Arhimasura

#2021902 Anime de la semaine : Monster Musume no Iru Nichijô

Posté par Arhimasura - 18 mars 2016 - 22:22

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Bonsoir à tous ![/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Après un long moment d’absence, me revoilà gonflé à bloc, prêt à vous présenter un anime comme on en fait ~~peu~~ beaucoup, digne représentant de la catégorie… ecchi. Malheureusement, ma grande période de gloire où je connaissais tous les animes du genre s’étant terminée depuis un petit temps, j’ai dû m'en remettre aux conseils d'un jeune ami qui m'avait vanté longuement les qualités d'un anime absolument génial et délirant (et ecchi). Je suis donc fier de vous présenter Monster Musume no Iru Nichijô.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

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[font="verdana, geneva, sans-serif;"]J'avoue, j'ai un peu menti. Ce n'est pas vraiment de la fierté que je ressens mais plutôt du regret. Celui de ne pas avoir trouvé quelque chose de mieux à vous mettre sous la dent. C'est ça de faire confiance à vos amis, ils finissent par vous ~~poignarder dans le dos~~ conseiller de la merde...[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Faire du neuf avec du vieux[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Malgré ce que suggère la fin du paragraphe précédent, c'est aller vite en besogne que de qualifier cet anime de "merde". Il présente de bons atouts. Tout d'abord le pitch : un héros va se retrouver malgré lui au centre d'un harem... de monstres ! Ou plus précisément de jeunes chimères femelles : femme-serpent, harpie, femme-araignée, centaure et femme-slime. C’est loin d’être le premier ecchi qui présente des personnages non humains (To Love Ru) mais c'est la première fois que je vois des personnages qui ne ressemblent vraiment pas à des humains. C'est assez couillu pour un ecchi de faire dans la semi-zoophilie (une érotique avec une femme-serpent, j'appelle ça de la semi-zoophilie ). Dans Monster Musume, les filles n’ont d’humain que leurs boobs, ce qui en fera d’ailleurs le seul accessoire érotique de la série.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Le deuxième gros point fort apparent de la série (après avoir vu le premier épisode) est de reprendre les clichés de l'ecchi classique, et de les transposer dans un espèce de second degré permanent. Toutes les mécaniques censées rendre une scène érotique ou un peu excitante ne fonctionnent pas du tout étant donné le design grotesque des personnages. Voir des seins bouger grossièrement et de manière physiquement improbable peut passer lorsque le personnage est humain mais voir cela sur un personnage à moitié serpent ne provoque rien d’autre que l’hilarité dû au ridicule de la situation. Les scènes érotiques deviennent ainsi des parodies d’ecchi. La scène de la petite culotte pour femme-serpent en est un bon exemple. On prend une mécanique connue du genre (le mec qui se retrouve avec une culotte en main), mais le léger aspect érotique de la chose disparaît complètement au profit du seul intérêt humoristique de la scène (à quoi peut bien ressembler une petite culotte pour femme-serpent ?). Un anime qui retourne les codes du ecchi pour nous faire rire ? C’est bien parti.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Miia, la femme-serpent, amoureuse du héros.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Retour à la réalité[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Malheureusement, ma joie d'avoir peut-être trouvé un ecchi un peu original s'est vite estompée. Si le premier épisode promettait quelque-chose d'intéressant, tout s'écroule dès la vision du deuxième. On tombe très vite dans l'ecchi graveleux qui m’a fait arrêter d’en regarder : tentative d’excitation du spectateur mâle en montrant constamment des nichons surdimensionnés se tortiller dans tous les sens (ça ne marche pas sur moi malheureusement), et allégorie pourrie de situation porno (vous en avez pas marre de la fille qui suce une glace bâtonnet à la vanille franchement ?!?). L'anime aurait pu continuer dans sa lancée et se moquer de ces tendances mais ce n'est pas du tout le cas. On se contente de montrer une fille qui suce une glace comme un p***. C'est quoi le projet ? Au final, j'ai l'impression que le second degré du premier épisode était un accident...[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Les centaures avec une poitrine de 20kg ont-elles des maux de dos ?[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Et encore...[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Le scénario est inintéressant. Il n'y a aucune histoire de fond, aucune intrique. Certains ecchis jouent la carte de l'intrigue amoureuse, d'autres y mêlent un minimum d'action sur fond l'aventure épique, etc. Si les scénarios de volent jamais bien haut, on a quand même souvent un petit quelque chose. Ici rien. Le héros est complètement insipide. Rien n'est à sauver à part le concept de base et les génériques. L'humour est certes très présent mais c'est le cas dans de nombreux ecchis bien mieux foutus.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Les sentiments de curiosité envers cette série et d'amusement provoqué par le premier épisode se sont transformés rapidement en honte et consternation. J’ai l’impression qu’au fil des années, les ecchis deviennent de plus en plus vulgaires et de moins en mois intéressants. [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]On était pas loin d'avoir quelque chose de bien, malheureusement, l'animation ecchi retombe dans les travers de ces dernières années : on obtient un anime qui est hyper-formaté avec une exagération de chaque scène érotique. Vu que l'anime est l'adaptation du manga éponyme, je me demande à quoi celui-ci peut ressembler. Est-il déjà si nul à la base où est-ce l'anime qui est une mauvaise adaptation ? Je n'ai pas lu le manga donc je ne peux pas répondre à cette question. Je suis cependant tombé par hasard sur qui vante plutôt le manga. J'en retiens cette phrase :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]"Derrière un quinzième degré permanent, le manga s’amuse à expliquer l’aspect pratique du quotidien de ces êtres hors du commun et à en tirer un humour efficace et permanent." Le Monde Pixels[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]C'est bien ce que m'avait semblé tenter l'anime au début, avant de se cracher lamentablement. Je vais sans doute lire le manga pour m'en faire un avis et je posterai la mini-critique en commentaire.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Mais même si trouve cet anime nul, je me souviens que mon pote me l’avait présenté comme l’ecchi du siècle. Peut-être qu'il n'est pas si mal après tout, mais qu'il s'adresse à un public dont je ne fais plus partie... Autrement dit, est-ce que je ne deviendrais pas trop vieux pour ces conneries ? Alors afin de vous diriger le plus possible dans votre choix de regarder cet anime ou non ~~de manière parfaitement objective~~, je vous ai mis une petite aide en conclusion.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Et un harem au complet... Un ![/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]En conclusion[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Je conseille à ceux :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Qui ont trop de temps libre ;[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Qui n’osent pas regarder du hentai ;[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Qui pensent que des seins de 5 kg chaque, ça tient tout droit.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Je déconseille à ceux :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Pour qui l'ecchi, c’est plutôt Nozokiana (les vrais hommes et les vraies femmes, je suis pas sexiste) ;[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Pour qui l'ecchi, c’est plutôt Bleu Indigo (les fleurs bleues);[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Qui ont plus de 25 ans (vous êtes trop vieux pour ça).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Fiche techique :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Studios Seven et Lerche. 12 épisodes diffusés en 2015 au Japon. Disponible en VOSTFR sur Crunchyroll. Adapté du manga éponyme d’Okayado. Fiche AnimeServ ici.[/font]

3

#2007339 Anime de la semaine : Amer Béton

Posté par Arhimasura - 29 juillet 2015 - 22:00

Salut à tous,

Cette semaine, c'est le thème "drame", et cette fois-ci je vais vous présenter un film (d'animation bien sûr) que j'ai vraiment bien aimé.

Image IPB

Amer béton est un film d’animation du Studio 4°C (Mind Game) réalisé en 2006, adaptant le manga éponyme de Taiyô Matsumoto (1993). Le film raconte l’histoire de deux orphelins, Kuro (Noir) et Shiro (Blanc), livrés à eux-mêmes dans un quartier de Trésorville, et décidés à protéger celui-ci de l’arrivée des yakuzas.

Au début, le film peut rebuter les habitués d’animation japonaise tant le chara-design est différent de ce qui est fait habituellement. Pourtant, on est très vite subjugué par la beauté des décors, précis, magnifiquement mis en couleur, et parfois oniriques. Ce décor tranche radicalement avec les personnages aux contours grossiers qui évoluent en son sein. Mais c’est notamment cette simplicité du design des personnages qui va permettre de les animer d’une manière parfaitement fluide. Cette dualité à la fois en opposition et en complémentarité se retrouve tout au long du film : le quartier crasseux et fourmillant de détails vs la pureté du ciel, les enfants et leur intuition vs le vieillard et sa sagesse, les bleus vs les confirmés, le quartier d’antan vs le nouveau parc d’attraction…

Image IPB

Les décors sont magnifiques.

Mais la première des dualités du film, c’est celle des deux protagonistes principaux, Kuro et Shiro. Kuro est le plus « réaliste », le plus ancré dans la réalité. Il s’occupe de son frère et le protège lui et « son quartier », quitte à user de la violence. En opposition, Shiro est le rêveur, économisant pour s’acheter une maison sur la plage, jouant constamment à l’agent en mission secrète, doux et non-violent. Ces deux personnages ont besoin l’un de l’autre pour survivre. Shiro a besoin de Kuro pour s’occuper de lui et Kuro à besoin de Shiro pour ne pas sombrer dans la violence.

Une autre dualité importante est celle des yakuzas et des extraterrestres. Vous avez bien lu, des extraterrestres (où tout du moins, c’est comme ça qu’ils sont présentés). Je n’en dirai pas trop, mais une des choses qui fait toute la saveur du film est son côté réalisme-étrange. En effet, le film s’inscrit dans un contexte réaliste, avant d’intégrer des éléments surnaturels tranchant complètement avec le reste. Ce côté réalisme-étrange ressort aussi dans le chara-design des deux enfants. Leurs visages sont plutôt réalistes : même si, comme je l’ai dit plus haut, le dessin est plutôt grossier, les éléments du visage sont bien proportionnés. Pourtant, dès que les personnages sourient, une sensation d’étrangeté envahit le spectateur. Pour revenir à la dualité yakuzas-extraterrestres, j’interprète cela comme une dualité mal ordinaire / mal absolu. Les premiers vont se servir des seconds… à leur dépends.

