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Donc les femmes à fortes poitrines (qui rebondissent ou pas d'ailleurs) sont toutes des "pimbêches complètement c*** " voisin du dessus ? C'est pas de la discrimination ça ? 
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#2037032 Anime de la semaine : Ghost in the Shell
Posté par - 22 février 2017 - 16:32
Bonjour à tous !
On a toujours aimé adapter tout et n'importe quoi au cinéma, aujourd'hui plus que jamais. Romans, jeux vidéos et, évidemment, ce qui nous concerne ici, les animes.
Parlons donc d'un anime d'actualité à cause de son adaptation cinématographique prévue pour cette année, qui a surtout déclenché une vague d'inquiétude parmi ses fans: Ghost in the Shell.
Ghost in the Shell
Beaucoup le connaissent sûrement déjà, mais comme j'aime enfoncer les portes ouvertes je me dois d'en faire tout de même un petit résumé: Ghost in the Shell est un film d'animation de 83 minutes produit par le studio Production I.G., (Psycho-Pass, xxxHolic) réalisé par Mamoru Oshii (Patlabor, Jin-Rou) et sorti en 1995.
L'anime compte une version alternative avec Stand Alone Complex, un préquel avec les films et les séries ARISE, ainsi qu'une suite, Ghost in the Shell 2: Innocence.
Toutes ces différentes versions sont inspirées par le manga éponyme du film publié entre 1989 et 1991 dessiné par Masamune Shirow. (Appleseed)
"J'ai un doute, c'est 7 ou 8 minutes de cuisson pour les oeufs durs?"
2029: Le futur vu du passé.
20 ans après sa sortie Ghost in the Shell est toujours porteur d’un message fort et même plus actuel que jamais, et c’est ce qui l’a fait entrer dans la mémoire collective plus que son scénario. Ce dernier est assez simple et les quelques twists qu’il propose ne sont pas vraiment surprenants, ceux parmi vous, donc, qui rechercheraient un film qui leur retourne le cerveau n’y trouveront pas satisfaction. Mais ne partez pas tout de suite pour autant ! Ce film a beaucoup d’autres choses à proposer.
Alors de quoi parle-t-il exactement ? Ce film nous permet de suivre la Major Motoko Kusanagi, chef des opérations sur le terrain de la Section 9, une division de la police qui s’occupe des affaires cybercriminelles.
Parce que oui, en 2029 les affaires cybercriminelles se déroulent sur le terrain, étant donné que dans cet univers les cyborgs représentent une part non-négligeable de la population, d’ailleurs Kusanagi en est elle-même un, même si la qualifier de « cyborg » serait peut-être un peu exagéré, étant donné que la dernière chose qu’elle a encore d’humain est une partie de son cerveau.
Batou c'est le meilleur... sauf pour les missions d'infiltration.
Robot à tout faire.
C’est une des raisons qui fait qu’elle n’hésite pas à mener des opérations particulièrement risquées et qu’elle mettra ses capacités à profit dans ce film ou elle poursuivra le Puppet Master, (ou le Marionnettiste) un hacker extrêmement doué dont personne ne sait rien et qui échappe aux forces de police depuis de longs mois.
Accompagnée par ses collègues de la section 9: Batou, un ancien militaire lui aussi cyborg, et Togusa le seul humain du groupe, elle aura à pister et affronter ce Puppet Master pour l’empêcher d’atteindre son mystérieux objectif.
En moins de 90 minutes il va sans dire que le film va très souvent à l’essentiel et ne « perd » que très peu de temps à installer son univers. Toutefois il parvient quand même à le créer et à le faire vivre à travers les nombreux détails qu’il nous offre à voir, et il y en a des choses à voir.
Vous l'aurez deviné: ce ne sont pas les quartiers chics.
Musique marquante pour dystopie planante. Et le contraire.
J’ai dit que le film ne « perdait » pas de temps mais ce n’est pas pour autant qu’il ne le prend pas. En effet, même si cela donne l’impression de parfois casser le rythme de l’action il y a plusieurs passages contemplatifs et musicaux de toute beauté. La finesse et la richesse du dessin des paysages urbains nous rappelle que nous sommes dans un anime des années 90, et même si le ton gris et lourd de ce Tokyo futuriste quelque peu dystopique peut ne pas paraître spécialement attrayant il offre néanmoins une vision fascinante qui n’est pas sans rappeler le film Blade Runner (Riddley Scott) dont l’influence est évidente.
