bakamangagirl
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bakamangagirl
Inscrit(e) : 11 juin 2011Hors-ligne Dernière activité : 24 juin 2013 09:22
connaitriez vous un bon duo de chanteurs japonais (un peu style folk ou pop-rock) ? Mis à jour 11 juin · 2 commentaires
À propos de moi
Je me souviens de notre rencontre. Moi, jeune compatible, j'étais une meurtrière réputée dans toute la tégion... Tout ce que je voulais c'était me débarrasser de tous les hommes de cette région. C'était tellement puéril ! Mais, puis-je affirmer que vous m'avez sauvée ? Sans doute oui... Ce matin là, je m'étais levée pleine de courbatures. Après tout je vivais dans un lycée abandonné, dormant à même le sol bétonné. J'étais seule. Je me préparai donc à ma pénible besogne, "le découpage de porcs". Je m'étais vite vêtue de cet uniforme scolaire qu'il me restait, de ma cape et je parcourais déjà les rues. En marchant, j'avais trouvé ce journal par terre. Il datait de la veille.
Yuuki : "La bouchère a encore frappé", j'aurais préféré qu'ils trouvent un surnom plus juste ou au moins plus élégant. Que faire de cette bande d'ivrognes qui ne savent même pas écrire ? C'est scandaleux !
A ce moment, j'étais loin de me douter qu'un groupe de jeunes hommes à des centaines de kilomètres d'ici lisait le même article.
Allen : "D'après nos sources, elles ne se prendraient qu'aux hommes dans la trentaine. Son surnom de bouchère lui a été attribué par son goût de la mise en scène répétée des organes des victimes. De plus, il semblerait qu'elles ne s'attaquent qu'aux hommes accusés de viol. Ce qui n'empêche pas à toute la ville de paniquer." Eh bien ! Ca c'est de la réputation !
Lavi : Imagine ! Une fille telle qu'elle ! Je l'imagine bien avec des cheveux de geais, un regard de braise et une poitrine proéminente ! Strike !
Kanda : Je pense qu'on devrait se méfier. Une meurtrière aussi minutieuse dans sa "mise en scène" ne peut qu'être une professionnelle.
Allen : Je le pense aussi, mais justement, ne serait-il pas dangereux d'avoir une meurtrière dans nos rangs ?
Kanda : Bien au contraire, déjà que nos rangs sont diminués, avoir une professionnelle avec nous est avantageux. Même si son caractère lui causera surement problème.
Lavi :Une fougueuse ! Oh oui frappe moi !
Kanda : Lavi, la ferme.
Le train les amenait à moi, tels des anges qui voulaient reconvertir le démon perverti que j'étais. Je ne doutais de rien tandis qu'ils arrivaient à bon port, accueillis par une traqueuse française, blonde, aux cheveux courts.
Blandine : Bienvenus en France ! Je me m'appelle Blandine. J'espère que vous avez fait bon voyage.
Lavi : Plutôt oui, belle demoiselle.
Allen : Tu es désespérant...
Kanda : Trêve de bavardage, pourriez vous nous conduire à l'hôtel ?
Blandine : Bien sur, montez donc ! Nous avons un chauffeur.
Allen : Ca ne doit plus être très calme depuis l'arrivée de cette meurtrière.
Blandine : Ne m'en parlez pas ! Décidément je ne comprendrais jamais les meurtriers ! Le fait qu'elle soit en plus une compatible me révolte. Une sauvage comme ça qui n'a aucune estime pour la race humaine au service de Dieu et puis quoi encore ?
Le véhicule avançait, et arpentait la ville dans laquelle j'avais vécue depuis mon enfance, une ville sale rouillé par la haine et le conflit. Même l'hôtel où arrivèrent les exorcistes était ravagé. Lorsqu'ils entrèrent, m'avaient-ils dit, les murs s'écroulaient et des cafards effrayés s'enfuyaient par la porte d'entrée. Quoiqu'il en soit, les jeunes hommes montèrent dans leur chambre et tandis que Lavi prenait une douche, Allen s'endormit.
Kanda : Allen, il fait nuit, nous allons inspecter les rues.
Allen : Bien.