Image IPB

Les extraterrestres.

Le film, à travers l’évolution d’un quartier, parle de l’évolution de la vie des personnages : les enfants qui grandissent, le jeune qui devient père, le vieux qui quitte son travail. Même si tout dans ce film est réfléchi, l’histoire reste simple et efficace. Le scénario est accrocheur et présente un suspens quasi constant, renforcé par une OST hyper efficace.

Au niveau de l’animation, c’est du très bon. Celle-ci fait ressortir la dualité entre les enfants, sautant de toits en toits et réalisant des sauts surnaturels, et les adultes, se déplaçant toujours de manière nonchalante. Tout est parfaitement fluide et les scènes d’action sont impeccables.

La mise en scène est tout aussi bonne et parfois originale avec des plans et des mouvements de caméras inhabituels, ou l’utilisation de la vue subjective.

En conclusion, Amer Béton est un film que je recommande à tous. Ça faisait longtemps que je n’avais plus chroniqué un aussi bon anime.

Fiche de l'anime

1

#2004777 Anime de la semaine : Akame Ga Kill

Posté par Arhimasura - 05 juillet 2015 - 13:02

Finalement, tu es encore plus sévère que moi sur la note

Spoiler

Premièrement, le 1er épisode : tu lui reproches d'être beaucoup trop cliché, mais il fallait que ça soit aussi gros, il fallait que la petite fille innocente tire une tronche horrible, pour la simple raison que la personne qui regarde comprennent directement dans quel genre d'univers on est, pas de chichi pas de gentillesse, il n'y a que la découpe. Cet effet de "speedrun" est nécessaire car l'animé ne tien que sur 24 épisodes, et qu'il faut tout développer le plus rapidement possible.

Pour moi c'est trop gros. Ce n'est pas représentatif de la suite de l'anime. Après avoir vu le premier épisode, je me suis dis : "donc le Night Raid élimine les gros psychopathes qui pullulent dans le pays". Sauf qu'en fait non. C'est quand même plus subtil que ça. Le Night Raid élimine des gens généralement beaucoup plus "nuancés" dans leur psychologie de méchant. Même Esdeath qui est censée être la grosse salope de l'histoire, elle paraît mignonne à côté de la fille de l'épisode 1. Même au niveau de la violence de l'épisode, la scène où Tatsumi découvre les cadavres est clairement la plus trash de tout l'anime. C'est exagéré pour attirer le lecteur (je dis lecteur vu que cette épisode est l'adaptation exacte du manga).C'est normal qu'un premier chapitre/épisode doit mettre la pâtée pour que le lecteur/spectateur revienne lire/regarder la suite. Mais si la pâtée en question, c'est une suite de gros clichés, finalement même pas tellement représentatifs de la suite de l'anime (même si l'anime est bourré de clichés tout du long), j'aime pas.

24 épisodes c'est beaucoup trop peu, mais alors vraiment. Ce cour délai a pour conséquence beaucoup de points négatifs, notamment un qui m'a bien fait chier : les personnages meurent les uns à la suite des autres sans laps de temps, y a plus d'effet de surprise tellement ça devient fréquent.Il a aussi pour effet un autre point négatif : la fin. Alors je ne dis pas qu'elle est mauvaise, mais elle est tout de même trop grosse pour être avalée aussi facilement. Je n'ai été ni ému, ni choqué, ni rien par cette fin. J'ai quand même été déçu par ce qui est arrivé à la Onee-san, car faut le dire, c'est ridicule ce qu'il s'est passé pour elle, mais ridicule de chez Ridicule.

C'est trop peu par rapport au nombre de personnages qui apparaissent et qui n'ont pas le temps d'être développés. C'est un problème classique des animes qui adaptent des mangas qui vont peut-être encore être publiés pendant des années après. Ils ont voulu tuer tout le monde, je n'ai pas de problème avec ça, mais la mise en scène des morts est parfois ratée (la fille au cheveux roses qui est amoureuse de Tatsumi, et le pire, Leone, dont la mise en scène de sa mort est complètement à la ramasse). Le principe d'une tragédie, c'est qu'on sait dès le début que ça va être l'hécatombe, il n'y a aucune surprise. Du coup, la mise en scène des morts est cruciale.

1

#2004729 Anime de la semaine : Akame Ga Kill

Posté par Arhimasura - 03 juillet 2015 - 21:00

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Salut à tous ![/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Difficile d'écrire une chronique par cette température. Mais la canicule ne m'arrêtera pas et armé de mon fidèle ventilo, je viens vous parler de l'anime de la semaine. Et cette semaine, on va parler action avec un anime assez récent qu'un ami m'avait conseillé : Akame ga Kill.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

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[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Akame Ga Kill (ou Red Eyes Sword) est un anime produit en 2014 par le studio White Fox adaptant le manga éponyme de Takahiro et Testuya Tashiro.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Akame ga kill suit l'histoire de Tatsumi, un jeune villageois montant à la capitale afin de gagner de l'argent pour aider son village. Suite à une certaine déconvenue à la découverte de la capitale et de la réalité de l'empire, Tatsumi décide de rejoindre les Night Raid, un groupe d'assassins éliminant les hauts-placés corrompus, au sein duquel officie une jeune combattante du nom d'Akame.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]L’univers et la situation de base de l’histoire sont très classiques. Un empire aux allures médiévales dans un univers fantasy, avec des monstres peuplant les campagnes, des anciennes armes magiques, des soldats de l’empire et des dissidents, le tout à la sauce manga (moyenne de taille de boobs chez les soldats de l’empire anormalement élevée). Le Night Raid, luttant pour la révolution (que le héros va intégrer à la fin de « l'épique » premier épisode), va se retrouver confronté aux soldats de l’Empire, et plus spécialement à la troupe des Jaegers menée par la Générale Esdeath (et quand tu as « death » dans ton nom, généralement, c’est que tu es très méchant).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Les Jaegers.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Évidemment, tout n’est pas noir ou blanc, les soldats et les politiciens de l’Empire n’étant pas forcément des monstres corrompus par le mal mais des êtres humains mus par des idéaux et une vision de la justice, de l’ordre et de la nation différents. Ainsi, au fur et à mesure de ses assassinats, Tatsumi remettra en question le bien-fondé de ses actions, et… non je déconne en fait. Les méchants sont juste des méchants qui sont méchants parce qu’ils aiment être méchants. Je n’ai rien contre le manichéisme, mais là c’est juste pas possible. Un petit tour d’horizon :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Le ministre (grand méchant) est un vieil obèse qui bouffe tout le temps même quand il parle (cli-ché), et qui semble ne rien vouloir d’autre que la guerre, le pouvoir et l’argent.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Esdeath (personnage assez central) aime torturer les gens. Voilà c’est son kif. J’appelle ça un psychopathe. Apparemment, on ne subit pas de test psychologique avant d’entrer dans l’armée de l’Empire.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Le fils du ministre, il libère des monstres qui bouffent des gens pour s’amuser. Pourquoi pas.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Alors il y a bien un semblant de travail sur certains personnages, notamment chez les Jaegers, mais on reste dans du cliché. On a un bon personnage pour cinq mauvais.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Je parlais de « l'épique » premier épisode. Il est révélateur de ce problème de personnages caricaturaux, non travaillés et trop méchants pour être vrais. Je vous spoile juste le premier épisode :[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Tastumi arrive à la capitale et se fait voler son argent. Alors à la rue, il croise la fille d’un riche marchand qui lui propose de l’héberger gratuitement. Le Night Raid arrive et tue les parents de la fille. Tatsumi veut la protéger mais découvre qu’elle et sa famille s’amusaient à torturer à mort les voyageurs qu’ils recueillaient. Tatsumi découvre ses deux amis torturés. Il tue sans hésiter la fille qui entre temps a révélé sa vraie nature en gueulant des insultes le visage déformé. Fin.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]HAHAHAHAHA, je suis vraiment terriblement méchante alors mon visage doit faire peur aux enfants.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Je n’ai qu’un adjectif pour qualifier ce premier épisode : racoleur. Le propos de l’histoire c’est quoi ? C’est un groupe d’assassins liés à une armée révolutionnaire qui veut libérer le peuple d’un système qui l’opprime. Et les premiers personnages qu’on nous montre comme faisant partie de ce système sont juste des psychopathes doublés d’assassins. C’est trop. C’est surfait. J’ai failli ne pas regarder la suite.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Mais j’ai quand même regardé la suite. Et même si tout, absolument tout, dans cet anime est cliché, j’ai bien apprécié le tout. D’abord au niveau de l’histoire, le déroulement reste assez intéressant dans le sens où il y a toujours un certain suspens sur qui va y rester et qui va s’en sortir. Ça tient généralement le spectateur en haleine et ça nous donne envie de voir la suite. Si les personnages n’ont souvent pas le temps d’être assez développés, il y en a toujours un ou deux qu’on aime bien et qu’on craint de voir disparaître à l’épisode suivant. Le déroulement de l’histoire en lui-même n’est pas si mal, ce sont vraiment les personnages bateau qui font défaut. La fin de l’anime prend une tournure radicalement différente du manga vu que celui-ci continue (il est toujours publié actuellement). Personnellement, j’ai vraiment adoré cette fin, clairement meilleure que tout le reste de la série. Ne plus devoir suivre le manga semble avoir relevé le niveau de l’anime (et là, les fans du manga ont envie de me faire subir le même sort que Chelsea).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Mais ce qui m’a fait regarder la série jusqu’au bout (après le médiocre premier épisode), c’est l’action. Car la série n’en manque pas. Chaque épisode nous gratifie de combats bien mis en scène. Les personnages utilisent des armes impériales, sortes d’artefacts aux pouvoirs plus ou moins originaux, ce qui arrive à rendre chaque bataille différente, et à nous tenir devant l’écran. La musique peut vraiment être épique à certains moments (et cette fois-ci, je ne mets pas épique entre guillemets).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Exemple d'arme impériale : celle-ci permet notamment de voir à travers les vêtements.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Très utile pour vérifier si quelqu'un cache des armes sur lui.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]En bref, Akame ga Kill est un anime d’action qu’on va regarder pour… l’action ! Et rien d’autre. Parce qu’il n’a malheureusement pas grand-chose d’autre pour lui, si ce n’est la fin a laquelle je ne m’attendais pas. Mon verdict est de… 12/20. L’anime peut être visionné sur ADN. La fiche se trouve ici.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Bonne Japan Expo à ceux qui y vont pour profiter de l'air conditionné. Quant à moi, je pars dans le sud, comme s'il faisait déjà pas assez chaud chez moi...[/font]

2

#1998005 Anime de la semaine : Aoi Hana

Posté par Arhimasura - 26 avril 2015 - 12:04

Cette chronique aurait dû paraître début de semaine dernière : désolé pour le retard !