Tout cela est sublimé par la bande-son de Kenji Kawai (Ranma1/2, Mob Psycho 100) dont les profondes notes de synthétiseur et les choeurs féminins accompagnés des nombreux instruments de percussions métalliques (gongs et autres cloches) renforce un côté très mécanique, que l’on retrouve dans tout le film jusque dans ses thèmes: les cyborgs et leur enveloppe synthétique sont-ils encore vraiment humains ?
En 2029 les tatouages sont passés de mode, en revanche les quadruples connecteurs c'est le top.
Beaucoup d’interrogations, peu de questions, encore moins de réponses.
C’est la question essentielle que pose ce film Ghost in the Shell: qu’est-ce que l’humanité chez un humain… qui n’a plus vraiment grand chose d’humain ? (en dehors de son apparence à la limite) Le lieutenant Kusanagi elle-même doute d’être humaine, doute que son âme (ou comme ils le nomment, son ghost) ne soit autre chose qu’un programme informatique conçu pour lui faire croire qu’elle est humaine. Question légitime dans un monde ou les différences entre l’Homme et la machine sont devenues indiscernables et vivent connectés de façon totalement dépendante. Le film aime d’ailleurs jouer avec cette ambiguité, par exemple à travers la fréquente nudité de Kusanagi dont le corps à la féminité indéniable est pourtant une effrayante arme de guerre qui ne laisse rien paraitre.
Il est regrettable que le film ne fasse qu’effleurer le sujet et soit très implicite, mais il a le mérite de soulever pas mal de questions qui, 20 après sa création, sont toujours pertinentes.
Même les robots ont droit au meilleur shampooing pour leurs cheveux synthétiques.
Je me suis fait hacker ma conclusion, donc en voilà une à la va-vite.
Ghost in the Shell est un must-see. Non seulement car il a de nombreuses qualités, mais surtout parce qu’il est rentré dans la culture populaire et a beaucoup influencé (et continue de le faire) le style cyberpunk, on peut même sans exagérer en parler comme d’une « référence » du genre. Un référence encore « vivante » avec les séries et les films qui ont continué à sortir régulièrement, enrichissant ainsi son univers.
Tellement vivant qu’Hollywood a décidé qu’il serait rentable d’en faire lui-même une adaptation. Si les raisons d’être inquiet sur la qualité de ce film sont grandes (réalisateur « débutant », précédents d’Hollywood concernant les adaptations de manga, absence de Kenji Kawai à la musique mais pourquoi !? et j’en passe) il n’en est pas moins un ajout à l’univers Ghost in the Shell et, espérons-le, lui apportera une nouvelle profondeur et surtout qu'il sera bon, pour faire connaitre l'oeuvre à un public (encore) un peu plus large.
Quoi qu’il en soit de la qualité de ce futur film je n’ai qu’un conseil: regardez le Ghost in the Shell de 1995, lui il est bon et c’est certifié.
Merci de m’avoir lu ! N’hésitez pas à donner votre avis (encore plus s’il est différent du mien) et à la prochaine chronique !
J’ai mis tellement de temps à sortir cette chronique qu’AS a réduit mon salaire par deux…
Liens utiles:
Fiche de l'anime.
#2036762 La Nintendo Switch
Posté par - 29 janvier 2017 - 13:33
enfin il faut arrêter de cracher sur cette console et son prix tant quelle n'est pas sortie et démonter !
Tu n'as pas le droit de demander ça à Internet, si les gens n'ont plus le droit de haïr ce qu'ils veulent où va t'on ?
#2035744 Mon voisin du dessus. Attendre 2 post avant de pouvoir poster de nouveau.
Posté par - 02 décembre 2016 - 23:49
Dans ce cas si on parle de création d'avatars Pokémon ça devrait le faire voisine du dessus.
#2035408 Mon voisin du dessus. Attendre 2 post avant de pouvoir poster de nouveau.
Posté par - 08 novembre 2016 - 23:25
Il a pris un verre de vin voisine du dessus ?
