vingtaine sont importants ou au moins récurrents et de fait chacun pourra choisir son préféré. L’informateur/manipulateur/intrigueur Orihara Izaya (qui était mon favori il y a 5ans, mais maintenant force est de constater que j’ai plus envie de le baffer qu’autre chose (faut croire que les sociopathes me plaisaient…)), Heiwajima Shizuo le collecteur de dettes à la force herculéenne mais à la morale d’acier, le trio de lycéens qui se cachent tous leur nature, Simon le vendeur de sushis russes, Yagiri Namie au brocon sévère, etc. Ils ont tous une caractéristique perverse ou surhumaine, et bien qu’on nous inonde de noms il est très facile de se souvenir qui est qui. Mais la meilleure de tout ce cast reste Celty Sturluson, dullahan à la recherche de sa tête. C’est la seule dont on connait la nature surnaturelle et qui a pourtant le plus de qualités purement humaines. Elle aime, elle a peur des aliens, elle est loyale et courageuse, elle a de l’éthique, elle est un peu naïve… bref elle est parfaite elle m’a manqué je suis absolument amoureuse. Elle est la balance parfaite de cette multitude de persos douteux, en plus d’être un des principaux fils rouges.
Toute cette galerie de perso se croisent et se recroisent, mais ma relation préférée c’est l’amitié entre Celty et Shizuo.
Deuxième gros point fort de drrr, et c’est un peu à ça qu’on voit qu’il s’agit d’une adaptation de novel, c’est la narration. Comme je l’ai déjà pointé, un épisode se passe majoritairement en fin de soirée et la nuit. Ainsi l’épisode démarre souvent sur une situation donnée, et ensuite tout le reste se déroule en flashback à reculons pour nous expliquer comment on en venus là. Et c’est ce qui se passe à plus grande échelle tout le long de l’anime. Au départ c’est confus, et plus on avance, plus les informations se recoupent et le puzzle se dessine ; et il faut bien admettre que c’est fascinant.
Le parfait exemple de cette construction en paliers, c’est l’ep 12.5, qui n’a rien à voir avec les intrigues principales mais reste un bon break.
L’anime utilise beaucoup le principe du foreshadowing (doit certainement y avoir un terme en français). C’est en gros un élément/indice qui ne semble pas important, sur lequel on ne s’attarde pas beaucoup, mais qui revient par la suite chargée d’une lourde signification. Ca peut être un nom cité, une couleur d’un vêtement, une expression de visage, ou encore un plan de mise en scène. Ainsi, même au premier visionnage, si on se concentre bien, on peut deviner très rapidement qui se cache derrière les pseudos de la chatroom.
Pour rester dans le sujet de la narration, une des supers bonnes idées c’est de changer de narrateur-perso à chaque épisode. Ainsi on entend littéralement leurs pensées et leurs opinions sur les évènements (surtout pour la première partie de l’anime, c-à-d jusqu’aux eps 13/14. Après il y a toujours le principe d’un seiyuu-narrateur, mais il ne narre pas que la trame de son perso.)
Le casting des seiyuus est parfait. Je ne sais pas trop quoi dire dessus, car si commence à écrire qu’un-tel était absolument à fond, il faudrait que je parle de tout le reste du cast. Bon allez, je vais peut-être juste dire que ça va bien à Kaiji Yuki, ce genre de perso un brin creepy et bordeline. Et aussi que je commence à plus aimer le style de Sawamura Miyuki (elle souffle beaucoup, toutes ses lignes commencent et finissent par des expirations/inspirations. C’est son style.) Mais celui que je retiens vraiment c'est Miyano Mamoru qui excelle dans ce genre de perso (enjoué et extraverti, cachant un côté plus sombre, cf Lin de FMA ou Tamaki de Ouran...)
En tous cas, ils ont tous réussi à insuffler leur charisme aux personnages. (et tant mieux parce que ça blablate beaucoup)
Côté animation, je ne sais pas trop ce qui se fait à présent, mais j’ai eu le sentiment qu’effectivement, ça avait un peu vieilli. Les scènes de fight sont brouillonnes, ce qui est bien dommage (shizuoooo), et on a parfois l’impression que ben, les animateurs avaient la flemme ?
Par contre les décors restent fabuleux d’un bout à l’autre, et c’est peut-être par là qu’est passé tout le budjet. En tous cas, à regarder drrr on a bel et bien l’impression de se retrouver à Ikebukuro.
Est-ce que Drrr est parfaite ? Non, il y a des défauts dans l’écriture, qui reste pour moi le (petit) point noir de la série, notamment dans la seconde partie de la saison. Ex : le fait que quand le trio découvre qui ils sont, ils ne s’en parlent pas avant que shit goes down. Un autre exemple, le fait qu’on sache tard dans la série le fondateur des Dollars. Avant qu’on le sache, c’était un personnage un peu ennuyeux à suivre et après, il a été réduit à ça et je n’ai pas vraiment vu de développement autour de son perso.
Au final, durarara !! est une série ambitieuse et rythmée qui m’a semblée complexe à 15ans, beaucoup moins à 20, et qui a ses moments bien épiques et ses personnages inoubliables.
Je n’ai pas apprécié ce second visionnage autant que le premier, mais il n’empêche que j’en garderais un super bon souvenir.
Ventura Ventura, Space People~
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