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Salut à tous,[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Pour fêter le retour de la saison des amours (ça fait déjà un mois mais passons), vous avez sélectionné le thème shonen-ai & shojo-ai. Alors, amourette entre filles ou amourette entre garçons ? Le parfum du lys a fini par m’emporter… (c'est beau ce que je dis).[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

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[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Aoi Hana est un anime produit en 2009 par J.C. Staff (Bakuman, Nodame Cantabile, Zero no Tsukaima…) adaptant le manga éponyme de Shimura Takako.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]L’histoire suit Manjôme Fumi, une lycéenne de première année qui revient dans la ville de son enfance et retrouve sa meilleure amie de l’école primaire, Okudaira Akira. Manjôme est grande, calme et réservée. Okudaira est petite, énergique et plus assurée. Alors que Manjôme vient de subir un chagrin d’amour, elle rencontre et tombe amoureuse d’une de ses senpai, Sugimoto Yasuko. Mais le chemin de l’amour est semé d’embûches et Manjôme aura bien besoin d’Okudaira pour la soutenir…[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Aoi Hana est l’archétype des shôjo yuri. On a deux héroïnes opposées aussi bien physiquement que dans leurs caractères. L’une va dans un lycée classique alors que l’autre fréquente un lycée catholique pour « la haute ». Le bon vieux fantasme japonais du lycée de jeunes filles distinguées dirigé par des sœurs. La chapelle, la bibliothèque, les bâtiments en pierre majestueux. Est-ce l’imagerie occidentale qui donne un côté exotique qu’aime tant les Japonais ? Si le trip de l’école catholique pour jeunes filles ne m’a jamais fait rêver (parce que je ne suis pas une jeune japonaise en fleur), il faut avouer qu’il y a dans cet anime, de par son aspect graphique, un petit côté charmant à cet univers. Le dessin sans contour net des décors, et la colorisation de ceux-ci avec des couleurs plutôt pâles donnent un effet aquarelle à l’ensemble qui fait ressortir la poésie des lieux.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Toute école pour jeunes filles distinguées digne de ce nom se doit d'avoir une chapelle[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le scénario est on ne peut plus classique (X aime Y qui aime Z qui se marie avec X, ce qui fait déprimer X et Y, etc.). On retrouve le couple senpai-kohai avec Yasuko le personnage de la fille grande et belle, un peu garçon manqué, que toutes les filles admirent, et Fumi la jeune timide et effacée qui tombe amoureuse de la première. Un grand classique du genre. Là où Aoi Hana apporte une pointe d’originalité, c’est que Yasuko-Fumi ne forment pas le couple principal de l’œuvre. L’anime raconte avant tout l’évolution de la relation entre Fumi et Akira qui reste purement amicale. C’est assez intéressant de voir comment l’œuvre va traiter de l’évolution de la relation des deux amies dont l’une est lesbienne et l’autre non (ou tout du moins, on ne sait pas pour la seconde).[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]La fin de l’anime est assez ouverte (le manga n’en était qu’à la moitié à l’époque) sans donner l’impression que ça finit au milieu d’un truc. Il faut dire qu’après 11 épisodes, ça commençait à devenir long. Car finalement, il se passe très peu de chose, l’anime est très lent… Et d’une certaine manière, ça fait partie du charme : on est dans du Yuri, il ne faut pas s’attendre à un suspense haletant. Je regrette que l’histoire ne s’attarde pas un peu plus sur les amours des personnages secondaires. Pour moi, sur les 11 épisodes, il y avait vraiment le temps de le faire. De même, je trouve que la relation amoureuse entre Yasuko et Fumi n’est pas traitée « assez en profondeur », pour ne pas dire complètement bâclée.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Devinez qui aime qui sur cette image[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Graphiquement, l’anime est très bien. Chara design au top, décors très jolis comme je l’ai déjà dit plus haut. J’ai particulièrement bien aimé le doublage. La voix des personnages révèle leur caractère. Côté OST, on est dans des musiques très calmes, sans doute trop car je ne me souviens pas les avoir entendues… L’opening est bien sans plus. Je l’ai passé dès le second épisode. Mais il donne le ton de la série : calme et lent. [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Verdict final ? J’ai bien aimé. Cet anime convient tout-à-fait pour fêter le retour du printemps. Fleur bleue à souhait. Même s’il vise un public féminin, je dis que tout le monde devrait regarder, afin d’apporter un peu de douceur à ce monde de brut. La fiche de l’anime est ici.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Je ne l'ai pas dit, mais l'anime possède aussi une petite dose d'humour avec le personnage[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]du frère Okudaira qui ici, espionne discrètement sa petite soeur.[/font]

2

#1996146 Anime de la semaine : King of Fighters: Another Day

Posté par Arhimasura - 25 mars 2015 - 23:00

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Je m’excuse d’avance devant tous les fans de King of Fighters.[/font]

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[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Salut à tous,[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]J’ai l’impression qu’on commence à avoir fait le tour des animes « combat et arts martiaux ». En retirant les séries hyper connues, les vieux OAV des années 90 et les animes déjà chroniqués, il ne reste plus grand chose. Heureusement, c’était sans compter le chef d’œuvre sur lequel je suis tombé en parcourant la liste des animes du genre sur les sites « annuaires d’animes ».[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Vous connaissez sans doute la série de jeux-vidéos King of Fighters ? Peut-être y avez-vous-même déjà joué ! Pour ma part, je ne connais la série que de nom et n’ai jamais envisagé de m’y mettre. Heureusement, la série animée King of fighters: Another Day, suite de quatre OAV d’un peu moins de dix minutes chacun (ending compris) devant servir de publicité, pardon, de prologue pour le jeu KOF : [color=rgb(37,37,37);]Maximum Impact 2,[/color][color=rgb(37,37,37);] va me donner envie de me lancer dans une des séries emblématiques de la Neo-Geo.[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Je précise que l’anime a été réalisé par Production I.G en 2005 et 2006, le studio qui avait notamment fait Ghost in The Shell, Patlabor, ou encore la partie animée de Kill Bill. Donc attendez-vous à du lourd.[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Le premier épisode nous met direct dans l’ambiance avec une musique légère au piano et au violon reflétant le paisible de la scène. On y découvre le héros des sept prochaines minutes, le bien nommé Soiree. En effet, chaque épisode a un peu droit à son « héros » qui nous gratifiera d’un « majestueux » combat. Alors que la journée de Soiree avait bien commencé, la ville s’embrase le soir venu. Son frère Alba étant parti sauver des chatons, Soiree est seul pour combattre les flammes. Ou plutôt pour combattre un méchant à la coiffure ridicule qu’on ne comprend rien à ce qu’il fout là.[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Lui, c'est Soiree. Sans accent sur le premier "e".[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Lui c'est Alba. Mais moi je l'appelle Jessie.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Je pointe là un premier problème de KOF : Another Day. On ne comprend rien. L’anime semble s’adresser exclusivement aux connaisseurs de King of Fighters. Alors bon, je comprends parfaitement ce choix d’un point de vue marketing : ceux qui connaissent et aiment la série sont finalement les plus susceptibles d’être attirés par l’anime et de vouloir acheter le prochain jeu. Mais même pour ceux qui connaissent la série, qui reconnaissent les personnages, ces 4 X 7 minutes d’animation ne sont finalement qu’un assemblage de scènes sans intérêt et sont d’un vide scénaristique total. Je suis convaincu que sur la petite demie-heure d’animation qu’on a en tout, il y avait moyen de faire une petite histoire sympa centrée sur un personnage.[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Ce vide scénaristique est d’autant plus dommage que l’anime est assez joli et jouit d’une bonne animation. Les combats, bien que très courts, sont hyper dynamiques. Mais cela ne suffit pas à donner le moindre intérêt à cet anime qui sombre dans un nombre de clichés ahurissant pour une série aussi courte. La musique, les punchlines, les personnages. Tout est tellement cliché que je me demande si ce n’est pas fait exprès, pour donner un air vintage ringard. En même temps, les personnages clichés et les semblants de scénarios sont souvent le propre des jeux de combats arcades qui se focalisent en toute logique essentiellement sur le gameplay. Mais réaliser un anime de King of Fighter aurait justement pu être l’occasion de faire quelque-chose d’intéressant… Ces quatre OAV auraient très bien pu être de simples cinématiques du jeu, ça n’aurait rien changé.[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Non mec. Ta coiffure n'est pas tendance. Et elle ne l'était pas non plus en 2006.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Et ta punchline pue tellement le réchauffé que ça te rend encore plus ridicule.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Alors arrête de faire des yeux méchants pour te rendre badass, parce que là, tu fais juste pitié.[/font]

Et enlève moi cette ceinture autour du cou.