#2034855 Little Witch Academia
Posté par - 20 octobre 2016 - 20:15
[color=#000000;][font="'Helvetica Neue';"]Bonjour à tous ![/color][/font]
[color=#000000;]Cette semaine vous vouliez partir à l'aventure c'est bien ça ?[/color]
[color=#000000;]Et bien dans ce cas pas la peine de préparer vos affaires, ça sera un petit voyage, un voyage dans le monde de Little Witch Academia ![/color]
[color=rgb(255,0,0);]Little Witch Academia[/color]
[color=rgb(90,90,90);font-family:tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:12px;background-color:rgb(252,252,252);] [/color]
[color=rgb(0,0,0);]Little Witch Academia est un OAV d'une vingtaine de minutes sorti en 2013, produit par le studio Trigger (Kill la Kill, Inferno Cop) pour un concours de jeunes animateurs, le Anime Mirai, qu'il a d'ailleurs remporté cette année-là. Cet OAV ayant connu un certain succès, le studio a décidé d'en faire une suite: The Enchanted Parade, OAV de presque une heure qui est sorti (notamment grâce à l'aide d'un financement participatif) en 2015 et qui a lui aussi connu un petit succès.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]De plus, Trigger a récemment annoncé une série entière pour début 2017. L'occasion parfaite de se pencher sur cet anime.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]On n'a pas encore commencé qu'elle cherche déjà à attirer l'attention sur elle...[/color]
[color=rgb(255,160,122);]Un scénario magiquement simpliste.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]La magie et les sorcières existent, c'est un fait même si les gens ne savent pas vraiment ce qu'elles font ni à quoi elles servent. Mais Atsuko ne s'arrête pas à ce genre de détails, car depuis qu'elle est toute petite elle veut devenir une sorcière, et ce bien qu'elle n'ait pas vraiment de prédisposition à la magie. C'est pourquoi elle s'inscrit à la Luna Nova Magical Academy afin de réaliser son rêve.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Mais voilà, elle n'est vraiment pas douée pour la magie, ni même pour les études en général. Et ses amies Sucy et Lotte auront bien des soucis à lui faire tenir le rythme des cours qui se terminent la plupart du temps en catastrophe.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Drôle de façon de suivre un cours.[/color]
[color=rgb(255,160,122);]C'est pas sorcier.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Car les cours d'une école de sorcières sont souvent bien plus dangereux que ceux d'une école normale. Donc entre deux heures d'Histoire de la Magie vous pouvez vous retrouver avec des cours de pilotage de balais en haut d'une tour, d'exploration de donjons piégés, de combats contre des monstres et autres dragons... bref: des activités idéales pour des jeunes filles inexpérimentées en magie. [/color]
[color=rgb(0,0,0);]Mais vous comprendrez assez vite que l'anime ne compte pas nous expliquer toute la cruauté et le danger de ce monde, au contraire il affiche clairement son style: léger et comique, tout en offrant un mélange des genres intéressant qui transpose le mythe des sorcières dans un monde moderne. Et s'il glisse parfois dans la facilité avec ses baguettes magiques télescopiques il reste particulièrement créatif et imaginatif dans ce qu'il nous offre à voir, malheureusement on ne peut pas en dire autant de son travail sur les personnages.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Je ne crois pas que ce soit la bonne façon d'utiliser ce balais.[/color]
[color=rgb(255,160,122);]Mes sorcières bien-aimées.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]On ne va pas se mentir: vous n'aurez pas droit ici à une profonde analyse de l'âme humaine et de son rapport à la dichotomie du Bien et du Mal.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Pour ma troisième chronique consécutive (il faut que je casse cette chaine la prochaine fois) les personnages sont plutôt archétypaux, et c'est peu dire: car je pense que le rêve d'Atsuko de devenir un grande sorcière est le seul objectif qu'arrive à nous faire passer l'anime tout en lui faisant vivre des aventures qui ne la font pas du tout progresser dans ce sens. En ressort un petit sentiment d'inachevé (que peut-être la série de 2017 viendra combler ?) plutôt regrettable.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Mais dans le même temps cela n'empêche pas nos petites sorcières d'être particulièrement attachantes, en particulier, évidemment, Atsuko et ses deux amies. Exubérantes et hautes en couleur on cernera vite leurs personnalités très différentes (tellement différentes qu'on peut se même se demander pourquoi elles sont amies) et leurs attributions notamment grâce au chara-design si particulier de l’anime.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Non, toujours pas. Et j'ai déjà vu cette scène quelque part...[/color]