Je me souviens que lorsqu'ils arpentèrent les rues, j'entendais les volets de chaque maison se fermer et claquer ainsi que les clés se tourner dans les serrures. Tous les citadins me craignaient tant qu'ils préféraient se séquestrer. J'avais entendu parler d'un dénommé Eric qui trainait dans les petites ruelles comme la plupart de son espèce et qui violait des filles d'à peine douze ans. A la sortie du collège il se présentait comme un ami de leurs parents qui venait les chercher car ils avaient eu un accident de voiture. Il les faisait dormir après leur avoir donné un soda, puis il attendait la nuit pour les emmener dans un coin dans la ville pour achever son rituel. Une ordure quoi. Je me devais, psychologiquement, de l'éliminer. Il me semble que quand je l'eus trouvé, la jeune fille était nue, couverte d'une matière visqueuse et transparente mais toujours inconsciente. Le Eric s'était retourné le sourire aux lèvres tiré comme si on lui avait coupé le bord des lèvres. Ma main s'en alla sur mon dos pour prendre le manche de mon "épée" et arracher ma colonne vertébrale. Le bougre étonné tenta désespérément de grimper sur le mur en manquant de s'arracher les ongles. Me fuir était impossible, c'était un cul de sac. Je m'étais avancée lentement et j'avais soulevé mon épée avant de l'abattre sur son épaule gauche lorsqu'il tenta d'esquiver, en vain. Sa blessure s'étendait sur cinq centimètres de longueur mais toute une partie de sa chair avait été déchiquetée et on pouvait apercevoir de ses os raillés. Il était tombé lentement et lourdement et j'avais attendu un temps avant de répéter de puissants mouvements circulaires dans ses entrailles faisant voler des morceaux de chair, puis des intestins qui dansaient sur le sol. Le sang maculait mon visage tordu de rides haineuses. Je voulais le pendre avec ses tripes pour lui montrer un avant goût de l'enfer. Mais c'est alors que je vis arriver mes sauveurs : un efféminé stoïque, un albinos choqué, et un rouquin béat.
Allen : Mais qu'est-ce que c'est que ça ?!
Kanda : Alors on flippe pousse de soja ?
Yuuki : Qu'est-ce que vous faites sur mon territoire bande de porcs égarés !
Lavi : C'est pas drôle, elle est pratiquement comme je me l'imaginais mais... Toute plate.
Yuuki : Alors toi c'est les vaches à lait qui te font bander petit rouquin ?
Rien qu'en voyant son petit regard lubrique j'appuyai mon épée sous sa gorge. Je ne pouvais m'empêcher de vouloir tuer, le sang, il n'y en avait pas assez à mon goût. Et même s'ils n'étaient pas des criminels, ils étaient des hommes. Et ils étaient tous pareils à mes yeux.
Kanda : Si tu pouvais éviter de lui trancher la gorge. Enfin, plutôt de lui déchiqueter vu ton arme. Je sais qu'il est insupportable mais il va falloir que tu fasses avec.
Lavi : Merci de ton soutien, tu peux être un chic type quand tu veux.
Yuuki : Comment ça va falloir que je fasse avec ? Que me voulez vous ?
La congrégation de l'ombre, cet endroit qui réunissait les armes de Dieu, les exorcistes : ils m'avaient tout expliqué ainsi que les origines de mon arme.
Allen : Tu es du type symbiotique, c'est-à-dire que ton arme fait partie intégrante de ton corps, et donc tu brules plus d'énergie que les autres. Enfin, ça ce n'est qu'un détail.
Yuuki : Merci blandinet, je doute que ça me soit utile mais bon.
Allen : Blandinet ?
Yuuki : C'est un néologisme.
Lavi : Tu sembles avoir du vocabulaire pour une bouchère, mignonne.
Yuuki : La ferme poil de carotte ! Je préfèrerais quand on me surnomme la vengeresse pourpre.
Kanda : Bref, cela n'a aucune importance, ce qu'on veut c'est que tu nous rejoignes sans faire d'histoire.
Yuuki : A une condition.
Kanda : Laquelle ?
Yuuki : Que je puisse continuer mes recherches sur l'ordure qui m'a rendu telle que je suis.
Kanda : D'accord. Mais ce sera tout.
