Loveleuste

Bonsoir Chers Animeserviens,

 

Nous sommes arrivés dans le cycle d’automne des Chroniques et nous commençons avec douceur avec le style Amour & Amitié. J’ai choisi une série reprenant un film d’animation de 1987 inspiré d’une des plus belles histoires de la littérature japonaise.

 

La Chronique de Loveleuste vous présente Genji Monogatari Sennenki

 

 

Plongez avec moi dans la poésie des activités amoureuses de la cour de Heian (794-1185), adaptation partielle de la célèbre œuvre « Le Dit du Genji ».

Genji Monogatari Sennenki est un anime de 11 épisodes de 25 minutes de 2009 produit par les studios TMS (Akira, Cardfight !! Vanguard), TEZUKA PRODUCTION (Black Jack, Boudha-Le grand départ) par le scénariste Yamato WAKI (Marc et Marie). Cette série reprend le film d’animation de 1987 Murasaki Shikibu Genji Monogatari.

 

Point Culture : Ces deux œuvres sont des adaptations partielles d’une œuvre majeure de la littérature japonaise du XIème siècle Le Dit du Genji que l’on attribue à Murasaki Shikibu. Cette femme était une courtisane de la cour du milieu de l’époque de Heian. Elle relate dans son livre le récit véridique d’un des princes impériaux de l’époque connu pour être d’une beauté extraordinaire, poète accompli et charmeur de femmes. Pour la première fois au monde,  un roman psychologique est écrit autrement dit un roman offrant une critique des mœurs décadentes de la cour et tout le caractère intemporel des relations humaines. L’auteur présente un flot de personnages incroyables (+ de 200) et leur accorde à tous un regard intelligent, on passe de la femme bafouée à la courtisane amoureuse, etc..

 

 

Revenons à notre série romanesque, nous suivons donc Monseigneur le Genji dans ses conquêtes amoureuses malgré son cœur meurtri par une passion immorale : son premier et unique amour n’est autre que la nouvelle épouse de son père l’empereur et aucune des femmes qu’il ne rencontre ne parvient à lui faire oublier cette douleur…..

 

 

N’espérez pas des intrigues politiques au milieu de ces histoires de cœur, il s’agit exclusivement d’une représentation des plaisirs de la cour et des histoires du Genji avec les femmes qu’il a pu rencontrer dans sa vie. Aussi, cet anime nous offre un panel de sentiments amoureux importants et non pas une seule et unique histoire d’amour. Il est également très représentatif du comportement volage des hommes nobles passant de maitresse en maitresse mais aussi sur l’ouverture d’esprit des relations physiques à cette époque.

 

 

Libre à vous d’aimer le personnage principal, pour ma part c’est plutôt l’ambiance et les intrigues amoureuses de la cour qui m’ont fascinées et poussées à acheter l’ouvrage. Cet anime n’est par ailleurs qu’une petite illustration de l’ensemble de l’œuvre, bien plus complexe et longue (la fin laisse d’ailleurs supposée qu’une suite est envisageable)….

 

 

Les graphismes sont également d’une particulière finesse et d’une grande beauté accentuant les nuances sur les soies des kimonos et les yeux des personnages. Les corps des amants sont également particulièrement travaillés. En effet, nous sommes face à des histoires d’amour matures loin des idylles lycéennes que l’on rencontre habituellement.

 

 

L’Original SoundTrack est particulièrement travaillée: les sons de la nature prédominent mais ils sont parfois accompagnés du chant du violon, du piano et du Koto (un instrument de musique à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle).

 

En revanche, l’Opening est une grossière erreur au vu l’ambiance présentée dans l’anime : "Hiyori Hime" par Puffy AmiYumi alors que l’Ending marque bien la délicatesse de l’anime avec des paroles vibrantes et un piano posé et profond.

 

 

L’originalité de cet anime me fait lui accorder la note de 17/20.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

https://animeserv.net/topic/8124-genji-monogatari-sennenki/

   

 Bonsoir à tous !

 

C’est parti, en avant la musique !! Cette semaine, vous l’aurez deviné, c’est le style musical qui l’emporte ! J’ai constaté avec étonnement que ces deux dernières années avaient été le théâtre d’anime musicaux avec pour personnages principaux des idoles. Aussi, je préfère vous présenter un classique dont la saison 1 est licenciée par Kaze mais la saison 2 encore disponible..

 

La Chronique de Loveleuste vous présente K-ON !!