[color=rgb(255,160,122);]Abracadabra... Triggerification ![/color]
[color=rgb(0,0,0);]Ceux qui ont vu le récent Space Patrol Luluco ou encore Kill la Kill ne seront pas étonnés par l’aspect si particulier, presque cartoon et très simple des personnages. S’ils peuvent parfois paraitre visuellement plus pauvre que ce qu’on peut voir dans les animes actuels plus classiques il n’en est en réalité rien, et toute l’exagération et les déformations irréalistes constantes des traits et des corps des personnages ne font que, paradoxalement, les rendre plus humains à travers leurs expressions et leurs émotions.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Et s’il faut reconnaitre que ce style ne plaira pas forcément à tout le monde il a quand même la qualité d’offrir une animation très vive et très fluide, faisant de l’ensemble quelque chose d’agréable à regarder, fourmillant de détails: les mimiques de certains des personnages et l’animation particulièrement travaillée de personnages pourtant au second plan donnent un aspect très vivant à l’univers.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Pourquoi s'encombrer d'une boule à facettes quand on a une baguette ? [/color]
[color=rgb(0,0,0);]Un univers qui n’a au passage visuellement rien à envier à ses personnages. Ici les décors sont très travaillés, de la plus petite fourniture de bureau aux façades et intérieurs baroques des bâtiments, vous serez très rarement déçus des arrières-plans que vous pourrez voir.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Et si on pourrait penser que des personnages aussi grossièrement dessinés se démarqueraient de décors aussi recherchés il n’en est rien: peut-être est-ce par magie mais le tout est très cohérent et enchanteur, du bonheur pour les yeux.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Et moi qui trouvais mon bureau mal rangé.[/color]
[color=rgb(255,160,122);]Je n’ai toujours pas trouvé la formule magique pour faire de bonnes conclusions.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Vous l’aurez compris de par ses qualités et ses défauts: Little Witch Academia et sa suite relèvent plus de la démonstration technique que d’un vrai anime d’aventure. Le scénario et les personnages (aussi sympathiques soient-ils) manquent cruellement de fond, et les mésaventures des héroïnes que l’on nous montre ici ressemble plus à une excuse « il nous faut quelque chose de cool à animer » qu’à une vraie trame ou encore une histoire à raconter. (même si quelques pistes sont plus ou moins évoquées sans jamais être exploitées)[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Le vrai intérêt de ces OAV à mes yeux vient surtout de la future série prévue pour Janvier prochain. Série dans laquelle on pourrait enfin avoir droit à une vraie intrigue et à un vrai développement des personnages, seules choses qui manquent à cet anime et qui, si elles venaient à être comblées, pourrait donner une série des plus sympathiques, ou qui sait (je m’avance un peu) peut-être même un futur incontournable du genre.[/color]
[color=rgb(128,128,128);]Enfin elle a compris ! Ne reste plus qu'à s'envoler avant de toucher le sol.[/color]
[color=#000000;]C’est terminé pour cette fois-ci, merci de m’avoir lu. [font="'Helvetica Neue', Arial, Verdana, sans-serif;"] [/color]N’hésitez pas à donner votre avis et à la prochaine (chronique) !
[/font][color=#000000;]Liens utiles:[/color]
[color=#000000;]Fiche du premier OAV[/color]
[color=#000000;]Fiche du second OAV[/color]
#2034611 Mon voisin du dessus. Attendre 2 post avant de pouvoir poster de nouveau.
Posté par - 14 octobre 2016 - 23:58
"Sein" Mutsu. Erreur grossière voisin du dessus.
#2034029 Anime de la semaine : Redline
Posté par - 07 octobre 2016 - 09:39
[color=rgb(35,35,35);font-family:'Helvetica Neue';]Bonjour à tous ![/color]
Cette semaine c'est Sport. Et que diriez-vous si après le Karuta, le Shōgi et le Go on passait à quelque chose d'un peu plus mouvementé ? Du sport automobile par exemple ? (avec des réacteurs de fusées, ça va plus vite c'est encore mieux)
Dans ce cas c'est parti pour Redline !
Redline
[color=rgb(90,90,90);font-family:tahoma, helvetica, arial, sans-serif;font-size:12px;background-color:rgb(252,252,252);][/color]
Redline est un film d'animation original sorti en 2010 et produit par Madhouse (Monster, One Punch Man, Death Note) et distribué en France par Kazé.