Lavi : Super ! Une fille ne sera pas de trop !
Yuuki : Je suis contente de voir que ça ravit le borgne.
Lorsque j'y repense L'impression que m'avait donnée Lavi avait été tellement forte que je l'avais nommée de plusieurs façons. Je n'aimais pas sa lubricité, mais son regard avait quelque chose de malicieux et de torturé qui m'intriguait. D'une certaine manière, j'avais aussi envi de découvrir ce qu'il se cachait derrière le nom d'"exorciste", on n'en devenait pas un délibérément. Le soleil se leva et nous rejoignîmes la gare où nous attendait la traqueuse. Lorsqu'elle me vit, je me souviens qu'elle me jetait un regard noir. Elle tremblait de tout son être et semblait paralysée. Lorsque j'essayai de lui adressé la parole, elle se jeta sur moi en me frappant, désespérément.
Blandine : Meurtrière ! Assassin ! Ca t'amuses d'étendre les tripes de tous ces gens face à nous, hein ?
Yuuki : Qu'est-ce que ça peut te faire ?
Blandine :T'as tué mon frère ! Je sais que c'est toi !
A ce moment une flamme se raviva dans ma poitrine et j'essayai de me souvenir. Je la regardai dans les yeux, j'observai son visage et je me souvins d'un homme qui avait les même traits. Un ivrogne qui se jetait sur toutes les femmes d'âges murs puis qui les égorgeaient après s'être satisfait.
Yuuki : Sais-tu au moins ce qu'il faisait ton frère, hein ?
Blandine : C'était un homme honnête, droit et juste !
Yuuki : Juste un porc, un traqueur qui égorgeait toutes les couguars de la région. Même si ce n'était pas réellement un violeur, la réalité est là, c'était un meurtrier, un psychopathe. A chaque proie, après les avoir égorgées, il leur coupé les cheveux et appliquait du sang sur leurs lèvres.
Blandine : Crois tu que je sois si naïve que ça ? Il se confessait tout les jours, il s'en voulait terriblement !
Yuuki : Mais il ne pouvait pas s'en empêcher... C'est tout ce que j'ai à vous dire.
Sur ces mots je me retournai pour monter dans le train. Allen, Lavi et Kanda me suivirent sans faire d'histoires, laissant Blandine recroquevillée sur le sol vomissant des injures aussi féroces les unes que les autres. Une fois dans notre wagon, je ne pus m'empêcher de penser à tous ces hommes que j'avais tués. Au fond je savais que les raisons qui m'amenaient à les tuer n'étaient pas les bonnes. Non, il ne fallait pas que je me voile la face, j'avais des troubles de la personnalité qu'il fallait prendre en compte. Et ça Lavi l'avait compris.
Yuuki : Ils s'endorment vite tes amis.
Lavi : Ce qui fait que nous sommes en tête à tête !
Yuuki : T'es lourd à la fin...
Lavi : Je sais.
Yuuki : Au fait, je sais que parfois mon langage est ordurier et je m'en excuse.
Lavi : Ca fait parti de ton charme... Hi hi.
Yuuki : ... Je ne t'énerve pas ?
Lavi : Non, j'essaye juste de comprendre pourquoi t'es comme ça. Mais comme on dit les femmes sont compliquées.
Yuuki : Au moins tu ne me juges pas, c'est déjà ça.
Lavi : Tu sais, on vit tous des évènements pus ou moins semblables, plus ou moins graves qui font que nous sommes ce que nous sommes. C'est ce qui permet au gens d'interagir entre eux de différentes manières, de s'entendre plus ou moins avec les autres, de les comprendre, d'écrire l'histoire qui est la notre, celle du monde, celle que je tente inlassablement d'apprendre et de comprendre.
Yuuki : Tu es plus mature qu'il n'y paraît.
Lavi : Les masques aident...
Yuuki : Tu me plais bien, en fait.
