Ohayô mina-san !
Le style choisi par les membres étant mon terrain de prédilection, j'ai l'honneur de vous présenter un anime Fantastique & Mythe.
Cette semaine, c'est avec un immense plaisir que je vais vous présenter une série qui m'a conquise.
Vous allez même avoir le droit à quelques frissons d'horreur !
Voici :
Ayakashi - Le Petit Théâtre de l'Horreur.
C'est une production du studio d'animation "Toei Animation" de 2006 qui compte 11 épisodes. Les deux premières histoires font 4 épisodes tandis que la dernière en fait seulement 3.
3 staff différents pour 3 histoires différentes !
Yotsuya Kaidan :
Réalisation : Imazawa Tetsuo, Chara-design : Itô Hideki, Chara-design original: Amano Yoshitaka, Auteur : Tsuruya Nanboku, Musique: Takanashi Yasuharu.
Tenshu Monogatari :
Réalisation : Kadota Hidehiko/Nagayama Kôzô, Chara-design : Nakura Yasuhiro, Auteur: Izumi Kyôka
Bakeneko :
Réalisation : Nakamura Kenji, Chara-design: Hashimoto Takashi, Musique : Takanashi Yasuharu
Faites le vide dans votre tête et imaginez-vous dans un Japon traditionnel.
Les samouraïs courent les rues, les Yokaï et les Oni sont monnaie courante.
Les Fantômes existent, la preuve :
Yotsuya Kaidan nous raconte l'histoire d'Oiwa, folle amoureuse de Tamiya Lemon, qu'elle doit épouser.
Le malheur et la misère s'abat sur eux et leur mariage est annulé. Lemon tue alors son beau-père par soif de vengeance.
Tenshu Monogatari nous conte les aventures d'un fauconnier, Himekawa Zushonosuke. Lors d'une représentation, son animal, apeuré par un orage s'envole vers le château d'Himeji, qui serait maudit d'après les dires.
Le jeune homme rencontre alors une femme qui ne le laisseras pas indifférent, la princesse Tomi, une déesse oubliée.
Pour finir, Bakeneko nous parle d'un apothicaire assez particulier qui s'invite à un mariage dans le but de comprendre la mauvaise aura qu'il ressent émaner de la maison.
La mariée meurt et l'homme est suspecté.
Mais un mauvais esprit semble être derrière tout ça, et seul le marchant semble être en mesure d'arrêter le mononoke qui sevit.
Yotsuya Kaidan nous montre l'Homme dans toute sa splendeur.
C'est une adaptation de la pièce de kabuki du même nom écrite en 1825 par Tsuruya Nanboku.
Le scénario est noir à l'image de ses graphismes et de son ambiance.
Le chara-design est assez particulier mais colle à la perfection avec l'intrigue. Fin, droit, froid...
Laissez-vous bercer par la musique splendide qui nous plonge dans l'histoire de manière assez spectaculaire je dois dire.
Mais le plus de cette histoire ira à la naration : c'est Tsuruya Nanboku qui raconte l'histoire en l'écrivant, mentionnant au passage l'impact de cette œuvre dans sa vie.
L'arc se termine sur un mini-documentaire d'images réelles qui retracent l'histoire de la pièce, expliquant pourquoi et comment cette pièce est probablement l'une des histoires d'horreur les plus populaires du Japon.
Tenshu Monogatari arrachera quelques larmes aux plus sensibles d'entre vous ! (Oui j'ai moi-même versé la mienne hihi)
Cet arc est inspiré de la nouvelle du même nom, écrite par Kyoka Izumi en 1917.
L'œuvre ne sera l'objet d'une adaptation pour le kabuki que bien après la mort de son auteur, en 1951.
On nous conte ici une histoire d'amour impossible. Les émotions sont agréablement transmises par le design.
Les personnages sont très expressifs et la poésie prône sur la barbarie.
Car, de la barbarie, il y en a, mais la beauté de l'intrigue nous la ferai presque oublier.
Et pour finir Bakeneko !
C'est le troisième et dernier arc d'Ayakashi, c'est la seule œuvre originale de la série.
Elle nous présente un autre fantôme très populaire au Japon : le bakeneko.
Mon histoire préférée parmi les trois.
Le héros a quelque chose de flippant. Charismatique, charmant, mais flippant !
Notre marchant de remèdes en tout genres et de talismans protecteurs saura nous faire rire et même verser quelques larmes.
Cette histoire est haute en couleurs et le design pourrait rebuter certains d'entre vous.
L'ambiance y est électrique et les personnages sont tous plus tordus les uns que les autres.
L'opening ne semble pas avoir sa place dans le contexte de l'anime, il n'est pas déplaisant mais paraît déplacé. L'Ending, quant à lui, est vraiment magnifique et nous fait oublier l'absurdité de l'opening.
J'ai pris un immense plaisir à regarder cet anime et j'espère qu'il en sera de même pour vous !
Je lui ai mis la note de 09/10.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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