Si ça c'est pas une coupe de cheveux improbable…
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
En réalité notre histoire se déroule dans le futur, un futur lointain même... et dans notre galaxie aussi. Donc oui, ce titre n'est pas vraiment adapté mais il en jette.
Bref, dans ce monde où le voyage spatial est chose commune et ou l'être humain n'est plus qu'une espèce cohabitant avec des milliers d'autres dans une grande civilisation galactique, existe une course, non… LA course: celle qui, tous les 5 ans, réunit les meilleurs pilotes de toutes les espèces sur les pistes les plus dangereuses de la galaxie, celle qui qui déchaîne les passions de l'univers entier, celle qui ne connait aucune règle, aucune limite de vitesse ou de violence, et surtout celle dont les paris remuent tellement d'argent qu'il permettrait d'acheter des planètes entières... oui je parle de la Redline.
Et JP a réussi à se qualifier à la prochaine Redline qu'il compte bien gagner, mais il n'est pas seul à vouloir atteindre le premier la ligne d’arrivée.
Select your character !
Tous sur la grille de départ !
Une histoire des plus simples donc. Et si chaque personnage a plus ou moins droit à son background et à une petite intrigue, il est évident qu'étant donné la taille du casting et la durée du film (107 minutes pour être précis) tous n'auront pas droit à un traitement approfondi. Mais malgré cela l'anime s'en sort plutôt bien et même si le tout peut parfois paraitre un peu confus les ambitions et la personnalité (souvent haute en couleur) des personnages secondaires sont correctement amenées, bien qu’elles tombent souvent dans le cliché.
Les personnages principaux, JP et Sonoshee, sont bien entendu présentés de façon un peu plus longue, mais reste l’impression que l’anime ne va pas au bout des choses et que tout le traitement des deux personnages ainsi que celui de leur relation reste artificiel et archétypal.
De la même façon les intrigues parallèles paraissent souvent dérisoires et le côté un peu décalé et étrange de l’univers n’aide pas vraiment à nous y impliquer.
Le commentateur de la course. On peut imaginer sa voix rien qu’en le voyant.
[color=rgb(255,165,0);]Une jambe et dix-sept yeux ? Drôle de bestiole.[/color]
S’il n’est pas des plus cohérents ça n’affecte en rien la richesse de l’univers que l’anime nous présente. La diversité des créatures est juste impressionnante, et on peut en dire autant de l’aspect improbable des véhicules ou encore simplement des quelques planètes (et des gouvernements militaires totalitaires qui les occupent) que l’on peut voir. Sur l’aspect créatif j’ai rarement pu voir quelque chose d’aussi recherché et d’aussi abouti. Le rythme est correctement dosé, et si l’histoire n’est pas des plus originales elle a quand même suffisamment de choses à raconter et de surprises en réserve pour ne pas ennuyer le spectateur. Et de toute façon vous serez trop ébloui pour avoir le temps de vous ennuyer.
Quoi de mieux dans le rôle des méchants que des Spatio-Robonazis ?
[color=rgb(255,165,0);]Un univers réalisé d’une main de maître.[/color]
Le point qui mettra tout le monde d’accord: cet anime est un des plus beaux que vous pourrez voir. L’animation est sublime, les dessins d’une finesse absolue et le nombre de détails, même dans les arrière-plans et les décors, est juste étourdissant. Vous pouvez faire un arrêt sur image à n’importe quel moment: jamais vous ne tomberez sur un plan moins beau qu’un autre. La moindre action, de la plus grosse explosion au moindre petit mouvement de lèvre des personnages est fluide et détaillé. Le travail sur les lumières et les ombres est irréprochable, comme l’utilisation des couleurs vives et bariolées qui donnent une vraie personnalité (pas qu’il ait vraiment besoin de ça pour en avoir) au film. Madhouse et Takeshi Koike (Lupin the Third) ont fait un travail incroyable qui leur aura quand même pris 7 ans.
Yep ! Il y a bien un missile en train de te doubler par la droite.