Je ne sais pas ce qui m'avait pris à ce moment là, mais, ... je m'étais penchée sur son visage, avais admiré ces beaux yeux verts et avais tendu mes lèvres. Son souffle calme caressait mes joues, et une foule de sentiments vinrent en moi embraser mon cœur. Je n'avais jamais ressenti tel désir en mon âme. Il me regardait faire comme s'il était impuissant puis glissa sa main dans mes cheveux, les caressant tendrement. Puis je me lançai, posai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai passionnément. J'étais à genoux, sur le siège entre ses jambes écartées, la tête penchée vers la sienne, ma main droite sur sa joue, ma main gauche crispée son épaule, sa main droite dans mes cheveux, sa main gauche sur ma taille, tous deux les yeux fermés durant quelques secondes, voir une ou deux minutes, lors d'un de ces moments, où nous fûmes seuls. Cependant, pouvais-je déclarer que c'était un coup de foudre ? Ou une simple impulsion ? Cet instant nous l'avions savouré et j'en avais pleuré.
Lavi : Yuuki...
Yuuki : Chut... Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris.
Lavi : Ne t'inquiète pas, ça restera entre nous...
Il appuya ma tête contre son torse, mes jambes se détendirent et se laissèrent tomber sous la banquette et il me serra contre lui tout en caressant mes cheveux de ses longs doigts. Je sentis toute une chaleur m'envahir et me bercer lentement. Soudain mes paupières s'alourdirent, sa respiration se stabilisa puis nous nous endormîmes ensemble. Je pense que ce fut l'un des seuls moments ou nous pûmes nous reposer tous les deux, ensemble. Le train s'éloigna avec ce baiser pour quitter la France, et au petit matin...
Allen : K... Kanda ! Qu'est-ce qu'on fait ?!
Kanda : Quelle indécence, je me demande ce qu'ils ont pu trafiquer.
Allen : Tu crois qu'ils ont... ?!
Kanda : La ferme pousse de soja ! J... Je pense pas que ce soit ce genre de fille !
Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je vis c'était les visages rouges de gêne de ces deux idiots. Mais je ne réagis que lorsque malencontreusement, Lavi sa main gauche ayant glissé durant son sommeil, pinça ma fesse droite en se réveillant. Aussi tôt j'avais sursauté et assommé le bougre de profiteur qu'était Lavi.
Yuuki : Non mais tu te permets !
Kanda : Rose...
Allen : C... Culotte...
Yuuki : Vous l'avez vue ?!
Affreusement gênée, la seule que je trouvai à faire était de les assommer tous les deux. Finalement, je me retrouvai seule parmi un tas de garçons gisant au sol inconscient. Dis donc que ça commençais bien ! N'est-ce pas grand-mère ?
Voix féminine : Dis donc, tu t'amuses bien !
Yuuki : C'est sur que je ne risque pas de m'ennuyer avec ces trois là ! Ha ha.
Yuuki : "La bouchère a encore frappé", j'aurais préféré qu'ils trouvent un surnom plus juste ou au moins plus élégant. Que faire de cette bande d'ivrognes qui ne savent même pas écrire ? C'est scandaleux !
A ce moment, j'étais loin de me douter qu'un groupe de jeunes hommes à des centaines de kilomètres d'ici lisait le même article.
Allen : "D'après nos sources, elles ne se prendraient qu'aux hommes dans la trentaine. Son surnom de bouchère lui a été attribué par son goût de la mise en scène répétée des organes des victimes. De plus, il semblerait qu'elles ne s'attaquent qu'aux hommes accusés de viol. Ce qui n'empêche pas à toute la ville de paniquer." Eh bien ! Ca c'est de la réputation !
Lavi : Imagine ! Une fille telle qu'elle ! Je l'imagine bien avec des cheveux de geais, un regard de braise et une poitrine proéminente ! Strike !
Kanda : Je pense qu'on devrait se méfier. Une meurtrière aussi minutieuse dans sa "mise en scène" ne peut qu'être une professionnelle.
Allen : Je le pense aussi, mais justement, ne serait-il pas dangereux d'avoir une meurtrière dans nos rangs ?
Kanda : Bien au contraire, déjà que nos rangs sont diminués, avoir une professionnelle avec nous est avantageux. Même si son caractère lui causera surement problème.
Lavi :Une fougueuse ! Oh oui frappe moi !
Kanda : Lavi, la ferme.