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Je ne m’attendais pas à grand-chose mais j’ai été plus que déçu de cette série d’OAV King of Fighters. Non seulement, la série ne donne pas envie au non connaisseur de découvrir le jeu, mais en plus, elle n’apporte rien aux fans si ce n’est quelques plans de nichons bien placés (et encore, lorsque le dessinateur les dessine correctement).[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Cette femme souffre d'asymétrie mammaire.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Ça ne doit pas être évident niveau équilibre pour se battre.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][color=rgb(37,37,37);]Conclusion : ne regardez pas cette série. Cette chronique ayant quand même pour but de présenter des animes regardables et pas de faire une liste de ceux à fuir, je vous conseille à la place d’aller visionner le dernier épisode de Naruto Shippuden. Non, je ne rigole pas, il est vraiment mieux que ce KOF : Another Day. Ça vous donne une idée du niveau. Et si vous avez vraiment envie de regarder KOF, je vous ai fait un GIF condensé :[/color][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Sur ce, je retourne jouer à Dead Or Alive[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Et sinon, Jessie, il a réussi à sauver les chatons j'espère ???[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Ouf, j'ai eu peur.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Vous trouverez les liens de téléchargement ici.[/font]

2

#1993712 Anime de la semaine : Yûki Yûna est une héroïne

Posté par Arhimasura - 17 février 2015 - 20:31

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Cher lecteur,[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Si tu aimes les combats mous et sans aucun intérêt entre des gamines de 14 ans portant mini-jupes, fanfreluches, et nœuds géants, félicitations, tu es un magical-girl-phile. Heureusement, ici, tu n’es pas obligé de cacher cette passion honteuse et tu peux crier ton amour des poudriers magiques et des sceptres en plastoque magiques.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Exemple de sceptre[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]en plastoque magique[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Alors, prends un bon chocolat chaud et assieds-toi confortablement, cette chronique est pour toi.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"][/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L'anime de cette semaine se nomme « Yûki Yûna est une héroïne » (Yûki Yûna wa Yûsha de Aru). Il a été produit par le studio Gokumi et diffusé durant l'automne 2014.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]En fait, j’ai un peu menti j’avoue. Point de poudrier magique ou de sceptre en plastique ici. Yûki Yûna est une héroïne est un magical girl qui s’inscrit dans la veine d’un nouveau sous-genre popularisé par Madoka Magica : le magical girl où tout n'est pas mignon et où les méchants sont vraiment dangereux (mais genre vraiment dangereux).[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Yûna est membre du club des héros de son collège, avec trois autres jeunes filles. Leurs activités de héros consistent à rendre service autour d’elles, comme donner un spectacle de marionnette à des enfants.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Pour le moment, on est à ce niveau d’héroïsme[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Mais la présidente de leur club, Inubôzaki Fû, est en réalité une magical girl, obéissant à un ordre obscur nommé L'Amnistie qui a pour but de défendre le Dieu Arbre. Ce dernier va être attaqué par douze créatures bizarres nommées Vertex. Sur ordre de l’Amnistie, Fû a donc recruté les membres du club dans le but d’en faire des magical girls et de protéger l’Arbre. Car la destruction du Dieu Arbre signifie la destruction… DU MONDE ![/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Découvrant cette série un peu par hasard sur Crunchyroll (qui à les droits chez nous), je regarde le premier épisode sans grandes attentes. Celui-ci pose les bases de l’intrigue et nous permet de découvrir l’univers de la série. Pourtant loin d'être un aficionado des magical girls, j'ai tout de suite accroché. Le character design est bien et correspond à la personnalité des héroïnes. Les combats ont lieu dans une sorte de dimension parallèle où se trouve le Dieu Arbre, et celle-ci possède une patte graphique assez intéressante qui donne un rendu assez joli. De même, le design des Vertex est assez original, même si le style graphique est déjà vu (on est un peu dans la veine des anges dans Evangelion).[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]À la fin de l’épisode, on est à ce niveau d’héroïsme[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Les costumes et les pouvoirs des héroïnes correspondent bien à un style plus « sérieux » du magical girl. Niveau costume, on est dans un design plus moderne, assez classe et sans trop de fioritures. Les jeunes filles combattent essentiellement avec des armes qu’elles matérialisent (fusils, katanas, grosse épée, points renforcés) et sont protégées par des esprits qui les accompagnent (qui, à défaut de la présence d'une véritable mascotte, font office de personnages mignons afin de remplir le quota minimum légal pour que l'anime soit considéré comme un bon magical girl). Les combats sont dynamiques et parfois assez épiques (quand la « floraison », un espèce de bankai, est utilisé, les persos deviennent carrément badass). Je ne me suis pas ennuyé une seule fois sur les douze épisodes que je dois avoir torchés en une ou deux soirées.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L’espèce de vache miniature qui vole est un esprit protecteur[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]L’histoire avance assez vite, tellement vite qu’on se doute qu’au vu du nombre d’épisodes, il va y avoir une cou**** dans le pâté. En effet, la lutte pépère contre les Vertex va petit à petit tourner au vinaigre lorsque les héroïnes vont découvrir que l’Amnistie leur a caché des choses.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]J’ai fait une comparaison avec Madoka Magica en début de chronique car il est vrai qu’on se retrouve dans une construction scénaristique assez similaire. Des héroïnes se battent gaiement contre le mal mais découvrent petit à petit que l’autorité pour laquelle elles se battent ment où cache des choses. De même, dans les deux cas, les protagonistes combattent des ennemis apparaissant des des dimensions parallèles à l’univers graphique particulier. Même si la comparaison peut être faite, elle s’arrête cependant là. Yûki Yûna reste un anime beaucoup plus gentillet et convenu, la fin ne casse pas trois pattes à un canard, et artistiquement, on est loin de ce qu’a fait un Madoka Magica. Yûki Yûna est une héroïne reste cependant un bon petit divertissement qui peut être apprécié aussi bien par les fans de magical girl que par les autres. Un univers intéressant qui mérite d’être approfondi (j’avoue espérer une suite), un scénario assez bien ficelé même si on devine assez vite certains éléments. Dommage que la fin n’ait pas été plus travaillée.[/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="arial, helvetica, sans-serif;"]Ça c’est de la grosse épée (et de la grosse coiffure)[/font]

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#1991730 Anime de la semaine : Nobunaga Concerto

Posté par Arhimasura - 29 janvier 2015 - 17:54

[font="verdana;"]Bonjour tout le monde,[/font]

[font="verdana;"]Cette semaine, c'est le thème historique qui est à l'honneur. C'est parti ![/font]

[font="verdana;"] Image IPB [/font]

[font="verdana;"][/font]
[font="verdana;"]Nobunaga Concerto est un anime produit par Fuji TV et adaptant le manga éponyme d’Ayumi Ishii. L’anime a été diffusé en été 2014.[/font]

[font="verdana;"]Saburô est un lycéen de notre époque qui, suite à un accident, va se retrouver propulsé à l’époque Sengoku, au XVIème siècle. Il y fait directement la rencontre d’Oda Nobunaga, chef du clan Oda, qui fait une fugue. Saburô ressemblant comme deux gouttes d’eux à Nobunaga, Ce dernier va demander à Saburô de prendre sa place.[/font]

[font="verdana;"] Image IPB [/font]

[font="verdana;"]Oda et Saburô qui se ressemblent soi-disant comme deux gouttes d'eau[/font]

[font="verdana;"](parce qu'en fait, ça ne se voit pas ici, mais Saburô à les yeux et [/font]

[font="verdana;"]cheveux châtains alors que Nobunaga les a bleux) [/font]

[font="verdana;"]Nobunaga Concerto est un anime qui frappe directement le spectateur de par son côté graphique. L’anime a été entièrement réalisé en CG, ce qui lui donne un certain cachet. De manière générale, c’est assez bien fait. Les décors sont très beaux. Il faut par contre s’habituer à l’apparence des personnages qui s’éloigne de ce qu’on a l’habitude de voir, mais qui respecte le design de l’œuvre originale.[/font]

[font="verdana;"]Mais ce qui va surtout paraître bizarre pour l’habitué d’anime japonais, c’est l’animation. En effet, celle-ci a été effectuée grâce à la technique de la , qui consiste à filmer les scènes avec de vrais acteurs, puis à redessiner en « décalquant », afin d’obtenir une animation la plus réaliste possible. Cette technique, notamment utilisée dans de nombreux films Disney, est peu utilisée dans l’animation japonaise. Cependant, l’utilisation de cette technique n’explique pas les mouvements parfois bizarres des personnages qui ont par exemple tendance à se dandiner de manière exagérée lorsqu’ils marchent. Il est fort possible que les acteurs aient exagéré, théâtralisé leurs mouvements. Le tout donne cependant une sensation de réalisme accrue (par exemple, la manière dont les personnages se relèvent, ou encore les vêtements qui flottent au vent).[/font]

[font="verdana;"] Image IPB [/font]

[font="verdana;"]Réalisme ou pas, on a quand même la fille qui fait le hamster quand elle boude[/font]

[font="verdana;"]Le scénario part sur une idée vraiment intéressante. Saburô remplaçant Oda Nobunaga, il va essayer de ne pas bouleverser le cours du temps en reproduisant tout ce que Nobunaga a fait. Il va pour cela utiliser son manuel d’histoire pour avoir une idée de ce qu’il est censé accomplir. L’anime va donc revisiter l’histoire en modifiant des événements ou des personnages afin de développer l’intrigue. Ainsi, on découvrira rapidement que Saburô n’est pas le seul personnage venant du futur. Le scénario développe plusieurs axes très intéressants. Premièrement, il y a le mystère des personnages qui ont remonté le temps. A quoi est-ce dû ? Comment revenir dans le futur ? Deuxièmement, le mystère autour de la future mort de Nobunaga. En effet, en tant que spectateur ayant accès au savoir (grâce à wikipedia), nous savons quel personnage va tuer Nobunaga. Or, le personnage en question est revu de manière très particulière par l’anime (je ne peux pas en dire plus sans spoiler), on se demande donc comment cela va se passer. L’intrigue en rajoute une couche en nous faisant suivre le personnage de Toyotomi Hideyoshi (deuxième grand unificateur du Japon) qui a pour but de tuer Oda afin de prendre sa place.[/font]