 

 

 

La chronique portera sur l’ensemble des deux saisons

 

L’anime K-on a été produit en 2009 par le studio Kyoto Animation (Clannad, Free, Full Metal Panic) avec pour auteur original Kakifly.  A l’origine, K-On ! est un manga comique de format 4 cases, spécialement créé pour un hebdomadaire japonais. Ce n’est que deux ans plus tard, qu’il fut compilé en anime. Le titre de la série vient du mot «  KEIONGAKU » qui signifie : musique soft ou pop. La série est composé de deux saisons (K-ON ! et K-ON !!) accompagnée d’un film et d’une série d’OAV.

 

L’histoire : notre leader du groupe Yui est une fraîche lycéenne dans la fleur de l’âge, elle désire ardemment s’intégrer dans la vie scolaire de son établissement. Aussi, elle se retrouve enrôlée dans le club de musique qui menace de disparaître, elle y rencontre ainsi : Ritsu (batteuse), Mio (bassiste) et Tsumugi (pianiste) et devient ou plutôt apprend à devenir  guitariste…. Et ainsi commence leur histoire.

 

 

Vous trouverez ici plus une histoire d’amitié qu’une suite de concerts au fil des épisodes. La musique est certes le fil rouge de cette histoire mais elle sert ici à réunir plutôt qu’à se placer en élément central. Chacun de ses quatre personnages a son trait de caractère et il est facile de s’y identifier : Mio (anxieuse et timide), Ritsu (énergique et diablesse sur les bords), Tsumugi (un peu niaise) et Yui (maladroite au possible).

 

 

La musique reste présente, il ne faut pas quand même l’ignorer. Le style choisi par nos personnages est la pop aussi attendez-vous à de la musique de J-Pop… toute mignonne et toute fleurie… mais que cela ne vous rebute pas…Chaque personnage avec son instrument aura le droit à son quart d’heure de gloire ce qui est assez rare dans un anime portant sur un groupe de musique.

 

 

L’histoire est légère et vous êtes face à une suite de moments avec un but final tel que le concert de fin d’année, aussi on y va tranquille pour cet anime : la vie est belle…  Cela peut en ennuyer certains, je ne vous le cache pas. C’est un succès international pour un anime avec un scénario aussi simple : gâteaux, plage, gouter, sieste, un peu de musique parfois …

 

Les graphismes et le Chara-design sont très bien générés, on retrouve les traits habituels de ces dernières années avec un accent de kawaï non négligeable sans tomber dans les yeux humides des Shojo.

 

 

S’agissant des musiques, celles jouées par les personnages ne seront pas dans votre tête (mais l’OST est plutôt cohérent)  cependant les génériques valent la peine qu’on s’y attarde :

• Cagayake Girls ! de Aki Toyosaki
• Go ! Go ! Maniac !

 

En résumé, je lui donne une note globale de 16/20 car je ne suis pas très objective dans ces animes posés qui sont un vrai délice pour moi. Aussi, je m’attends à des réactions et des débats enflammés de votre part sur cet  anime !!

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

http://www.animeserv...-k-on-saison-2/

Bonsoir à tous !

 

Voici un style qui arrive généralement en fin de cycle. J’ai nommé le très fameux Shonen-aï/Shojo-aï !

Et comme vous souhaitez plus d’OAV et de films, j’ai décidé de vous faire un combo ce soir.

 

La Chronique de Loveleuste présente : Vassalord

 

 

Vassalord est un OAV de 27 mins  produit par le studio Production I.G. (Ghost in the Shell, Tales of Symphonia) dirigé par Kazuto Nakazawa (Samurï Champloo, City Hunter). Il est tiré d’un manga de type josei (qui s’adresse à un public féminin adulte).

On retrouve cet attrait par le travail des dessins qui penche vers le Shojo et qui pousse l’action sur des fondements de sentiments profonds et subtiles.

 

 

(Il va de soi qu’avant d’aller plus loin, tout propos homophobe sera sanctionné tel qu’énoncé dans la charte que vous avez accepté en vous inscrivant).

 

L’intérêt de ce Shonen est qu’il n’a pas le penchant Shojo que l’on retrouve dans les shonen les plus populaires : pas de baisers, pas de déclarations, pas de scène d’amour. La relation est ici, implicite et interdite.

 

L’histoire est complexe et il est difficile d’en faire le tour en un seul visionnage. En effet, cet OAV devait servir de tremplin à une série mais le peu d’engouement du public féminin habituel a refroidit les producteurs. Et c’est un tort !