Le train les amenait à moi, tels des anges qui voulaient reconvertir le démon perverti que j'étais. Je ne doutais de rien tandis qu'ils arrivaient à bon port, accueillis par une traqueuse française, blonde, aux cheveux courts.
Blandine : Bienvenus en France ! Je me m'appelle Blandine. J'espère que vous avez fait bon voyage.
Lavi : Plutôt oui, belle demoiselle.
Allen : Tu es désespérant...
Kanda : Trêve de bavardage, pourriez vous nous conduire à l'hôtel ?
Blandine : Bien sur, montez donc ! Nous avons un chauffeur.
Allen : Ca ne doit plus être très calme depuis l'arrivée de cette meurtrière.
Blandine : Ne m'en parlez pas ! Décidément je ne comprendrais jamais les meurtriers ! Le fait qu'elle soit en plus une compatible me révolte. Une sauvage comme ça qui n'a aucune estime pour la race humaine au service de Dieu et puis quoi encore ?
Le véhicule avançait, et arpentait la ville dans laquelle j'avais vécue depuis mon enfance, une ville sale rouillé par la haine et le conflit. Même l'hôtel où arrivèrent les exorcistes était ravagé. Lorsqu'ils entrèrent, m'avaient-ils dit, les murs s'écroulaient et des cafards effrayés s'enfuyaient par la porte d'entrée. Quoiqu'il en soit, les jeunes hommes montèrent dans leur chambre et tandis que Lavi prenait une douche, Allen s'endormit.
Kanda : Allen, il fait nuit, nous allons inspecter les rues.
Allen : Bien.
Je me souviens que lorsqu'ils arpentèrent les rues, j'entendais les volets de chaque maison se fermer et claquer ainsi que les clés se tourner dans les serrures. Tous les citadins me craignaient tant qu'ils préféraient se séquestrer. J'avais entendu parler d'un dénommé Eric qui trainait dans les petites ruelles comme la plupart de son espèce et qui violait des filles d'à peine douze ans. A la sortie du collège il se présentait comme un ami de leurs parents qui venait les chercher car ils avaient eu un accident de voiture. Il les faisait dormir après leur avoir donné un soda, puis il attendait la nuit pour les emmener dans un coin dans la ville pour achever son rituel. Une ordure quoi. Je me devais, psychologiquement, de l'éliminer. Il me semble que quand je l'eus trouvé, la jeune fille était nue, couverte d'une matière visqueuse et transparente mais toujours inconsciente. Le Eric s'était retourné le sourire aux lèvres tiré comme si on lui avait coupé le bord des lèvres. Ma main s'en alla sur mon dos pour prendre le manche de mon "épée" et arracher ma colonne vertébrale. Le bougre étonné tenta désespérément de grimper sur le mur en manquant de s'arracher les ongles. Me fuir était impossible, c'était un cul de sac. Je m'étais avancée lentement et j'avais soulevé mon épée avant de l'abattre sur son épaule gauche lorsqu'il tenta d'esquiver, en vain. Sa blessure s'étendait sur cinq centimètres de longueur mais toute une partie de sa chair avait été déchiquetée et on pouvait apercevoir de ses os raillés. Il était tombé lentement et lourdement et j'avais attendu un temps avant de répéter de puissants mouvements circulaires dans ses entrailles faisant voler des morceaux de chair, puis des intestins qui dansaient sur le sol. Le sang maculait mon visage tordu de rides haineuses. Je voulais le pendre avec ses tripes pour lui montrer un avant goût de l'enfer. Mais c'est alors que je vis arriver mes sauveurs : un efféminé stoïque, un albinos choqué, et un rouquin béat.
Allen : Mais qu'est-ce que c'est que ça ?!
Kanda : Alors on flippe pousse de soja ?
Yuuki : Qu'est-ce que vous faites sur mon territoire bande de porcs égarés !
Lavi : C'est pas drôle, elle est pratiquement comme je me l'imaginais mais... Toute plate.
Yuuki : Alors toi c'est les vaches à lait qui te font bander petit rouquin ?
Rien qu'en voyant son petit regard lubrique j'appuyai mon épée sous sa gorge. Je ne pouvais m'empêcher de vouloir tuer, le sang, il n'y en avait pas assez à mon goût. Et même s'ils n'étaient pas des criminels, ils étaient des hommes. Et ils étaient tous pareils à mes yeux.