[color=rgb(255,165,0);]Une conclusion avec des pneus crevés.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Redline est une prouesse d’animation sans précédent qui vous laissera scotché à votre fauteuil. Toutefois s’il est irréprochable sur le plan technique il reste un peu faible sur son histoire et ses personnages, misant plus sur l’action démesurée à la limite de l’absurde (qu’il assume totalement) que sur une intrigue qui aurait gagnée d’être plus développée. À mes yeux il s’agit d’un incontournable et d’une expérience unique, une expérience courte mais intense qui vous laissera pas indifférents que vous ayez aimé ou non.[/color]
[color=rgb(0,0,0);]Mais bref, la scène d’introduction du film (ici en version anglaise) sera plus que convaincante si cette chronique vous a déjà intrigué:[/color]
[color=rgb(0,0,0);][/color]
Premier anime sans Maid que je chronique. Ça se fête !
[color=rgb(0,0,0);][font="'Helvetica Neue', Arial, Verdana, sans-serif;"] [/color]C’est tout pour aujourd’hui ! Merci de m’avoir lu et n’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires. À la prochaine !
[/font][color=rgb(0,0,0);]Lien utile:[/color]
https://animeserv.net/topic/8651-redline/?hl=redline
#2032435 Anime de la semaine : Black Lagoon
Posté par - 05 septembre 2016 - 19:52
Bonjour à tous !
Et bienvenue pour cette nouvelle chronique. Aujourd’hui vous nous avez réclamé de l’action. Personnellement quand je pense ‘’Anime d’action’’ je pense à Black Lagoon et… hein ? On me dit que Black Lagoon n’a jamais été chroniqué ? Dans ce cas c’est parti pour Black Lagoon et ses suites.
Black Lagoon
L’anime ayant une certaine notoriété je pense que beaucoup de ceux qui me liront le connaissent déjà. Pour tous les autres sachez que c’est un anime en trois saisons: les deux premières en 12 épisodes et une troisième faite de 5 OAV d’une trentaine de minutes nommée Roberta’s Blood Trail qui termine l’adaptation animée en beauté.
Adaptation animée d’ailleurs réalisée par Madhouse entre 2006 et 2011 à partir du manga de Rei Hiroe, toujours en cours de publication aujourd’hui.
Coucou.
Une croisière qui prend l'eau.
L’histoire commence avec Okajima Rokuro. Banal petit employé d’une grande entreprise multinationale parmi tant d’autres en plein voyage d’affaire… Mais voilà, il vient de se faire prendre en otage par les pirates du Black Lagoon, des mercenaires chargés de récupérer une rançon en échange des informations compromettantes que Rokuro transportait à son insu pour son entreprise.
Problème: ses patrons ne comptent pas coopérer et préfèrent engager d’autres mercenaires pour éliminer tout le monde. Évidemment tout ne se passe pas comme prévu et Rokuro est abandonné à son sort par sa compagnie pour étouffer l’affaire. C’est alors, considérant qu’il n’a rien à perdre, qu’il décide de rejoindre ses kidnappeurs (syndrome de Stockholm quand tu nous tiens) et de devenir un membre de la Lagoon Company.
Le cache-oeil c’est pour faire diversion, si vous regardez bien l’autre planque un holster… Charmante cette église.
À partir de là Rokuro, renommé Rock, (nom beaucoup plus cool pour un pirate) devra mettre ses talents de salaryman à contribution du reste de l’équipe. Cela vous parait difficile et ça l’est, car le choc des cultures est massif entre Tokyo et Roanapur: ville corrompue et violente, refuge des pires criminels de l’Asie du Sud-Est.
De plus si Dutch et Benny, respectivement chef et mécanicien/informaticien du Lagoon, acceptent assez rapidement le petit nouveau ce n’est pas le cas de Revy et de ses deux Beretta. Violente, caractérielle et cynique, elle a décidé qu’elle ne l’aimait pas et le lui fait bien comprendre. Autant dire que l’aventure s’annonce compliquée pour le pauvre Rock.
Lâche-ça et va plutôt empêcher la folle de buter le nouveau !
Mercenaires sans frontières.
Autant dire qu'entre la Mafia Russe, les Triades et les autres innombrables assassins des FARC ou de la CIA, la Lagoon Company y aura droit à son lot d’aventures. Et la poudre va parler, car si Rock réussit parfois à résoudre les problèmes de façon diplomatique il est difficile pour lui de retenir les élans meurtriers de son équipière.