 

 

Nous sommes à une époque intemporel fantastique où les deux protagonistes principaux sont ennemis-amants : l’un est tueur de vampires (mais un vampire qd même aspirant à devenir prêtre … oui vous avez bien lu) et l’autre est son maître vampire, celui qui l’a créé.On comprend rapidement que cette rivalité physique et violente n’est autre que le seul moyen pour eux de se comprendre et de s’aimer. On mélange donc avec habilité les notions philosophiques de sang en tant que nourriture, vie, plaisir sexuel et de lien de parenté (vous apprécierez la tortuosité de la pensée des créateurs).  En plus de cette rivalité qui se manifeste par des scènes de combats bien animés, une histoire de fond se développe immédiatement et nous prend au cœur : le tout en 27 minutes !

 

On arrive à sourire à la flegme de la maid et à craindre la fillette vampire plus vieille et puissante qu'on ne pourrait jamais le soupçonner.

 

 

Le graphisme est travaillé tel un shojo, les corps des personnages sont d’une finesse de trait incroyable et tout le monde est beau haha mais on est dans le monde de la nuit donc on évite de justesse que cette animation bascule dans le romantisme connu des shonen-aï. C’est pour cela que j’ai bon espoir qu’il plaise à ceux qui sont rebutés par ce style d’habitude (essayez.. après tout ce n’est que 27 minutes ^^). Et la musique est assez incroyable, on sent un budget derrière. Il n’a pas été sous-estimé juste parce que c’est un OAV.

 

Bien sûr, comme je l’ai déjà dit, c’est une histoire complexe voire trop amitieuse pour la durée donc attendez-vous à être perdu au début. C’est sa plus grande erreur.

 

Bref, je lui mets la note de 17/20 pour un OAV qui a réussi à me transporter facilement.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

http://www.animeserv...9241-vassalord/

Bonsoir à tous !

 

C’est bien, on reprend un rythme normal !

 

Alors, c’est la fin de l’été et vous avez opté pour le style Combat & Arts Martiaux…C’est assez difficile de vous trouver un anime de ce style sans tomber dans des pâles copies des grands shônen  populaires. (Je parle bien évidemment des animes de style bleach, naruto). Aussi, je me suis plutôt dirigée dans le style Arts Martiaux.

 

La chronique de Loveleuste vous présente : Bamboo Blade

 

 

Un art martial "le Kendo" : un sport traditionnel ingénieusement mis en avant grâce à l’animation

 

 

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Bamboo Blade est un anime de l’année 2007 de style Comédie, Sport et Arts Martiaux bien évidemment. Il est composé de 26 épisodes de 25 minutes produit par le discret studio AIC A.S.T.A. (Gun X Sword ; Persona 4 the Animation) et crée par TOTSUKA Masahiro (scénariste et auteur original du manga) et IGARASHI Aguri (dessinateur et auteur original). C’est un manga co-écrit.

 

Voici le Synopse : Kojirou enseigne le Kendo dans le club d’activité du lycée mais l’engouement pour ce sport est faible. Suite à un pari insensé avec un vieil ami, il se retrouve à devoir faire affronter son équipe féminine dans un tournoi dit « amical » mais il n’y a que deux membres féminins sur cinq … Le pari semble perdu d’avance jusqu’à ce qu’il rencontre la jeune Tamaki KAWAZOE  qui est un génie du kendo malgré sa faible corpulence.  Va s’en suivre une course pour obtenir la force de Tamaki et la conversion de nouveaux membres à ce sport…

 

 

 

Bamboo Blade ne se limite pas qu’à un simple univers sportif, l’anime va plus loin que dresser une fresque d’une activité sportive comme peut le faire, par exemple, l’anime Olive & Tom à l’univers centrée sur le football uniquement (mais qui nous a quand même tous marqué à sa manière).

 

 

 

Le quotidien du Kendo nous est décrit certes mais il est mêlé à des passages de « tranche de vie ». Cet aspect  « à coté du kendo » est touchant et réussi. C’est léger, certes, vous n’aurez pas le droit à une introspection des émotions de chacun des personnages, ce n’est pas le but. Mais cela reste réaliste, on va d’un sentiment à un autre. On retrouve beaucoup d’humour notamment grâce au graphisme et à l’incongruité de certains personnages et le tout couronné par une véritable fin qui tient la route.

 

Pour revenir au graphisme et à l’animation, cette dernière est fluide et simple. Clin d’œil quand même sur les scènes de combats qui sont poignantes grâce à une bande son retraçant si parfaitement le son caractéristique des shinaï entrant en contact. Vous serez frappé par le regard de certains protagonistes lors des affrontements !