[font="verdana;"] Image IPB [/font]

[font="verdana;"]Toyotomi Hideyoshi[/font]

[font="verdana;"]Maintenant vient le gros problème de l’anime : on ne saura jamais rien. L’anime se termine en 1571, soit 11 ans avant la mort de Nobunaga et aucune intrigue ne sera résolue. On ne sait rien ! Certes, le manga est toujours en cours, donc la fin n’existe pas encore, mais on a vraiment l’impression que l’anime s’arrête comme ça au milieu de tout. C’est assez désagréable. Il faut cependant dire que je m’y attendais, vu le nombre d’épisodes (dix). Un autre problème se pose alors : plus on avance dans les épisodes, plus on comprend qu’on ne saura rien et donc plus l’anime perd de l’intérêt. Le seul intérêt restant est l’aspect historique de l’anime, sauf que celui-ci ne respecte pas vraiment ce que l'on sait de l'histoire. Certes, certains personnages ou événements ont été changé pour l’intérêt de l’intrigue. Mais le reste ne respecte pas non plus la réalité. Les grandes batailles sont retracées et c’est tout. On n’a rien sur la descendance de Nobunaga, les complots de son frère sont expédiés en un épisode puis le personnage disparaît… Ça aurait été bien plus intéressant d’être au plus près possible de ce qu’on connait de la vie de Nobunaga. L’anime perdant son intérêt « cours d’histoire », il ne lui reste plus grand-chose. Et c’est vraiment dommage.[/font]

[font="verdana;"] Image IPB [/font]

[font="verdana;"]Même les personnages ont l'air désolé de la fin qu'ils proposent[/font]

[font="verdana;"]D’autres petites choses pêchent. Par exemple, le vieillissement des personnages. Ceux-ci ne changent pas d’un poil alors qu’une vingtaine d’années se déroulent du premier au dixième épisode ! Autre chose, les visages qui sont hyper figés. Aucun mouvement autre que la bouche ou les yeux qui clignent de temps en temps.[/font]

[font="verdana;"]Au final, Nobunaga Concerto est un anime très intéressant. Aussi bien au niveau de la réalisation technique (graphique et animation) que de l’idée de départ. Cependant, aucune intrigue développée n’arrive à bout, et on finit par se lasser en regardant Oda/Saburô poursuivre ses batailles… dont on sait l’issue puisqu’on a wikipedia (et que j’ai tendance à aller lire l’article sur chaque personnage apparaissant dans l’anime). Je conseille quand même de le regarder (sinon je n’en aurais pas parlé), ne serait-ce que pour le côté visuel. [/font]

[font="verdana;"]Il se trouve sur Crunchyroll. [/font]

[font="verdana;"]La fiche AnimeServ est ici.[/font]

5

#1988329 Anime de la semaine : School Days

Posté par Arhimasura - 30 décembre 2014 - 23:55

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Salut à tous,

Cette semaine c'est à mon tour de vous présenter un anime du genre drame. Ça tombe bien, j'avais acheté une box DVD de School Days que je ne m'étais pas encore maté.
[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]

School Days est un anime produit en 2007 par le studio TNK. Il adapte le visual novel éponyme.

Le synopsis est on ne peut plus classique : Makoto Itô est amoureux de Kotonoha Katsura mais se contente de la regarder sans rien lui dire. Sekai Saionji, une camarade de classe de Makoto, va cependant réussir à arranger le coup entre eux. Mais alors que Makoto sort avec Kotonoha, il se rapproche de plus en plus de Sekai...

School Days est un anime dans la moyenne, visuellement parlant. Le character design n'est pas terrible (j'ai même l'impression qu'il est meilleur dans le jeu). À part la couleur des yeux et la coiffure qui change, les personnages ont un peu tous la même tête. Par contre, je trouve les décors assez jolis et détaillés ce qui donne à l'ensemble un aspect correct. Concernant les OST, à part deux chansons sur les douze épisodes, je trouve qu'on frôle un peu le néant intégral mais bon, ce n'est pas le point fort de l'anime. Mention à l'opening tout pourri.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Chara design un peu bof... mais ça passe.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]
On est donc a priori face à une adaptation lambda d'un visual novel comme la japanimation nous en abreuve à chaque saison. Sauf qu'en fait non. Si les quatre ou cinq premiers épisodes ressemblent à une comédie romantique avec un triangle amoureux classique, la série va petit à petit prendre un ton moins léger jusqu'à un final assez épique. Je vais donner une forme un peu différente de ce que je fais habituellement à cette chronique en vous disant pourquoi il faut regarder cet anime et pourquoi il ne faut pas le regarder.

Malheureusement, School Days n'est pas le genre d'anime qu'on peut présenter sans spoiler un minimum car il démarre assez lentement. Je me retiendrai évidemment de vous raconter l'essentiel.

Pourquoi il faut regarder School Days

Pour voir une adaptation d'eroge complètement différente de ce qu'on nous sert habituellement. L'énorme point fort de cet anime, c'est le travail qui a été fait sur les trois personnages principaux : Makoto, Kotonoha et Sekai.

Makoto est au premier épisode un garçon un peu timide et très gentil. À l'épisode cinq c'est un gros enfoiré. À l'épisode dix, c'est la plus grosse merde de l'histoire des animes. Makoto va, au fil des épisodes, accumuler les conquêtes et tromper allègrement Kotonoha puis Sekai (spoil fait, je n'en dirai pas plus). Le héros est un connard et tout spectateur normalement constitué va le détester. Mais malgré son comportement odieux, on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il n'a pas vraiment mauvais fond. C'est sa lâcheté et son égocentrisme, plus qu'une méchanceté assumée, qui va faire de lui un être froid et méprisable. On est surpris de voir qu'il peut avoir dans un même épisode un comportement doux et gentil et un comportement ignoble. Il justifie ses actions par le fait que d'autres personnages ne sont pas dérangés par ce qu'il fait (j'en reparlerai plus loin). Il ne se rend, en quelque sorte, pas compte du mal qu'il fait. Makoto est un personnage ignoble sans être méchant et écrire un tel personnage sans le foirer complètement n'est pas chose facile.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Makoto, vous allez adorer le détester...[/font]

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Kotonoha représente le déni. Elle refuse le fait qu'elle n'est plus avec Makoto à tel point qu'elle va s'imaginer une relation qui n'existe plus. Le personnage aurait pu tomber dans l'exagération mais ce n'est pas le cas (du moins jusqu'à la fin mais je n'en dis pas plus). Quant à Sekai, je ne vais pas vous en dire plus (je ne vais pas tout raconter non plus), mais le personnage est lui aussi assez bien écrit.

Des personnages bien écrits, un final mémorable, que de bonnes raisons de regarder School Days !

Pourquoi il ne faut pas regarder School Days

Je n'aime pas trop (pas du tout même) la vision de l'adolescence et de la sexualité reflétées par cet anime. Je m'explique :

Si je trouve les trois personnages principaux très bien écrits, les personnages secondaires ne le sont par contre pas du tout. J'approuve le fait d'avoir fait du héros un connard fini qui ne pense qu'au sexe, mais pourquoi toutes les filles veulent-elles coucher avec lui ? Peut-être est-ce un don Juan, un très beau gosse, mais à partir du moment où chaque fille avec qui Makoto couche sait que ce qu'elle fait est mal, cela rend le personnage aussi coupable que Makoto. D'une part, cela diminue la gravité des actes de Makoto (comme je disais plus haut), et d'autre part, et c'est là le gros problème, c'est que ça rend la quasi totalité des personnages secondaires immoraux ! Je suis assez dérangé par le fait que cet anime nous présente la quasi totalité des personnages, des gamins de 17 ans, comme des êtres ne pensant qu'au sexe...

Je suis d'autant plus dérangé que cela n'est absolument pas nécessaire au scénario. Le fait que Makoto trompe Sekai avec une personne aurait suffit à justifier la suite du scénario. D'autant plus que cette accumulation de conquêtes par le héros donne un côté grotesque à l'histoire, et je pense que le grotesque était la dernière chose que cherchait les réalisateurs.

Enfin, comme je le disais au début de cette partie, l'anime renvoie un drôle de message concernant la sexualité. Au final, c'est l'envie de sexe de Makoto qui est responsable de tout. School Days ne serait pas un anime japonais adaptant un eroge qu'on pourrait croire qu'il a été commandé par une association catholique... Cet effet n'est sans doute pas voulu par les réalisateurs, mais ceux-ci ont simplement été trop loin dans leur délire.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]J'ai pas envie de chercher des images donc je remets celles de la fiche AnimeServ.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]
Donc au final, il faut regarder ou pas ?

Au final je dirais qu'il faut regarder. Parce que c'est un anime qui a fait parler de lui. Parce que certains utilisent le mot « chef d’œuvre » pour le qualifier et d'autres utilisent les mots « grosse daube ». À mon sens, il est à la fois très loin du chef d’œuvre et très loin de la grosse daube. Il faut le regarder pour se forger son avis.

Je précise que le visual novel de base a aussi été adapté en manga, mais celui-ci est radicalement différent de l'anime. Enfin, si vous comptez regarder l'anime, je vous conseille plus que vivement de ne pas taper School Days sur Google images ou tout autre moteur de recherche d'images... Parce que ça va tout vous spoiler.

Schools Days est licencié par WE Anim et est disponible en DVD. Il me semblait que c'était disponible en VOD sur Gong mais apparemment ce n'est plus le cas... Enfin, si vous voulez le regarder, vous le trouverez ;-).

Fiche AnimeServ.[/font]

6

#1984747 Anime de la semaine : Beelzebub

Posté par Arhimasura - 01 décembre 2014 - 18:14

Salut tout le monde,

Cette semaine, j'ai été vous chercher un anime parmi le thème « combat et arts martiaux ». Si vous ne l'avez pas vu, vous en avez sûrement déjà entendu parler car il s'agit d'une série assez connue. Je vais vous parler de Beelzebub, un anime adapté d'un manga shōnen un peu atypique qui a eu son petit succès.