Kanda : Si tu pouvais éviter de lui trancher la gorge. Enfin, plutôt de lui déchiqueter vu ton arme. Je sais qu'il est insupportable mais il va falloir que tu fasses avec.
Lavi : Merci de ton soutien, tu peux être un chic type quand tu veux.
Yuuki : Comment ça va falloir que je fasse avec ? Que me voulez vous ?
La congrégation de l'ombre, cet endroit qui réunissait les armes de Dieu, les exorcistes : ils m'avaient tout expliqué ainsi que les origines de mon arme.
Allen : Tu es du type symbiotique, c'est-à-dire que ton arme fait partie intégrante de ton corps, et donc tu brules plus d'énergie que les autres. Enfin, ça ce n'est qu'un détail.
Yuuki : Merci blandinet, je doute que ça me soit utile mais bon.
Allen : Blandinet ?
Yuuki : C'est un néologisme.
Lavi : Tu sembles avoir du vocabulaire pour une bouchère, mignonne.
Yuuki : La ferme poil de carotte ! Je préfèrerais quand on me surnomme la vengeresse pourpre.
Kanda : Bref, cela n'a aucune importance, ce qu'on veut c'est que tu nous rejoignes sans faire d'histoire.
Yuuki : A une condition.
Kanda : Laquelle ?
Yuuki : Que je puisse continuer mes recherches sur l'ordure qui m'a rendu telle que je suis.
Kanda : D'accord. Mais ce sera tout.
Lavi : Super ! Une fille ne sera pas de trop !
Yuuki : Je suis contente de voir que ça ravit le borgne.
Lorsque j'y repense L'impression que m'avait donnée Lavi avait été tellement forte que je l'avais nommée de plusieurs façons. Je n'aimais pas sa lubricité, mais son regard avait quelque chose de malicieux et de torturé qui m'intriguait. D'une certaine manière, j'avais aussi envi de découvrir ce qu'il se cachait derrière le nom d'"exorciste", on n'en devenait pas un délibérément. Le soleil se leva et nous rejoignîmes la gare où nous attendait la traqueuse. Lorsqu'elle me vit, je me souviens qu'elle me jetait un regard noir. Elle tremblait de tout son être et semblait paralysée. Lorsque j'essayai de lui adressé la parole, elle se jeta sur moi en me frappant, désespérément.
Blandine : Meurtrière ! Assassin ! Ca t'amuses d'étendre les tripes de tous ces gens face à nous, hein ?
Yuuki : Qu'est-ce que ça peut te faire ?
Blandine :T'as tué mon frère ! Je sais que c'est toi !
A ce moment une flamme se raviva dans ma poitrine et j'essayai de me souvenir. Je la regardai dans les yeux, j'observai son visage et je me souvins d'un homme qui avait les même traits. Un ivrogne qui se jetait sur toutes les femmes d'âges murs puis qui les égorgeaient après s'être satisfait.
Yuuki : Sais-tu au moins ce qu'il faisait ton frère, hein ?
Blandine : C'était un homme honnête, droit et juste !
Yuuki : Juste un porc, un traqueur qui égorgeait toutes les couguars de la région. Même si ce n'était pas réellement un violeur, la réalité est là, c'était un meurtrier, un psychopathe. A chaque proie, après les avoir égorgées, il leur coupé les cheveux et appliquait du sang sur leurs lèvres.
Blandine : Crois tu que je sois si naïve que ça ? Il se confessait tout les jours, il s'en voulait terriblement !
Yuuki : Mais il ne pouvait pas s'en empêcher... C'est tout ce que j'ai à vous dire.
Sur ces mots je me retournai pour monter dans le train. Allen, Lavi et Kanda me suivirent sans faire d'histoires, laissant Blandine recroquevillée sur le sol vomissant des injures aussi féroces les unes que les autres. Une fois dans notre wagon, je ne pus m'empêcher de penser à tous ces hommes que j'avais tués. Au fond je savais que les raisons qui m'amenaient à les tuer n'étaient pas les bonnes. Non, il ne fallait pas que je me voile la face, j'avais des troubles de la personnalité qu'il fallait prendre en compte. Et ça Lavi l'avait compris.