 

 

 

Ce sont les caractères complétement différents des personnages qui mènent la comédie dans cette série allant de Kojirou l’entraîneur lassé à Tamaki la jeune surdouée otakuesque ou encore le couple complétement invraisemblable que vous croiserez bien assez tôt, je n’en dit pas plus.

 

 

 

S’agissant des musiques d’ouverture, on a donc en Opening  BAMBOO BEAT et en Ending STAR RISE de Ryou Hirohashi, Megumi Toyoguchi, Sachiko Kojima, Houko Kuwashima & Rina Satou.

Anecdote : la plupart des prénoms des personnages sont issus des vainqueurs du championnat japonais de kendo.

J’ai ris facilement en regardant cet anime : simple et rafraichissant en cet été. Je vous conseille, il assez différent de ce que l’on croise d’habitude. Avec cette habile combinaison de comédie et de tranches de vie ainsi qu’un sujet particulièrement nouveau, je lui accorde la note de 16/20 vu qu’il reste qd même assez simple.

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

http://www.animeserv...lade/?hl=bamboo

Bonsoir Cher tous !

 

On est reparti avec le retour de Shiro ! Alors, comment passez-vous votre été ? Je vous invite à découvrir un anime rafraichissant dans le style « Amour & Amitié » (oui ça faisait un bail qu'on l'avait pas fait)….

 

La Chronique de Loveleuste vous présente : Itazura Na Kiss

 

Personnellement, je l’ai découvert grâce à un drama coréen que vous connaissez peut-être : Kiss Playful Kiss

 

 

 

 

L’anime Itazura Na Kiss est un anime produit par le studio TMS (Akira, Brave 10) en l’an 2008, il est constitué de 25 épisodes de 25 minutes environ. Il est inspiré d’un manga illustré par Kaoru Tada (It Started With a Kiss).

 

J’ai été étonnée de voir que ce dernier n’ait pas été encore licencié en France, car il a connu un succès similaire à un autre Shojo « Bokura Ga Ita ». Aussi, profitez-en !

 

Avant tout, revenons sur l’histoire, une jeune étudiante Aihara Kotoko est follement amoureuse du plus brillant, du plus beau garçon du Lycée Irie Naoki (oui oui stéréotype nous voilà) N’écoutant que son courage, elle ose lui avouer ses sentiments mais ce dernier la rejette violemment se montrant prétentieux et cruel. Kotoko décide d’enterrer son amour naissant mais, suite à un malheureux concours de circonstances, le hasard la conduit, elle et son père, à vivre chez le père de Naoki. Vous imaginez le tableau....Cet anime est, à la fois, du genre « comique » et « amour & amitié ». 

 

 

 

 

J’insiste sur le côté « comique » car c’est la personnalité délirante et maladroite de Kotoko qui permet de faire naître des sentiments chez Naoki. Sa volonté de vivre perturbe les habitudes sérieuses et mornes du garçon et le fait rentrer dans une nouvelle dimension de vie. En revanche, pour Kotoko, malgré le rejet qu’elle a subi, le fait de vivre chez ce garçon inaccessible lui semble un signe du destin : elle met donc tout en œuvre pour séduire cet homme. Je ne vous cache pas que le comique de cette série réside essentiellement dans le personnage de Kotoko. C’est, avec un certain plaisir, que nous sommes témoin de l’évolution de leur relation.

 

 

Les graphismes sont classiques pour un shôjo : des grands yeux, des scènes classiques (avec quelques stéréotypes). Une critique visuelle, néanmoins, on trouvera parfois Kotoko réellement charmante et parfois complétement transparente.

 

 

 

 

 

 

L’OST ne comporte pas de thème particulier ou remarquable. Pour info, l’opening est de Motohiro Hata « Kimi, Meguru Boku » et on a le droit à deux ending : « Kataomoi Fighter » GO !GO !7188 et « Jikan yo Tomare » de Azu.

 

 

En résumé, nous voici face à un scénario original pour un départ de relation amoureuse avec de multiples qualités pour un public divers, c’est une comédie légère et mignonne qui aborde avec sérieux le thème du passage vers l'âge adulte (vous serez étonné de la fin, c'est rare qu'une histoire aille aussi loin) : 15/20

 

(PS : allez voir le Drama si vous êtes amateur de séries asiatiques....)

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

http://www.animeserv...iss/?hl=itazura