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Si je dis « un peu atypique », c'est parce que Beelzebub est un nekketsu humoristique qui présente une suite d'arcs sans réels enjeux, dans le seul but de montrer des bastons et de faire rire. Tout commence lorsque le héros, Tatsumi Oga, trouve un homme flottant dans la rivière. Après que le corps de cet homme s'est ouvert en deux, Oga y trouve un bébé à l'intérieur. Celui-ci est vite rejoint par Hildegarde (Hilda pour les intimes), une servante démoniaque, qui lui explique que le bébé n'est autre que Beelzebub, le fils du roi des démons. Dû à sa personnalité démoniaque (violent et sans pitié), Oga a été choisi pour élever l'enfant sur Terre jusqu'à ce que celui-ci soit apte à détruire l'humanité. Ne pouvant s'éloigner du bébé de plus de quinze mètres sans se faire électrocuter, il va tenter de s'en débarrasser en cherchant un être encore plus démoniaque que lui. C'est ainsi qu'Oga commence à rechercher les TKKH, les quatre plus forts élèves de son lycée de délinquants afin de leur refiler le bébé. Mais ces derniers pensent qu'Oga cherche à les destituer et à prendre le contrôle de l'école.

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Alain Delon fait office de portail entre le monde des démons et celui des humains

L'histoire du TKKH ne représente que le premier arc d'une longue série de 27 tomes, écrite par Ryūhei Tamura et qui a fait l'objet d'une adaptation en un anime de 60 épisodes par le Studio Pierrot (Naruto, Bleach, GTO, Yū Yū Hakusho) en 2011 et 2012.

Le gros point fort de Beelzebub est son aspect comique. La série rassemble tous les ingrédients du shōnen nekketsu et les transforme en éléments comiques. On a un héros qui avance baston sur baston pour remplir son objectif mais la plupart de ses adversaires sont (au début de la série du moins) des tocards incapables. On a une série de rivaux (les membres du TKKH) mais ceux-ci n'en sont pas vraiment puisque le seul but d'Oga est de leur refiler le bébé. La figure de la fille qui accompagne le héros est bien présente mais au lieu d'avoir un personnage doux et gentil, on nous sort une servante démoniaque sadique. Le meilleur ami un peu pervers est présent aussi pour le bonheur du spectateur puisque Furuichi (le meilleur ami en question) est pour moi le personnage le plus hilarant de la série, surtout par rapport à sa relation très spéciale avec Alain Delon (je n'en dis pas plus)... Le cadre même de l'histoire est à la fois un grand classique (une école) et original puisqu'il ne semble n'y avoir aucun professeur et que celle-ci ne sert que de terrain de jeux à une bande d'ados débiles et bourrés de testostérones.

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Le principal de l'école, unique adulte présent au sein de l'établissement

La série joue sur les quiproquos pour instaurer un cadre favorable aux gags, même si les situations ne sont pas toujours très originales. Par exemple, les parents d'Oga et les élèves du lycée prennent Hilda pour la jolie et gentille petite amie d'Oga et pensent que Bébé Beel (le petit surnom de notre cher futur roi des démons) est leur enfant commun. Ou encore, Oga ne reconnait pas Aoi (l'unique fille du TKKH, accessoirement amoureuse d'Oga) lorsqu'ils se rencontrent au parc... La série nous sort même un espèce de « faux triangle amoureux » entre Oga, Hilda et Aoi. Les quiproquos et les personnages hauts en couleurs s'enchaînent et rares sont les épisodes où on s'ennuie, du moins au départ. Car malgré cette indéniable originalité qui apporte un peu de fraîcheur au genre, Beelzebub nous ressort aussi des mécanismes scénaristiques déjà vu un bon millier de fois. Si la naïveté d'Oga qui ne comprend pas les sentiments d'Aoi peuvent faire rire au début, cela peut très vite, pour certains, devenir lassant. De même, certains running gags peuvent finir par ennuyer le spectateur.

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Quand je parle de personnages hauts en couleurs, je pense à notamment à ça...

Au fil de la série, la relation entre Bébé Beel et Oga va évoluer et ce dernier va finir par accepter le rôle qui lui a été imposé. La série tend alors parfois à se rapprocher d'un nekketsu plus classique avec l'arrivée d'ennemis plus imposants et une histoire de fond parfois plus sérieuse même si l'humour reste évidemment présent. Ainsi Oga devra s'entraîner à utiliser les pouvoirs que son contrat avec Bébé Beel lui octroie, afin de vaincre des ennemis qui rigolent moins... L'histoire reste cependant assez classique puisqu'il s'agira toujours de vaincre des ennemis toujours plus forts sans réel rebondissement. J'aurais aimé avoir un scénario parfois plus complexe avec des retournements de situation ou des issues de combat que je n'aurais pas vu venir.

L'anime fait honneur au manga, la réalisation étant réussie d'un point de vue artistique (qualité graphique comparable au manga) et technique. L'OST n'est pas vraiment mémorable (j'ai vu les épisodes à leur sortie et je ne m'en souviens pas particulièrement). Je suis assez fan de la plupart des génériques. Le premier générique d'ouverture réussit d'ailleurs à nous mettre complètement dans l'ambiance de la série.

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Le futur destructeur du monde est quand même trop mignon

J'en arrive maintenant au moment qui fait débat : la fin. Au début je ne comptais pas vraiment en parler mais après être passé sur certains forums pour voir un peu les différents avis, j'ai décidé d'écrire un petit mot à ce sujet. Beaucoup de gens détestent cet anime et ce la plupart du temps pour une unique raison : la fin. Le manga est beaucoup plus long que l'anime qui s'arrête un peu au milieu d'un arc avec une dizaine d'épisodes HS. Par conséquent, si vous commencez à regarder l'anime et que vous aimez bien, certains vous conseillerons d'arrêter à l'épisode 50 et de continuer avec le manga. Personnellement je n'en fais pas un drame, des animes qui adaptent une fin à la va-vite alors que le manga continue, j'en ai vu plein. Le but d'une adaptation animée est rarement de rapporter une masse d'argent par elle-même, mais d'augmenter les ventes du manga. Nombre sont les mangas adaptés de manières misérables en une série de 12 ou 24 épisodes. Dans le cas de Beelzebub, on reste cependant sur une bonne adaptation de manière générale. Et rien ne vous empêche de continuer l'histoire en lisant le manga après avoir vu l'anime... que je vous conseille tout de même chaudement. Il a été licencié par Kaze et se trouve donc sur ADN.

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#1980842 Chronique culturelle : thème sport

Posté par Arhimasura - 28 octobre 2014 - 00:12

Salut à tous !

Vu qu’il n’y a pas eu de chronique sur un anime la semaine dernière (parce que j’ai un peu zappé que c’était mon tour), je sors la chronique culturelle du mois en espérant que vous me pardonnerez. Pour ma première « chronique culturelle », j’ai choisi de vous parler d’un art martial très pratiqué au Japon mais beaucoup moins connu chez nous, le kendo.

Si vous ne voyez pas ce que c’est le kendo, vous avez déjà certainement vu un anime où un personnage le pratiquait. Mais si, c’est ce truc où on se bat avec un sabre en bambou et une armure… Vous voyez ?

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Image tirée de Bamboo Blade.

Pour ceux que ça intéresse d’en savoir plus, cliquez sur “lire la suite” !

Le kendo, littéralement « la voie du sabre » est la version moderne de l’art ancestral de l’escrime pratiqué par les bushi, puis par les samouraïs. Il fait partie de ce qu’on appelle les budô, les arts martiaux japonais modernes apparus au milieu du 19ème siècle et qui sont, pour certains, très pratiqués aujourd’hui (je pense au judo et à l’aïkido par exemple). Les budô sont les descendants des techniques de combats médiévales (les bujutsu), tombées en désuétude avec l’apparition des armes à feu et la fin du système féodal au Japon. Le kendo peut donc être vu comme un héritier des techniques guerrières de combat au sabre (kenjutsu).

Comment le kendo a-t-il été créé ?

À l’époque Meiji (1868-1912), le Japon s’ouvre au reste du monde (souvenez-vous de l’épisode des kurofune que Saad vous a raconté dans sa chronique). Le Japon se modernise et le système de caste disparaît. En 1876, une loi interdit le port du sabre : on peut voir cela comme l’événement qui signe la fin définitive des samouraïs. Les maîtres décident alors de démocratiser leur enseignement afin de pouvoir continuer leur pratique. Les représentants de plusieurs écoles de kenjutsu (qui développaient chacune leurs propres techniques) s’harmonisent et jettent les base du kendo moderne. Le mot « kendô » apparaît en 1912 lorsqu’une commission de grands maîtres crée les Nihon Kendô no Kata (les kata du kendo). Les kata sont un ensemble de techniques arrangées en un certain nombre de séquences qu’il faut pouvoir exécuter (plus d’informations dans la suite de la chronique).

Si une histoire plus complète du kendo, et notamment l’histoire de son arrivée et de son développement en France, vous intéresse, je vous conseille cet excellent article de M. Tanguy L’Aminot : .

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Entraînement dans une école d’agriculture.

Quels sont les grands principes du kendo ?

Le kendo est un art martial qui se pratique à l’aide d’un shinai (sabre « droit » de bambou) ou d’un bokken (katana en bois) pour les kata. Lors d’un combat, les adversaires se mettent en garde et tentent de toucher l’adversaire à un endroit valide. Pour qu’une frappe soit considérée correcte, elle doit répondre à de nombreuses exigences.

