Haaa ! Je suis très excitée cette semaine ! Vous avez choisi les magical girls ! Voici une perle qui va à l’encontre du schéma habituel de notre Sakura adorée ou de notre guerrière Sailor Moon.
Merci aux membres du forum qui m’ont soufflé ce titre.
La Chronique de Loveleuste vous présente : Mahou Shoujo Madoka Magika
Préparez-vous à être très très surpris après tout c’est un made in Shaft. Je préfère vous refaire un rappel sur les règles traditionnelles que suit ce style particulier que l’on a souvent considéré injustement comme réservé pour filles ou pervers. Si vous souhaitez changer d’avis, c’est le moment.
Le style « magical girl » ou « maho shojo » «魔法少女 » en japonais désigne les mangas et animes comprenant des jeunes filles possédant des pouvoirs magiques. Cependant, on ne peut résumer ce style à cette simple évidence, cela serait faire une erreur grandiose. En effet, si on se contente de ce seul fait alors tous les animes de type « magie » avec des filles sont des maho shojo. Soyons plus précis, la jeune fille est plus souvent une petite fille liée à une dimension magique tel un royaume ou une planète utilisant des pouvoirs magiques pour faire triompher le bien sur les forces du mal, elle peut posséder des accessoires magiques ou un compagnon (le plus souvent des chats). La magical girl peut également être une jeune fille ordinaire auquel on confie des pouvoirs magiques pour remplir une mission temporaire. En plus de ces caractéristiques, il y a dans ces animes toujours un ou des costumes adorables avec une scène de transformation récurrente avec la même formule magique. Il y a également la notion d’apprentissage de la vie humaine normale et d’intégration. Et enfin, les notions du bien, du mal, de l’amour, de l’amitié sont les thèmes récurrents des divers épisodes. Il arrive que la magical girl en se transformant devienne adulte.
Mahou Shoujo Madoka Magika est un anime sortie en 2011 avec pour auteur original « Magica Quartet » associé au studio Shaft (Bakemonogatari), MBS (Ao no Exorcist), Aniplex [Sony Music Ent. Visual Works] (Cencoroll). Composé de 12 épisodes de 25 minutes, on retrouve principalement la marque du studio Shaft dans le graphisme mais on y reviendra.
… Un rêve sombre, violent hante l’esprit d’une jeune lycéenne, Madoka surtout lorsque ce dernier se révèle être un avertissement. Le lendemain, un étrange animal lui propose de lui réaliser n’importe quel vœu mais en échange elle devra passer un contrat pour devenir Mahou Shoujo et lutter contre les sorcières, source du mal, au péril de sa vie...
Jusqu’a là, il est vrai que les éléments de la magical girl sont présents : la jeune adolescente, l’animal guide, les pouvoirs magiques, la transformation et la lutte contre les forces du mal. C’est dans le scénario de cet anime que l’idyllisme des magical girl va se trouver brisé. Les codes sont revus pour un rendu sombre et déconcertant pour un univers où l’on s’attend à l’héroïsme pur.
- Ici, la remise en question, la souffrance des héroïnes sont les éléments clés.
- Ici, attendez-vous à ce que certaines mahou soient sévèrement blessés voire pires. On aborde une tout autre dimension qui renouvelle le genre en lui donnant une maturité nécessaire.
Cette confusion de sentiments, cette torture émotionnelle se trouve aussi bien dans l’esprit des personnages que dans le décor qui est à l’image de ce chaos ambiant par un graphisme magnifiquement orchestré. En effet, le contraste est perpétuel entre la naïveté du chara-design des personnages et le décor surréaliste sombre propre au studio Shaft.
Je veux souligner aussi la ressemblance avec l’animation Bakemonogatari avec les fonds irréels, la présence de grandes vitres, d’objets d’une précision irréelle et bien sûr la mise en évidence de panneaux de circulation. Les scènes de combat sont loin de celles de Sailor Moon : le désespoir règne en maître et l’amitié, l’amour ne sont pas les clés qui nous sauveront tous. Aussi ne vous attendez pas à une avalanche de sentiments niais et optimiste : même nos héros ont leurs parts d’ombres.
Après tout, il est normal de voir autant de tabous brisé dans cet anime. Regardez le Staff ! Au scénario, nous avons Gen Uboroshi qui est l’auteur des textes narratifs des animes : Saya No Uta, Phantom, Blassreiter. Ensuite, notons la présence de Akiyuki Shinbō, le réalisateur de Bakemonogatari et enfin à la musique, ma compositrice préférée : Yuki Kajiura connu pour la bande-son de Pandora Hearts et Noir.
Que vous soyez amateur du genre ou non, vous serez happé par la trame du scénario. Un point négatif, cependant, c’est quelquefois un peu brouillon.
Pour l’avoir vu en une nuit, je ne peux dire que cela n’a m’a pas plu haha. Au contraire, l’ennui est inexistant avec les personnalités complètes des protagonistes et l’accompagnement musical m’a conquise. Ma note est de : 16/20.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
http://forum.animeserv.net/index.php/topic/4875-mahou-shoujo-madoka-magika-08/
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