Yuuki : Ils s'endorment vite tes amis.
Lavi : Ce qui fait que nous sommes en tête à tête !
Yuuki : T'es lourd à la fin...
Lavi : Je sais.
Yuuki : Au fait, je sais que parfois mon langage est ordurier et je m'en excuse.
Lavi : Ca fait parti de ton charme... Hi hi.
Yuuki : ... Je ne t'énerve pas ?
Lavi : Non, j'essaye juste de comprendre pourquoi t'es comme ça. Mais comme on dit les femmes sont compliquées.
Yuuki : Au moins tu ne me juges pas, c'est déjà ça.
Lavi : Tu sais, on vit tous des évènements pus ou moins semblables, plus ou moins graves qui font que nous sommes ce que nous sommes. C'est ce qui permet au gens d'interagir entre eux de différentes manières, de s'entendre plus ou moins avec les autres, de les comprendre, d'écrire l'histoire qui est la notre, celle du monde, celle que je tente inlassablement d'apprendre et de comprendre.
Yuuki : Tu es plus mature qu'il n'y paraît.
Lavi : Les masques aident...
Yuuki : Tu me plais bien, en fait.
Je ne sais pas ce qui m'avait pris à ce moment là, mais, ... je m'étais penchée sur son visage, avais admiré ces beaux yeux verts et avais tendu mes lèvres. Son souffle calme caressait mes joues, et une foule de sentiments vinrent en moi embraser mon cœur. Je n'avais jamais ressenti tel désir en mon âme. Il me regardait faire comme s'il était impuissant puis glissa sa main dans mes cheveux, les caressant tendrement. Puis je me lançai, posai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai passionnément. J'étais à genoux, sur le siège entre ses jambes écartées, la tête penchée vers la sienne, ma main droite sur sa joue, ma main gauche crispée son épaule, sa main droite dans mes cheveux, sa main gauche sur ma taille, tous deux les yeux fermés durant quelques secondes, voir une ou deux minutes, lors d'un de ces moments, où nous fûmes seuls. Cependant, pouvais-je déclarer que c'était un coup de foudre ? Ou une simple impulsion ? Cet instant nous l'avions savouré et j'en avais pleuré.
Lavi : Yuuki...
Yuuki : Chut... Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris.
Lavi : Ne t'inquiète pas, ça restera entre nous...
Il appuya ma tête contre son torse, mes jambes se détendirent et se laissèrent tomber sous la banquette et il me serra contre lui tout en caressant mes cheveux de ses longs doigts. Je sentis toute une chaleur m'envahir et me bercer lentement. Soudain mes paupières s'alourdirent, sa respiration se stabilisa puis nous nous endormîmes ensemble. Je pense que ce fut l'un des seuls moments ou nous pûmes nous reposer tous les deux, ensemble. Le train s'éloigna avec ce baiser pour quitter la France, et au petit matin...
Allen : K... Kanda ! Qu'est-ce qu'on fait ?!
Kanda : Quelle indécence, je me demande ce qu'ils ont pu trafiquer.
Allen : Tu crois qu'ils ont... ?!
Kanda : La ferme pousse de soja ! J... Je pense pas que ce soit ce genre de fille !
Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je vis c'était les visages rouges de gêne de ces deux idiots. Mais je ne réagis que lorsque malencontreusement, Lavi sa main gauche ayant glissé durant son sommeil, pinça ma fesse droite en se réveillant. Aussi tôt j'avais sursauté et assommé le bougre de profiteur qu'était Lavi.
Yuuki : Non mais tu te permets !
Kanda : Rose...
Allen : C... Culotte...
Yuuki : Vous l'avez vue ?!
Affreusement gênée, la seule que je trouvai à faire était de les assommer tous les deux. Finalement, je me retrouvai seule parmi un tas de garçons gisant au sol inconscient. Dis donc que ça commençais bien ! N'est-ce pas grand-mère ?
Voix féminine : Dis donc, tu t'amuses bien !
Yuuki : C'est sur que je ne risque pas de m'ennuyer avec ces trois là ! Ha ha.
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