La garde

Commençons par la garde, car c’est par là que ça démarre ! Avant de réaliser une frappe (dans un exercice ou dans un combat), les partenaires ou adversaires se tiennent en garde. La pointe du shinai de chaque kendoka vise la gorge de l’autre. Ainsi, si l’un des deux kendoka se précipite et avance pour attaquer sans avoir préalablement briser la garde, il vient « s’empaler » sur le shinai de l’autre. Cette garde, qui est la principale, se nomme Chudan no Kamae. Il en existe d’autres mais elles ne sont pas utilisées avant un certain niveau, et les décrire ici ne vous donnera pas un meilleur aperçu de ce qu’est le kendo (étant moi-même débutant, je n’en ai jamais utilisé d’autre).

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Des kendoka se tiennent en garde.

La frappe

Après la garde vient la frappe. À partir de la garde, il est possible de frapper l’adversaire en un pas. Au kendo, il n’existe que 4 frappes :

men : la tête

kote : les poignets

dô : les flancs

tsuki : coup d’estoc à la gorge

Seul les trois premiers sont utilisés au début. Le quatrième coup pouvant être dangereux s’il est mal exécuté. Évidemment, même s’il n’y a que quatre frappes, il existe de multiples manières de les porter : directement à partir de la position de garde, après avoir éviter le coup de l’adversaire ou après une parade, ce qui fait au final bien plus de quatre techniques à assimiler.

Pour qu’une frappe soit valable, il faut évidemment toucher un endroit valable, mais il est nécessaire qu’une partie précise du shinai touche l’adversaire, il s’agit du Mono-Uchi sur le schéma ci-dessous.

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La partie nommée Mono-Uchi doit toucher l’adversaire.

Ki ken tai no ichi

Même en frappant l’adversaire au bon endroit avec la bonne partie du shinai, une frappe n’est pas correctement exécutée si le principe du ki ken tai no ichi n’est pas respecté. Le ki, c’est l’engagement, la détermination à porter le coup. Il est matérialisé par un kiai qui doit avoir lieu au moment de la frappe. Le kiai est un cri poussé en expirant, qui vient du ventre, et qui permet de marquer l’assaut. Au début, on crie le nom de la frappe qu’on exécute (men, kote, dô). Le ken, c’est le sabre, le coup porté, qui doit respecter les principes décris plus haut. Le tai, c’est l’engagement du corps : lorsque le coup en porté, un déplacement particulier marqué par une frappe du pied au sol doit être effectué. Ichi signifie « un ». ki ken tai no ichi signifie donc que le déplacement, la frappe et le kiai doivent être réalisés en un temps (le shinai touche l’adversaire en même temps que le pied touche le sol et en même temps que le cri est porté).

Zanshin

Ce n’est pas encore terminé ! Même si une frappe a été exécutée parfaitement, il faut encore respecter un dernier principe pour que le coup soit correct. Ce principe se nomme zanshin et peut se traduire par « la vigilance ». Le zanshin est le fait de rester constamment en état de vigilance, aussi bien physiquement que mentalement, et donc de ne pas se relâcher après avoir porter un coup. Après avoir attaqué, le kendoka doit se remettre immédiatement en garde face à l’adversaire et être prêt à attaquer de nouveau.

L’étiquette

Enfin, l’étiquette, comme dans tous les budô, prend une place importante au kendo. Le salut en début et fin de cours, la manière de se tenir pendant les explications (tenue du shinai notamment) et la manière de mettre et d’enlever son armure sont parfaitement codifiés et doivent être respectés normalement en toute circonstance. L’importance de cette étiquette peut cependant largement varier selon les enseignants. L’étiquette est la manière de montrer son respect envers le professeur, les autres pratiquants, le matériel, le dojô et la pratique. L’étiquette est profondément ancrée dans la tradition des arts martiaux japonais et découlent directement des grands principes philosophiques liés depuis toujours à la pratique des arts martiaux.

Les kata

Je vous l’avais promis plus haut, voici quelques précisions supplémentaires sur les kata. Les kata du kendo ont donc été mis au point en 1912 par un groupes de maîtres japonais, représentant les écoles majeures de kenjutsu. Il s’agit de séquences de techniques codifiées, exécutées par deux personnes, l’une jouant le rôles d’attaquant (uchi dachi), et l’autre concluant l’action (shi dachi). Les kata s’exécutent à l’aide d’un bokken (sabre en bois). Pour les haut gradés, ils peuvent s’exécuter avec un katana. L’objectif est de pouvoir exécuter le kata de manière fluide et sans faute technique. C’est une manière de transmettre les techniques, et la répétition des kata permet de s’améliorer dans la pratique du kendo en général.

Vidéos youtube : les 10 kata sont exécutés.

En quoi consiste l’armure ?

Je vais terminer cette chronique en parlant rapidement de l’équipement car celui-ci est assez conséquent. Au kendo, on le hakama (sorte de pantalon très large, aussi porté en aïkido) et le kendogi (veste en coton avec les manches qui s’arrêtent avant les poignets). Au bout de plusieurs mois de pratique, l’armure est utilisée. Celle-ci est composée du men, un casque grillagé qui protège la tête, les épaules et la gorge, des kote qui protègent les poignets, du dô espèce de plastron protégeant les flans, et le tare, protégeant les cuisses. Un tissu appelé zekken portant le nom du kendoka et le nom du dojo peut être enfilé sur la partie centrale du tare.

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Schéma d’un kendoka équipé.

Pour terminer

Il y aurait encore énormément de chose à dire sur le kendo, le déroulement d’un entraînement, les différents exercices et formes de combat, la pratique à travers le monde… Mais le but de cette chronique est de vous donner un aperçu de ce qu’est le kendo, pas d’écrire un livre dessus (je n’en ai de toute façon pas la compétence). Alors pour terminer, voici la vidéo d’un combat.

Sources

Excepté la première, les images viennent de wikimedia.org.

8

#1976693 Anime de la semaine : B Gata H Kei

Posté par Arhimasura - 25 septembre 2014 - 23:37

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Bonjour à tous,[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Cette semaine, la chronique que tout le monde attend avec impatience, la chronique ecchi ! J'ai hésité mais j'ai finalement choisi B Gata H Kei.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"][/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]B Gata H Kei est à la base un manga de Yôko Sanri, adapté en un anime de douze épisodes en 2010 par le studio Hal Film Maker. Chez nous, où la série est licenciée, elle est aussi connue sous le nom de « Yamada : ma première fois ».[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]B Gata H kei est un ecchi un peu atypique : pas d'homme dans le rôle principal, mais une demoiselle, Yamada. Dans cette série, on ne suit pas les aventures d'un lycéen puceau qui se retrouve entouré d'un paquet de jolies filles, mais celles d'une lycéenne pucelle qui a un rêve dans la vie : se faire cent mecs à la fac. L'objectif est discutable mais passons, chacun ses rêves après tout. Le problème qui se pose à notre héroïne est donc le suivant : avec qui le faire la première fois ? Et c'est un problème très complexe. Yamada passant pour la reine du lycée et étant un peu imbue de sa personne, elle ne veut surtout pas se retrouver avec un garçon ayant de l'expérience (c'est qu'elle aurait l'air co***, elle qui rêve de devenir une nympho pur jus). Elle rejette donc les avances des garçons pour jeter son dévolu sur Kosuda, celui qui a la tête de l'innocent par excellence (le mec qui aurait fait un bon héros dans un ecchi classique en fait).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Si ça c'est pas du rentre-dedans[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]La série va donc suivre le couple et les plans pas toujours subtiles que Yamada met en place pour faire comprendre à Kosuda qu'elle veut bai***. Sauf que celui-ci, ne connaissant pas la perversité de sa récente petite copine, ne va pas comprendre, ou va penser mal comprendre ce qu'elle veut. Résultat : Kosuda se pose de plus en plus de questions sur ce que veut Yamada, tandis que cette dernière élabore un nouveau plan d'action, sans oublier de consulter au préalable son dieu du sexe, sorte de sage imaginaire qui l'accompagne.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Le dieu du sexe de Yamada[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Si le pitch est original (et déjà assez drôle en soi), il faut voir si la série suit. Et c'est le cas. Celle-ci prend donc la forme d'une comédie romantique comique (classique dans les ecchi), et les douze épisodes passent sans qu'on ne se soit ennuyé une seule seconde. La série fait bien sûr intervenir son lot de personnages classiques : la rivale qui ne supporte pas que Yamada soit plus célèbre qu'elle, la petite-sœur un peu loli (qui a bien plus d'expérience que l'héroïne), la meilleure amie aux gros nichons, et l'amie d'enfance de Kosuda qui bien sûr est secrètement amoureuse de celui-ci (et qui a aussi de gros nichons ce qui en fait une autre dangereuse rivale).[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Devinez qui est qui ![/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Évidemment, la série de s'arrête pas à cet aspect comique, et développe en fil rouge la relation qu'entretient Yamada et Kosuda de manière plus sérieuse. Plus la série avance, plus Yamada tombe amoureuse de Kosuda, et plus se dernier prend de l'assurance... Comment cela va-t-il donc se finir ?[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]Visuellement assez joli, B Gata H Kei est un bon petit ecchi à regarder pour se détendre. Humour, amour et petites culottes, tout y est. La série est licenciée par Blackbox, donc elle n'est pas disponible sur AnimeServ (tout ce qui est bien est licencié de nos jours, quelle époque !). Voici quand même le lien vers la fiche.[/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="verdana, geneva, sans-serif;"]J'ai rien dit, y a pas de petites culottes en fait...[/font]