C’est ainsi que se déroulent les 24 épisodes des deux premières saisons. Elles sont divisées en petits arcs d’en général 3 ou 4 épisodes au cours desquels les personnages apprendront à se connaitre. Ce sera aussi l'occasion de découvrir en même temps que Rock l’univers merveilleux du crime organisé et du grand banditisme de cette partie du monde ainsi que la multitude de déséquilibrés qui le composent.
Pas vraiment de scénario suivi ici donc, mais une succession de missions auxquelles notre groupe de mercenaire sera confronté parfois involontairement.
Quoi de mieux que des Néo-Nazis dans le rôle des méchants ?
J’en parlerai à mon psy.
Toutefois à défaut d’une vraie histoire continue l’anime garde un fil directeur: Rock et son rapport à ce nouveau monde. Car, et il en est lui-même conscient, fréquenter cet univers n’est pas sans conséquences: la violence au quotidien et la cruauté dont est parfois capable l’être humain ça vous change un homme. Néanmoins on peut reprocher à l’anime de ne pas vraiment s’attarder sur cet aspect du personnage, même si dans les faits le changement de Rock est visible sur les 3 saisons il manque de finesse et d’un vrai traitement de fond.
Mais voilà, la vraie star ici c’est Revy et difficile de faire autrement: on est dans un anime d’action et c’est elle qui tient les flingues. C’est l’anti-héroïne par excellence, tueuse surdouée elle s’enrage facilement et tue sans discernement. Seuls ses amis et frères d’armes méritent sa confiance, et autant vous dire qu’elle n’est pas facile à obtenir. Si elle parait assez archétypale comme ça, son personnage est en réalité un peu mieux traité que celui de Rock. Son histoire personnelle et son caractère coloré la rendent assez humaine… bien qu’elle soit en réalité probablement la membre la moins humaine de la bande.
Du calme, il existe probablement un meilleur moyen de régler ça.
Esthétique de la violence.
Puisqu’on parle d’humanité mentionnons le très bon boulot de Madhouse pour la faire disparaitre. En effet, dans le feu de l’action, il ne reste plus grand chose d’humain dans les traits déformés des personnages, entre les grimaces et les blessures sanguinolentes difficile de dire si on n'a pas affaire à des animaux.
Beau travail pour le reste de l’animation aussi, l’action est fluide, aussi bien les fusillades que les combats au corps à corps ou encore que les courses poursuites. De même, les personnages sont généralement assez finement dessinés, avec de réguliers jeux d’ombre et de lumière sur les visages. (parfait pour accentuer les scènes de tension)
Mention spéciale aussi à tous les designs des armes et des véhicules ainsi que les décors urbains de Roanapur qui transpire la crasse et le sang à travers ses paysages qui ajoutent vraiment à l’ambiance de cette espèce de ville pirate moderne. Bref: c’est visuellement l’un des animes les plus aboutis que j’ai pu voir.
Un point faible côté musique en revanche: si le choix de l’OST plutôt Rock/Métal semblait évident ça manque d’un thème marquant ou remarquable. Même si c’est approprié ça manque de quelque chose qui donnerait un rythme supplémentaire aux scènes. Là c’est juste de l’accompagnement quelconque, on est pas loin de ce que j’appellerais du ‘’Rock d’ascenseur’’.
Même dans cet anime il y a une Maid ? Elle n'a pas l’air très sympa celle-ci…
Cet anime est bien mieux foutu que ma conclusion.
Black Lagoon est définitivement un très bon anime dans son genre. Amateurs d’explosions et autres fusillades y trouveront leur compte, ceux qui recherchent des personnages attachants aussi.
Côté psychologique en revanche il est un cran en-dessous du reste, et même s’il fait quelques tentatives pour donner un peu de relief à ses personnages c’est un demi-succès. De la même façon si l’anime se veut assez sombre et mature il reste quand même très accessible et seuls quelques arcs font totalement mouche.
Pour le reste c’est un bon divertissement qui, même s’il se montre parfois un peu cliché dans son déroulement et ses scènes d’action, mérite largement que l’on s’y intéresse.
Voilà ! Un concours de picole, rien de mieux pour mettre tout le monde d’accord !
C'est tout pour aujourd'hui.
Merci de m’avoir lu ! N’hésitez pas à donner votre avis et rendez-vous pour la prochaine chronique !
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