4

#1968117 Anime de la semaine : Le Tombeau des lucioles

Posté par Arhimasura - 20 août 2014 - 23:29

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Salut à tous ![/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Pour cette semaine, le thème historique m’a été confié. Et il s’avère qu’un de mes films préférés entre dans cette catégorie ! J’en profite donc pour vous présenter le film que je considère comme le plus grand chef d’œuvre du studio Ghibli bien qu’il ne soit pas le plus connu. Et ce faisant, je colle à l’actualité puisqu’il s’agit d’un film d’Isao Takahata dont le dernier long métrage, « Le Conte de la princesse Kaguya », est sorti chez nous cet été. Et il s’agit évidemment de…[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le Tombeau des lucioles[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"][/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le Tombeau des lucioles est donc un film d’Isao Takahata sorti au Japon en 1988 et produit par le studio Ghibli (que Takahata a cofondé avec Miyazaki). Le film raconte l’histoire d’un adolescent de 14 ans et de sa petite sœur de 4 ans qui se retrouvent livrés à eux-mêmes suite au bombardement de Kobe pendant la Seconde Guerre mondiale.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Les deux protagonistes du film et... des lucioles.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le film fait un peu figure d’exception parmi les œuvres du studio Ghibli de par le thème abordé et le traitement qui en a été fait. Bien que le film soit tout public, il comporte son lot de scènes très dures qui troubleront plus d’un adulte. Le Tombeau des lucioles est un film historique, qui dépeint de manière réaliste le Japon pendant la Seconde Guerre. Bien que le film soit une fiction, il adapte une nouvelle partiellement autobiographique d’Akiyuki Nosaka.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]C'est beau l'amour fraternel.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le Tombeau des lucioles est d’une beauté et d’une justesse incomparable. Alors que le sujet est propice à faire un film exagérément mélodramatique ou moralisateur (la guerre c’est pas bien), Takahata se garde de cela et se contente de décrire le quotidien des deux enfants pendant la guerre et de leur lutte pour survivre. Et pour le spectateur, suivre ces deux personnages plus vrais que nature grâce à une animation maîtrisée et à un doublage parfait (en japonais tout du moins) se révélera sans doute être une de ses meilleures expérience d’animation. [/font][font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Bref, le Tombeau des lucioles est un film qui ne pourra pas vous laisser indifférent.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"] Image IPB [/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Le décor est magnifique.[/font]

[font="tahoma, geneva, sans-serif;"]Je ne peux pas en dire beaucoup plus, si ce n’est vous répéter que c’est un film qu’il faut voir. Il est licencié par Kazé et donc disponible sur ADN. Vous trouverez la fiche Animeserv ici.[/font]

2

#1962978 Anime de la semaine : Hoshi no Koe

Posté par Arhimasura - 23 juillet 2014 - 22:43

[font="georgia, serif;"]Bien le bonjour à tous en cette bien belle soirée.[/font]

[font="georgia, serif;"]En mal d’inspiration lors de ma dernière chronique, je vous avais promis que je reviendrai en pleine forme avec un anime méga-génialissime.[/font]

[font="georgia, serif;"]Heureusement pour moi, je suis tombé sur Amour & Amitié, ce qui me donne l’occasion de vous parler d'un anime qui m’a fait chialer six mois de stock de larmes d’un seul coup (en même temps, je pleure vite).[/font]

[font="georgia, serif;"]ET MAINTENANT, J’ÉCRIS EN GRAS-MAJUSCULE-SOULIGNÉ POUR VOUS DIRE DE CLIQUER SUR « LIRE LA SUITE » PARCE QUE CE SERAIT VRAIMENT DOMMAGE DE RATER UN TEL CHEF D’ŒUVRE[/font] !!!

[font="georgia, serif;"] Image IPB [/font]

[font="georgia, serif;"][/font]

[font="georgia, serif;"]Hoshi no Koe, c’est un peu l’œuvre qui a sorti Makoto Shinkai de l’ombre. Si vous ne savez pas qui est Makoto Shinkai, je ne peux que vous conseiller de jeter un œil à sa filmographie, il y a beaucoup de chances que vous ayez vu un de ses films. Allez, je vous la mets ici :[/font]

[font="georgia, serif;"]- Cinq centimètres par seconde[/font]

[font="georgia, serif;"]- La tour au-delà des nuages[/font]

[font="georgia, serif;"]- Voyage vers Agartha[/font]

[font="georgia, serif;"]- Garden of Words[/font]

[font="georgia, serif;"]Les deux premiers de la liste ont d’ailleurs déjà été chroniqués sur AnimeServ. Hoshi no Koe, aussi connu sous son titre anglais « The Voices of a Distant Star », est un OAV de 24 minutes réalisé par Makoto Shinkai et (quasi) uniquement par Makoto Shinkai. À l’exception de la bande-son réalisée par son ami , Shinkai s’est occupé de tout, tout seul. Il a même été jusqu’à doubler le héros lui-même (l’héroïne étant doublée par sa compagne). Lors de la sortie en DVD, un nouveau doublage a été entièrement réalisé par des professionnels. La critique qui suit prend en compte cette version.[/font]

[font="georgia, serif;"]Hoshi no Koe nous parle de deux personnages, Mikako Nagamine et Noboru Terao, vivant à l’époque de la conquête spatiale (en 2047). Collégiens au début de l’histoire et amoureux l’un de l’autre, le couple sera contraint de se séparer à l’entrée au lycée car Mikako est sélectionnée pour piloter des engins de l’espace (genre de gundam) afin d’aller combattre une race extraterrestre hostile. Ils communiqueront alors par mail avec leurs téléphones portables. Mais plus Mikako s’éloigne de la Terre, plus ses messages mettent du temps à parvenir.[/font]

[font="georgia, serif;"] Image IPB [/font]

[font="georgia, serif;"]Mikako et Noboru admirent le paysage...[/font]

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Ce fanmade représente notamment le portable de 2047. On est revenu à l'écran sans couleur.

[font="georgia, serif;"]Avec Hoshi no Koe, Makato Shinkai nous sert un court métrage de toute beauté, au niveau des meilleures productions de l’époque. Si les scènes de combat dans l’espace en 3D sont un peu vides, on ne peut qu’être admiratif devant le rendu de la chose (la modélisation et l’animation du robot) lorsqu’on voit la 3D de merde que certaines productions récentes osent nous servir. En plus d’une animation parfaitement maîtrisée, Hoshi no Koe nous émerveille avec de magnifiques plans larges de paysages qui tranchent littéralement avec l’ambiance oppressante de l’espace.[/font]

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Les mechas de combat.

Des paysages de toute beauté.

[font="georgia, serif;"]Au niveau technique et artistique, un quasi sans-faute. En effet, le chara-design n’est pas à la hauteur du reste de l’anime. Les traits des personnages peuvent sembler grossiers et je trouve certains plans un peu moches. On pardonne cependant cela très facilement tant le reste de l’œuvre frise la perfection.[/font]

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Le chara-design n'est pas au top.

[font="georgia, serif;"]Mais le génie dont Makoto Shinkai a fait preuve, c’est de réussir, en 24 minutes, à plonger complètement le spectateur dans son histoire. Difficile pourtant de développer un scénario complet et de laisser le spectateur s’attacher aux personnages en un temps aussi court. Makoto Shinkai réussit cette prouesse grâce à une narration parfaitement maîtrisée. Il arrive très rapidement, à l’aide de dialogues entre les deux protagonistes, à installer le décor de l’histoire. À aucun moment on ne se dit que ça va trop vite, ou on ne se demande ce qu’il se passe. Par la suite, la quasi-totalité du texte consiste en des monologues d’un des deux protagonistes. Ces monologues ont pour but de nous transmettre les sentiments des personnages et qu’est-ce que ça fonctionne bien ! Le texte est juste extrêmement bien écrit, et là, je tiens aussi à féliciter la traducteur/sous-titreur, car un texte bien écrit dépend évidemment de la qualité de l’original mais aussi de la qualité de la traduction. Je ne parle pas japonais donc il est difficile de juger de la qualité d’une traduction mais quand c’est beau, c'est beau. Si le tout passe aussi bien, c’est aussi grâce à la qualité des doublages. Je parle ici des doublages VO, n’ayant pas regardé la VF (je vais peut-être le faire plus tard d’ailleurs). Ils sont justes irréprochables. Le doublage ajoute une nouvelle dimension aux textes.[/font]

[font="georgia, serif;"]Je suis peut-être un peu trop élogieux, donc je vais parler de la bande-son. Ah ben merde alors, elle est parfaite aussi ! Si on ne se trouve pas face à une bande-son que l'on va réécouter en boucle, on a des compositions qui collent parfaitement à l’ambiance de l’œuvre. Difficile de faire mieux.[/font]

[font="georgia, serif;"]Si vous ne l’aviez pas compris, j’adore cet anime. Et je vais terminer par un petit classement des points positifs et négatifs :[/font]

[font="georgia, serif;"]+ techniquement au point [/font]

[font="georgia, serif;"]+ visuellement très beau [/font]

[font="georgia, serif;"]+ narration maîtrisée[/font]

[font="georgia, serif;"]+ texte bien écrit et bien traduit[/font]

[font="georgia, serif;"]+ doublage VO parfait (je ne sais pas pour la VF)[/font]

[font="georgia, serif;"]+ bande-son nickel[/font]

[font="georgia, serif;"]- les scènes de combat sont un peu « vides »[/font]

[font="georgia, serif;"]- le chara-design est pas top[/font]

[font="georgia, serif;"]L’anime est licencié par Kaze et vous pouvez le louer pour 1,5€ sur ADN. L’anime date de 2002 et n’est donc pas en HD. Si vous avez un écran HD plutôt grand, pensez à vous mettre à bonne distance pour ne pas avoir une image toute dégueu. Vous pouvez aussi trouver l’anime en DVD, mais là c’est beaucoup plus cher…[/font]

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Une dernière image pour la route.

[font="georgia, serif;"]Vous trouverez la fiche de l'anime ici.[/font]

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#1961324 la Ligue des Pervers Extraordinaires d'AnimeServ ! (LPEAS)

Posté par Arhimasura - 09 juillet 2014 - 18:18

Je vois, je vois. Je me disais que vous meniez peut-être des actions militantes. Je milite personnellement pour la déduction des impôts de tout achat de manga H, pour l'obligation du port de culottes rayées et de mini-jupe, ainsi que pour la légalisation du vol de sous-vêtements. Malheureusement, je me sens bien seul dans mon combat.

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